Voila ! La dernière (?) traduction est faite !
Il y aura certainement d'autres photos à venir sur le blog (arrivée à Roscoff) et peut être des liens vers des articles de presse.
CONSULTEZ LE RÉGULIÈREMENT
J'ai entrepris de mettre tout le blog sous le format Word afin qu'Ina garde une trace "papier" de son aventure.
Plusieurs exemplaires seront certainement imprimés et le document sera disponible sur CD.
Bernard, le Papy vélo
samedi 9 octobre 2010
Link to Picas web album- Lien vers un album Picasa
Voici d'autres photos reçues ce midi
http://picasaweb.google.fr/jcrgelgon/InaHomecoming09Oct2010?authkey=Gv1sRgCNzMmZu7pL-OWw&feat=email#
http://picasaweb.google.fr/jcrgelgon/InaHomecoming09Oct2010?authkey=Gv1sRgCNzMmZu7pL-OWw&feat=email#
vendredi 8 octobre 2010
"Santander - Departure to Plymouth (Thursday, 07/10).
"Santander - Departure to Plymouth (Thursday, 07/10).
Sunny and warm, then cloudy and very windy. Pilgrim feeling less and less like a pilgrim, but is not finding a new identity.---
Am sitting in the Estacion Maritime, have had a warm meal, the ferry has arrived and I am waiting for the pedestrians to be called to embark which should be in about 45 minutes.
Woke up very early, obviously I have had enough sleep during the last few nights (and days) to recover. Packed my pack (sounds funny), left it with the woman of the pension and set off for a last tour of exploration. Coming through many towns by bus on my way to Santander and then walking about aimlessly in this city, I am struck by the many splendid houses, some big and some not so big , and appartment buildings which are not inhabited and abandoned and falling into ruins. I wish I had taken more photographs, but then quite often they are unphotographable from street level where a pilgrim is likely to be - obviously from a bus you get a better view, but not the time to do anything - taking a photo through a bus window which is seldom clean is not easy either. Voila! There is an idea: go on a photo safari for these houses, carrying a stool on your back, so you can take your photos from higher up. Any takers?
I started feeling quite weak, decided breakfast was a solution and had a very nice omelet with smoked ham. Feeling a lot better.
Went to the Museo de las Belas Artes which did not have anything which took my fancy except a very beautiful wooden staircase. I did however like the fact that they had old and modern all mixed which made looking at the modern less tiring, the old too, by the way; it can be just as tiring when there is too much of the same kind.
From the museum to the quai next to the Estacion Maritime - sat on a bench and fed the last bits of old bread, which I used to keep so carefully, to the birds and then just sat.....
Do you get the general feeling of drifting? And here I am, still drifting - will probably be drifting inside my cabin as well. Am curious to see wether I will be alone or have to share - there seem to be an awful lot of people about!
More than a hour later: I made it onto the ferry, but it was late and they are still cleaning the cabins. Have been told that the boat is full and there all the cabins too! So I am sitting on deck, on the 'good' side for taking photoraphs, in a comfortable chair with my feet up on the lower part of the railing. There are lots of unhappy dogs about, because there is constant barking coming from somewhere inside behind me. This loading of the cars is taking a long time. However there are signs that it is coming to an end.
From up here I am just watching a pedestrian crossing on a zebra crossing - that has been quite an experience: motorists always stop - never force their way when there is a succession of pedestrians, but patiently wait till the last one has made it - I used to think that in Britain they were the best in this situation - no, that is Spain. And generally they do not seem to be particularly pushy, no impatient honking of horns like in Paris - have not seen Madrid, of course. The capitals tend to be the worst as far as drivers' patience is concerned...
After the boat left I stayed on deck for a long time, took photographs and just enjoyed being outside. Finally I went down to the cabin to claim my bed and - surprise! surprise! I have the cabin of four to myself! Only one bed was made. Took a photograph of that and started feeling queezy - 'Must eat! Must eat quick!' Before 'it' instals itself in my system - once you start you can't stop! I had noticed, when out on the lifeboat, nobody says anything, they just start eating, one after the other - and so do I nowadays. And here I am, sitting on deck - fresh air helps too - and eating. There does not seem to be much of a swell, but the boat is rolling all the same. The sun is still shining - 7h15 pm..
Went in after the sun had gone in and read in bed trying to concentrate on my book and forget my general feeling of being sick, cold in spite of the vlies jacket I was wearing, tired, generally unwell. And so at 9 pm I switched out the light, rolled myself into my blanket to get warm, almost got out my big warm sleeping bag, but could not be bothered, and finally dropped off....
Woke up three hours later, right as rain, warm, wonderfully well! The boat was still rolling, but I am not bothered! So I went back to reading and eventually dropped off again..."
Ensoleillé et chaud, puis nuageux avec beaucoup de vent. Le pèlerin se considère de moins en moins comme un pèlerin, mais n’a pas encore trouvé sa nouvelle identité ...
Je suis assise à la gare maritime, je viens de prendre un repas chaud, le ferry est arrivé et j’attends que l’on appelle les piétons pour l’embarquement, cela devrait arriver d’ici 45 minutes.
Je me suis réveillée de bonne heure, manifestement j’ai eu assez de sommeil durant les dernières nuits (et jours) pour récupérer. J’ai fait mon sac (comme cela semble drôle), l’ai confié à la femme de la pension de famille et suis partie pour une dernière exploration de la ville. J’ai traversé de nombreuses villes pendant mon trajet en bus vers Santander et maintenant que je me promène sans but dans la ville, je suis frappée par le nombre important de belles maisons, certaines sont grandes, d’autres moins et il y a aussi des immeubles qui sont inhabités et qui tombent en ruine. J’aurai souhaité avoir pris de plus nombreuses photos mais souvent ces bâtiments ne sont pas photographiables depuis le niveau de la rue, là ou se trouve le pèlerin. Ce serait plus facile depuis un bus car la vue serait meilleure, mais je n’ai plus le temps de faire quoi que ce soit et ce n’est pas non plus facile de prendre un photo par la fenêtre d’un bus, car elle est rarement propre ! Voila ! J’ai une idée ! Faites un safari photo pour immortaliser ces maisons, portez un tabouret sur le dos, vous serez ainsi plus “haut” ...Il y a des amateurs ? !
Je commençais à me sentir faible, ai décidé que de prendre un petit déjeuner pouvait y remédier, ai mangé une belle omelette avec du jambon fumé et me suis sentie beaucoup mieux.
J’ai été au muse de “Las Belas Artes” qui n’avait rien qui retienne mon attention excepté un bel escalier den bois. J’ai cependant aimé le fait qu’il aient mélangé le moderne et l’ancien ce qui rend le moderne moins fatiguant et le vieux aussi par la même occasion. C’est un peu lassant quand il y a trop de choses semblables.
Sur le chemin du musée à la gare maritime, je me suis assise sur un banc et ai donné les derniers morceaux de vieux pain, que je gardais précieusement, aux oiseaux et je suis restée tout simplement assise.
Avez vous déjà eu le sentiment d’être à la dérive ? C’est ce que je ressens, ce sera comme cela probablement aussi comme cela dans ma cabine. Je suis curieuse de savoir si je vais être seule ou si je vais la partager (Bernard : j’ai réservé une cabine pour elle toute seule, surprise !) Il semble qu’il y a une foule énorme !
Plus d’une heure après, j’ai embarqué. Mais le personnel avait du retard et il nettoyait encore les cabines ! Je suis assise sur le pont, du “bon coté” pour prendre des photos. J’ai un fauteuil confortable et les pieds sur le bastingage. Il doit y avoir beaucoup de chiens mécontents vers là car il y a des aboiements permanents qui viennent de l’intérieur.
Le chargement des voitures prend du temps. Mais il y a des signes qui montrent que cela se termine.
D’où je suis, je vois un piéton qui traverse sur un passage protégé - cela a été une grande expérience : les automobilistes s’arrêtent toujours et ne forcent jamais le passage et attendent que tout le monde ait traversé.- Je pensais que c’est en Angleterre que la situation des piétons était la plus sure, et pas en Espagne. Ils ne forcent pas le passage, n’actionnent pas l’avertisseur sonore comme à paris, mais je n’ai pas vu comment c’était à Madrid, bien sur !! Les capitales ont tendance à être les pires en ce qui concerne la patience des conducteurs.
Je suis restée un long moment après que le bateau ait appareillé, j’ai pris des photos et ai pris du plaisir à être dehors. Puis je suis descendu vers les cabine pour réclamer mon couchage et surprise, surprise (Bernard : je ne suis pas mécontent de ma négociation !) j’avais une cabine de quatre pour moi toute seule et un seul lit avait été préparé. J’ai pris une photo et me suis sentie nauséeuse, il faut que je mange rapidement avant que le mal ne s’installe. J’avais remarqué sur la vedette SNSM que tout l’équipage commençait par manger, les uns après les autres. C’est ce que j’ai fait. Je suis maintenant assise sur le pont - l’air frais cela aide aussi ! - et je mange. Il ne semble pas y avoir beaucoup de houle mais le bateau roule et tangue. Le soleil brille encore, il est 19H15
Me suis rentrée après le coucher du soleil et ai lu au lit en tentant de me concentrer sur mon livre et j’ai ainsi oublié que je ressentais le mal de mer. J’avais froid malgré la polaire que je portais, je suis fatiguée et je ne me sens pas bien. Donc à 21 heures, j’ai éteint la lumière, me suis enroulée dans la couverture pour avoir chaud, ai aussi sorti mon sac de couchage mais ne l’ai pas utilisé...
Je me suis réveillée trois heures plus tard en pleine forme. Le bateau roulait toujours mais ce n’est pas un problème. Je me suis remise à lire puis ai fini par m’endormir.
Me suis rentrée après le coucher du soleil et ai lu au lit en tentant de me concentrer sur mon livre et j’ai ainsi oublié que je ressentais le mal de mer. J’avais froid malgré la polaire que je portais, je suis fatiguée et je ne me sens pas bien. Donc à 21 heures, j’ai éteint la lumière, me suis enroulée dans la couverture pour avoir chaud, ai aussi sorti mon sac de couchage mais ne l’ai pas utilisé...
Je me suis réveillée trois heures plus tard en pleine forme. Le bateau roulait toujours mais ce n’est pas un problème. Je me suis remise à lire puis ai fini par m’endormir.
précisons accueil Ina
Bonjour à tous et à toutes.
Ina devrait arriver à l'abri de la SNSM de Ploumanach samedi 9 aux environs de 10 heures 30, voire plus tard !
ATTENTION, c'est une HPA (heure probable d'arrivée) soumise à de nombreux variables : respect de l'heure d'arrivée du ferry, estimation des formalités au débarquement, état de la mer ...
Ina doit me prevenir en doublant Trebeurden, il restera ensuite environ 30 minutes de mer pour arriver.
Je propose que les personnes intéressées par l'accueil me contactent sur mon téléphone mobile à partir de 10 heures et je serai à même de fournir des renseignements plus précis.
Bernard, le Papy vélo 06.08.35.28.41
jeudi 7 octobre 2010
Ina et l'action de la SNSM
Am in Santander in a cheap pension
and will take the ferry to Plymouth on Thursday. The Ploumanach lifeboat
will come and pick me up in Roscoff and that gives me such pleasure that
I am grinning every time I think of it - and I think of it quite often,
so here you have a permanently smiling Ina.
I remember having had this effect when I returned from my walk around
Brittany 10 years ago (which was when I conceived this project) - my
snsm friend received me in such a way that for ages I could not wipe the
smile or grin off my face - and in fact even now it comes back
whenever I think of it - in the local newspaper they wrote a small note
about my tour and called me la marcheuse souriantel Funn isn't it?!
and will take the ferry to Plymouth on Thursday. The Ploumanach lifeboat
will come and pick me up in Roscoff and that gives me such pleasure that
I am grinning every time I think of it - and I think of it quite often,
so here you have a permanently smiling Ina.
I remember having had this effect when I returned from my walk around
Brittany 10 years ago (which was when I conceived this project) - my
snsm friend received me in such a way that for ages I could not wipe the
smile or grin off my face - and in fact even now it comes back
whenever I think of it - in the local newspaper they wrote a small note
about my tour and called me la marcheuse souriantel Funn isn't it?!
Je suis à Santander dans une pension bon marché (voir les photos !) et je prendrai le ferry pour Plymouth jeudi.
La vedette de sauvetage de Ploumanac'h viendra me chercher à Roscoff et cela me fait tellement plaisir que je souris tout le temps et que j'y pense souvent. Donc vous avez ici une Ina souriante !
Je me rappelle avoir eu la même réaction quand je suis revenue de mon Tro Breizh il y a 10 ans (c'est à ce moment que j'avais conçu le projet de St Jacques). Mes amis de la SNSM m'avaient accueillis d'une telle manière que jamais je ne pourrai effacer le sourire de mon visage et en fait, maintenant que je reviens et que j'y repense, je me souviens que le journal local avait titré : Ina la marcheuse souriante !
"Santander with visit to Guemes (Wednesday, 06/10).
"Santander with visit to Guemes (Wednesday, 06/10).
Sky grey, but no rain. Pilgrim well on her way back into normal life.---
Slept till 8am! Coffee in bed, breakfast in my room and out to find a place to get some clothes washed - I had not noticed before, how dirty they were - when I looked at them they had always seemed allright, and now they are terribly dirty! However nothing like that in this part of town. So I decided to take them with me to Guemes and wash them there by hand and have them spindried in their washing machine.
On to the Estacion Maritime to get my ferry ticket - no problem, everything was booked and paid.
Went to the albergue to take the photographs I had not taken at the time - it is quite a miserable looking place, one large room on the first floor, fairly miserable inside as well.
On to the cathedral which I had liked when I had first seen it. It was closed, just before 10 am, so I went into the church which is the crypt which was open. Mass was about to start, I stayed deeming this a fitting end to my pilgrimage. The cathedral afterwards where I discovered that they had a series of icons round the back of the choir One I particularly liked: 'The Virgin of Tenderness' (see photo).
Sitting on a wall (will have to snap out of this habit - always looking for a wall to sit on - with my pack on my back) I had a long conversation with Alison, then made my way to the quai from where the shuttle goes to Somo and telephoned the Padre Ernesto who met me off the boat.
It felt strange coming back to Guemes. Padre Ernesto gave me my book and I went to deal with my clothes. Helped Ruth, laid the table, nothing else to do - and as I had noticed that many of the big water bottles were empty, I took two and went down the hill to fill them at the spring - I cannot carry more than two at a time - repeated the operation and then it was time to eat.
As we were eating - Padre Ernesto, Ruth, two volunteer helpers, whom I had met on previous occasions, and I - a French couple showed up. They had done other caminos and were having a look by car before doing the camino del norte next year. Long conversation about the various caminos. Marie and Max were from Arcachon - Marie actually was Bretonne. Max was born in 1937, like Padre Ernesto and the two volunteers, so that was obviously a good year! - later I took them on a guided tour of the albergue and when we discovered that they were going to the shuttle embarcation point, it was decided that I would go with them. Goodbye to Padre Ernesto and off with Marie and Max
Ciel gris, mais pas de pluie, Pèlerin en forme et sur le chemin d’un retour à la vie normale.
Ai dormi jusqu’à 8 heures ! Café au lit, petit déjeuner dans la chambre puis sortie pour rechercher un endroit où je pourrai laver mon linge ; je n'avais pas remarqué combien il était sale, quand je le regardai, il semblait correct et maintenant je le trouve “crasseux” ! Mais il n’y a pas de laverie dans ce quartier de la ville. Je décidais donc de prendre le linge avec moi pour aller à Guemes où je le laverai à la main et le ferai sécher dans leur machine.
Je suis passée à la gare maritime pour retirer mon billet. Aucun problème,tout était réservé et payé.
Je suis retournée à l’auberge de Santander pour prendre des photos. L’apparence est misérable, il y a une grande pièce au premier étage, assez misérable aussi (voir photos du 5 étoiles)
Je suis retournée à la cathédrale que j’avais aimé la première fois que je l’avais vue. Elle était fermée et juste avant 10 heures je suis allée dans l’église qui est située dans la crypte qui elle était ouverte. La messe allait commencer ; je suis restée, considérant que c’était une action qui correspondait bien à la fin de mon pèlerinage. Ensuite je suis entrée dans la cathédrale et j’ai découvert qu’il y avait une série d’ icônes derrière le chœur. J’en ai aimé particulièrement une, la vierge de la tendresse (photo dans le poste Santander et la cathédrale)
Je suis assise sur un mur (il faudra que je me débarrasse de cette habitude, je cherche toujours un mur pour m’asseoir, le sac sur le dos) J’ai eu une longue conversation avec Alison puis me suis dirigée vers le quai pour prendre la navette de Somo et ai téléphoné au Père Ernesto pour qu’il vienne me chercher au bateau.
Cela m’a fait drôle de retourner à Guemes. Padre Ernesto m’a donné le fameux livre et je suis partie m’occuper de mes vetements. J’ai aidé Ruth à mettre la table et comme il n’y avait rien d’autre à faire et que j’avais remarqué que les grandes bouteilles d’eau étaient vides, j’en ai pris deux et suis partie les remplir à la source en bas de la colline. Je ne peux pas en porter plus de deux à la foi, j’ai donc répété l’opération jusqu’à ce qu’il soit temps de passer à table.
Quand on mangeait - Padre Ernesto, Ruth, deux volontaires que j’avais rencontré en d’autres occasions et moi - arriva un couple de français. Ils avaient fait l’autre camino (camino frances) et donnait un coup d’ œil en car vu de faire le chemin du nord l’an prochain. On a parlé des différents chemins. Ils (Marie et Max) venaient d’Arcachon, Marie était bretonne. Max était né en 1937, comme le padre et les deux volontaires, il faut donc admettre que c’était une bonne année ! Je leur ai fait ensuite, faire la visite de l’auberge et quand j’ai découvert qu’ils allaient à l’embarcadère de la navette, j’ai décidé d’aller avec eux.
Au revoir Padre Ernesto ....
Sky grey, but no rain. Pilgrim well on her way back into normal life.---
Slept till 8am! Coffee in bed, breakfast in my room and out to find a place to get some clothes washed - I had not noticed before, how dirty they were - when I looked at them they had always seemed allright, and now they are terribly dirty! However nothing like that in this part of town. So I decided to take them with me to Guemes and wash them there by hand and have them spindried in their washing machine.
On to the Estacion Maritime to get my ferry ticket - no problem, everything was booked and paid.
Went to the albergue to take the photographs I had not taken at the time - it is quite a miserable looking place, one large room on the first floor, fairly miserable inside as well.
On to the cathedral which I had liked when I had first seen it. It was closed, just before 10 am, so I went into the church which is the crypt which was open. Mass was about to start, I stayed deeming this a fitting end to my pilgrimage. The cathedral afterwards where I discovered that they had a series of icons round the back of the choir One I particularly liked: 'The Virgin of Tenderness' (see photo).
Sitting on a wall (will have to snap out of this habit - always looking for a wall to sit on - with my pack on my back) I had a long conversation with Alison, then made my way to the quai from where the shuttle goes to Somo and telephoned the Padre Ernesto who met me off the boat.
It felt strange coming back to Guemes. Padre Ernesto gave me my book and I went to deal with my clothes. Helped Ruth, laid the table, nothing else to do - and as I had noticed that many of the big water bottles were empty, I took two and went down the hill to fill them at the spring - I cannot carry more than two at a time - repeated the operation and then it was time to eat.
As we were eating - Padre Ernesto, Ruth, two volunteer helpers, whom I had met on previous occasions, and I - a French couple showed up. They had done other caminos and were having a look by car before doing the camino del norte next year. Long conversation about the various caminos. Marie and Max were from Arcachon - Marie actually was Bretonne. Max was born in 1937, like Padre Ernesto and the two volunteers, so that was obviously a good year! - later I took them on a guided tour of the albergue and when we discovered that they were going to the shuttle embarcation point, it was decided that I would go with them. Goodbye to Padre Ernesto and off with Marie and Max
Ciel gris, mais pas de pluie, Pèlerin en forme et sur le chemin d’un retour à la vie normale.
Ai dormi jusqu’à 8 heures ! Café au lit, petit déjeuner dans la chambre puis sortie pour rechercher un endroit où je pourrai laver mon linge ; je n'avais pas remarqué combien il était sale, quand je le regardai, il semblait correct et maintenant je le trouve “crasseux” ! Mais il n’y a pas de laverie dans ce quartier de la ville. Je décidais donc de prendre le linge avec moi pour aller à Guemes où je le laverai à la main et le ferai sécher dans leur machine.
Je suis passée à la gare maritime pour retirer mon billet. Aucun problème,tout était réservé et payé.
Je suis retournée à l’auberge de Santander pour prendre des photos. L’apparence est misérable, il y a une grande pièce au premier étage, assez misérable aussi (voir photos du 5 étoiles)
Je suis retournée à la cathédrale que j’avais aimé la première fois que je l’avais vue. Elle était fermée et juste avant 10 heures je suis allée dans l’église qui est située dans la crypte qui elle était ouverte. La messe allait commencer ; je suis restée, considérant que c’était une action qui correspondait bien à la fin de mon pèlerinage. Ensuite je suis entrée dans la cathédrale et j’ai découvert qu’il y avait une série d’ icônes derrière le chœur. J’en ai aimé particulièrement une, la vierge de la tendresse (photo dans le poste Santander et la cathédrale)
Je suis assise sur un mur (il faudra que je me débarrasse de cette habitude, je cherche toujours un mur pour m’asseoir, le sac sur le dos) J’ai eu une longue conversation avec Alison puis me suis dirigée vers le quai pour prendre la navette de Somo et ai téléphoné au Père Ernesto pour qu’il vienne me chercher au bateau.
Cela m’a fait drôle de retourner à Guemes. Padre Ernesto m’a donné le fameux livre et je suis partie m’occuper de mes vetements. J’ai aidé Ruth à mettre la table et comme il n’y avait rien d’autre à faire et que j’avais remarqué que les grandes bouteilles d’eau étaient vides, j’en ai pris deux et suis partie les remplir à la source en bas de la colline. Je ne peux pas en porter plus de deux à la foi, j’ai donc répété l’opération jusqu’à ce qu’il soit temps de passer à table.
Quand on mangeait - Padre Ernesto, Ruth, deux volontaires que j’avais rencontré en d’autres occasions et moi - arriva un couple de français. Ils avaient fait l’autre camino (camino frances) et donnait un coup d’ œil en car vu de faire le chemin du nord l’an prochain. On a parlé des différents chemins. Ils (Marie et Max) venaient d’Arcachon, Marie était bretonne. Max était né en 1937, comme le padre et les deux volontaires, il faut donc admettre que c’était une bonne année ! Je leur ai fait ensuite, faire la visite de l’auberge et quand j’ai découvert qu’ils allaient à l’embarcadère de la navette, j’ai décidé d’aller avec eux.
Au revoir Padre Ernesto ....
mercredi 6 octobre 2010
"Santiago - Santander (Tuesday, 05/10).
"Santiago - Santander (Tuesday, 05/10).
Will continue this blog until my arrival back home - seeing that the Ploumanach lifeboat is going to organise an exercise (it is not they that have thus called this operation): 'pilgrim recuperation in Roscoff' - that must be worth reporting! For those who are not famliar with these coasts: Roscoff is on the Northern coast of Brittany half way between St Malo and Brest and a ferry port for Brittany Ferries who go between Plymouth and Roscoff.
So after a restless night I had coffee in bed again, eat some more of the remaining food, a few pieces of 'pain grille' (don't know the word in English) with salty butter and my last banana. In Santander I will not need to be out early, so I will be able to have breakfast in one of the numerous cafes.
At the bus station I rang the Hospedaje Magallanes where I had stayed with the girls, but they were 'complete', I had a bout of panic 'No roof for me! Will end up sleeping in the street', but I will ask at the bus station this evening and at a pinch I can always become a pilgrim again and stay, cheaply, at the albergue which is conveniently located both to the bus station and the Brittany Ferries terminal. Or, now I come to think of it, I could go to a 5* hotel and live it up! I wonder what they would make of me with my pack!
Anyway for now I am in the bus to Irun which will throw me out in Santander at 6h40 pm - oh what a long bus ride. However I am very appreciative of the fact that I am dry and warm because it is raining! The weather forecast is awful, not only for Galicia but for the whole of the Northern coast of Spain. And for the days to come as well! Talking to my support team yesterday, they said that in Brittany too the weather had been awful.
Advancing at high speed is also a change and seeing the not so large band along the road where I used to walk! The girls kept telling me to walk right along the edge, away from the traffic - which I did after that....
The bus ride is most interesting (when I am not nodding off!) because I know the landscape and recognise many things - the camino is quite intertwined with the road system and I remember many a time when I had to follow the nacional - this being so late in the year, today I have seen only one pilgrim walking on the nacional.....
Arrived in Santander allright, the weather became quite good in the end, a hint of sunshine, no black clouds and no rain! I found a cheap pension near both the bus station and the Estacion Maritime. No private bathroom, but I just can't be bothered to look elsewhere."
Je continue mon blog jusqu’à mon arrivée à la maison. Je vois que la station de Ploumanac’h va organiser un exercice de récupération de pèlerin à Roscoff, cela vaut la peine de le raconter. Pour ceux qui ne sont pas familiers de la cote nord de la Bretagne, Roscoff est situé à mi chemin entre St Malo et Brest et c’est un port qui accueille les ferries de Brittany Ferries qui font la navette entre Roscoff et Plymouth et aussi vers l’Irlande.
Après une nuit agitée, je prends mon café au lit (comme toujours) mange quelques restes de nourriture : des morceaux de pain grillé avec du beurre salé et ma dernière banane. A Santander rien ne m’oblige à me lever tôt, je peux donc prendre un vrai petit déjeuner dans un des nombreux cafés.
J’ai téléphoné à l’Hospedaje Magallanes depuis la gare routière ; j’y avais séjourné avec les filles, mais aujourd’hui c’était complet. J’ai eu un moment de panique: pas de chambre pour moi ! vais finir par dormir dans la rue ? ! Je peux toujours redevenir un “pèlerin” et dormir dans la modeste auberge qui est bien située entre le terminal des ferries et la gare routière. Ou pourquoi ne pas dormir dans le luxe d’un hôtel cinq étoiles !! Je me demande ce qu'ils feraient de moi avec mon sac à dos !!
Quoi qu’il en soit, je suis dans le bus qui va à Irun et qui me déposera à Santander à 18H40. Quel long voyage en bus. J’apprécie cependant le fait d’être au chaud et au sec car il pleut dehors. Les prévisions météo sont horribles, pas seulement pour la Galice mais pour toute la cote nord de l’Espagne.Et ce sera de même pour les jours suivants. Mon équipe logistique m’a dit qu’il avait fait mauvais aussi en Bretagne.
Le fait d’avancer à grande vitesse est aussi un grand changement et voir le coté étroit de la route sur lequel je marchais est étrange ! Les filles m’avaient conseillé de marcher bien contre le bord de la route, aussi loin que possible de la circulation. J’en ai tenu compte.
Le voyage en bus est intéressant (quand je ne somnole pas parce-que je connais les paysages) je reconnais beaucoup d’endroits, le camino est souvent entrelacé avec le système routier et je me rappelle le nombre de fois où j’ai du prendre la nationale. Je n’ai vu que peu de pèlerins car on est maintenant tard dans la saison.
Je suis arrivée à Santander sans souci, le temps est devenu plus clément et il ne pleut pas. J’ai trouvé une pension bon marché proche à la fois de la gare routière et de la gare maritime. Il n’y a pas de salle de bains privative mais je m’en accommode.
Will continue this blog until my arrival back home - seeing that the Ploumanach lifeboat is going to organise an exercise (it is not they that have thus called this operation): 'pilgrim recuperation in Roscoff' - that must be worth reporting! For those who are not famliar with these coasts: Roscoff is on the Northern coast of Brittany half way between St Malo and Brest and a ferry port for Brittany Ferries who go between Plymouth and Roscoff.
So after a restless night I had coffee in bed again, eat some more of the remaining food, a few pieces of 'pain grille' (don't know the word in English) with salty butter and my last banana. In Santander I will not need to be out early, so I will be able to have breakfast in one of the numerous cafes.
At the bus station I rang the Hospedaje Magallanes where I had stayed with the girls, but they were 'complete', I had a bout of panic 'No roof for me! Will end up sleeping in the street', but I will ask at the bus station this evening and at a pinch I can always become a pilgrim again and stay, cheaply, at the albergue which is conveniently located both to the bus station and the Brittany Ferries terminal. Or, now I come to think of it, I could go to a 5* hotel and live it up! I wonder what they would make of me with my pack!
Anyway for now I am in the bus to Irun which will throw me out in Santander at 6h40 pm - oh what a long bus ride. However I am very appreciative of the fact that I am dry and warm because it is raining! The weather forecast is awful, not only for Galicia but for the whole of the Northern coast of Spain. And for the days to come as well! Talking to my support team yesterday, they said that in Brittany too the weather had been awful.
Advancing at high speed is also a change and seeing the not so large band along the road where I used to walk! The girls kept telling me to walk right along the edge, away from the traffic - which I did after that....
The bus ride is most interesting (when I am not nodding off!) because I know the landscape and recognise many things - the camino is quite intertwined with the road system and I remember many a time when I had to follow the nacional - this being so late in the year, today I have seen only one pilgrim walking on the nacional.....
Arrived in Santander allright, the weather became quite good in the end, a hint of sunshine, no black clouds and no rain! I found a cheap pension near both the bus station and the Estacion Maritime. No private bathroom, but I just can't be bothered to look elsewhere."
Je continue mon blog jusqu’à mon arrivée à la maison. Je vois que la station de Ploumanac’h va organiser un exercice de récupération de pèlerin à Roscoff, cela vaut la peine de le raconter. Pour ceux qui ne sont pas familiers de la cote nord de la Bretagne, Roscoff est situé à mi chemin entre St Malo et Brest et c’est un port qui accueille les ferries de Brittany Ferries qui font la navette entre Roscoff et Plymouth et aussi vers l’Irlande.
Après une nuit agitée, je prends mon café au lit (comme toujours) mange quelques restes de nourriture : des morceaux de pain grillé avec du beurre salé et ma dernière banane. A Santander rien ne m’oblige à me lever tôt, je peux donc prendre un vrai petit déjeuner dans un des nombreux cafés.
J’ai téléphoné à l’Hospedaje Magallanes depuis la gare routière ; j’y avais séjourné avec les filles, mais aujourd’hui c’était complet. J’ai eu un moment de panique: pas de chambre pour moi ! vais finir par dormir dans la rue ? ! Je peux toujours redevenir un “pèlerin” et dormir dans la modeste auberge qui est bien située entre le terminal des ferries et la gare routière. Ou pourquoi ne pas dormir dans le luxe d’un hôtel cinq étoiles !! Je me demande ce qu'ils feraient de moi avec mon sac à dos !!
Quoi qu’il en soit, je suis dans le bus qui va à Irun et qui me déposera à Santander à 18H40. Quel long voyage en bus. J’apprécie cependant le fait d’être au chaud et au sec car il pleut dehors. Les prévisions météo sont horribles, pas seulement pour la Galice mais pour toute la cote nord de l’Espagne.Et ce sera de même pour les jours suivants. Mon équipe logistique m’a dit qu’il avait fait mauvais aussi en Bretagne.
Le fait d’avancer à grande vitesse est aussi un grand changement et voir le coté étroit de la route sur lequel je marchais est étrange ! Les filles m’avaient conseillé de marcher bien contre le bord de la route, aussi loin que possible de la circulation. J’en ai tenu compte.
Le voyage en bus est intéressant (quand je ne somnole pas parce-que je connais les paysages) je reconnais beaucoup d’endroits, le camino est souvent entrelacé avec le système routier et je me rappelle le nombre de fois où j’ai du prendre la nationale. Je n’ai vu que peu de pèlerins car on est maintenant tard dans la saison.
Je suis arrivée à Santander sans souci, le temps est devenu plus clément et il ne pleut pas. J’ai trouvé une pension bon marché proche à la fois de la gare routière et de la gare maritime. Il n’y a pas de salle de bains privative mais je m’en accommode.
mardi 5 octobre 2010
"Etappe 46: Corcubion - Cabo Fisterra (Monday, 04/10).
"Etappe 46: Corcubion - Cabo Fisterra (Monday, 04/10).
Sky almost clear - Pilgrim back to her normal good shape.---
Last day of walking! How lucky I am to finish my adventure in brillant sunshine! It is early afternoon - I am sitting on the terrasse of a restaurant overlooking the harbour of Fisterra, have just had a meal after going the 3,5 km to the Cabo Fisterra (and back, of course). Now I am waiting for the bus back to Santiago.....
Finished walking at 2280 km !
During the night it had rained very much and this morning the clothes, which we had taken off the radiator dry and warm, were clammy and even humid - so much humidity had been given off by the things which we had not been able to hang up downstairs. So I put on my newly humid shirt and it dried again during breakfast with my body heat. There was breakfast for all of us together - that is the style of the albergue, a bit like in Guemes, remember, where I was hospitalera for a week.
I left at 9 am, the weathermap had indicated showers with some sunshine and the sun has not stopped shining since she/he has come up! A very good and easy walk, the last kilometers to Fisterra along the sea front. The albergue (for the final stamp and colourful certificate) did not open until 1 pm - this was 11 am - so I sat on a wall to have a rest and do a bit of telephoning to reassure my support team from whom I had been cut off for several days. And continued, with my big pack, to the lighthouse on Cabo Fisterra. The sun had become quite hot - I was not used to this any longer - in the mountains the sun had been fairly cold recently.
At the lighthouse there were people by the busload with a few pilgrims among them - it was only when walking back that I realized that there must have been quite a few because most pilgrims unloaded their packs in their albergue or hotel and went without luggage. Not staying overnight I had nowhere to leave my things and anyway I felt going there with my pack on my back, the way I had left home, was the genuine finish to my great adventure......
Now I am sitting in the bus, lucky again because I am on the 'good' side with a view: we have been going along the sea for over an hour - a stretch marked on the road map as particularly beautiful - thank you again, Jean and Angele Serebecbere of Hendaye, for the northern coast of Spain which you ripped off your road map for me - it has been most useful and very much appreciated (as well as your coninued support!).....
Arriving in Santiago in a minute - will buy a ticket for the bus to Santander tomorrow morning and find myself a hotel near the bus station."
Le ciel est toujours clair. Le Pèlerin revient dans sa forme habituelle (bonne !)
Dernier jour de marche. Quelle chance de finir mon aventure sous un soleil radieux. C’est le début de l’après midi, je suis assise à la terrasse d ‘un restaurant qui surplombe le port de Fisterra et je viens de prendre mon repas après avoir fait les derniers kilomètres (3,5 km) vers le Cap Finisterre (Cabo Fisterra). Maintenant j’attends le bus qui me conduira à Santigo.
J’ai fini et j’ai marché 2280 km !
Il a plu beaucoup pendant la nuit et ce matin, les vetements que j’avais enlevé du radiateur car ils étaient chauds et secs, étaient maintenant moites et humides car il y avait beaucoup d’humidité qui s’était dégagée des vetements que nous n’avions pu suspendre au rez de chaussée. J’ai donc remis ma chemise humide et elle a séché avec la chaleur de mon corps le temps de prendre le petit déjeuner. Le petit déjeuner était préparé pour tout le monde, un peu comme à Gemes, souvenez vous, c’est là bas que j’ai été hospitalière pendant une semaine
Je suis partie à 9 heures, la carte météo annonçait des averses et des éclaircies mais le soleil n’a pas céssé de briller depuis qu’il s’est levé. Une marche très facile vers le cap Finisterre le long du front de mer. L’auberge (pour le tampon final et le certificat taux couleurs vives) n’ouvrait pas avant 13 heures (il était 11 heures) je me suis donc assise sur un mur pour me reposer et pour téléphoner un peu à ma “base arrière” car je n’avais pu joindre mon équipe logistique depuis quelques jours. J’ai continué avec le sac sur le dos vers le phare du cap. Le soleil était chaud, ce dont j’avais perdu l’habitude car dans les montagnes il chauffait bien moins !
Au phare il y avait des gens qui étaient arrivés par le bus, parmi eux quelques pèlerins et je me suis rendue dompte, en rentrant, qu’il n’y avait que quelques “pèlerins” car la plus part d’entre eux laissaient leur sac à l’auberge et étaient venus sans leur “charge” Ne restant pas la nuit à l’auberge, je n’avais aucun endroit pour poser mon sac et je pense que de faire le final avec le sac sur le dos, de la même manière qu’au départ de la maison, était la véritable manière de terminer ma grande aventure.
Me voila assise dans le bus, heureuse car je suis “du bon coté” pour profiter de la vue : on a longé la mer pendant une heure, un itinéraire marqué sur la carte routière comme étant pittoresque. Merci encore Jean et Angèle Serebecbere d’Hendaye pour ce morceau de carte routière que vous avez détaché de votre atlas. Il m’a été très utile et je l’ai beaucoup apprécié tout comme votre support fidèle.
On arrive à Santiago dans une minute, je vais acheter un billet pour le bus de Santander qui part demain matin et je vais rechercher un hôtel près de la gare routière.
Sky almost clear - Pilgrim back to her normal good shape.---
Last day of walking! How lucky I am to finish my adventure in brillant sunshine! It is early afternoon - I am sitting on the terrasse of a restaurant overlooking the harbour of Fisterra, have just had a meal after going the 3,5 km to the Cabo Fisterra (and back, of course). Now I am waiting for the bus back to Santiago.....
Finished walking at 2280 km !
During the night it had rained very much and this morning the clothes, which we had taken off the radiator dry and warm, were clammy and even humid - so much humidity had been given off by the things which we had not been able to hang up downstairs. So I put on my newly humid shirt and it dried again during breakfast with my body heat. There was breakfast for all of us together - that is the style of the albergue, a bit like in Guemes, remember, where I was hospitalera for a week.
I left at 9 am, the weathermap had indicated showers with some sunshine and the sun has not stopped shining since she/he has come up! A very good and easy walk, the last kilometers to Fisterra along the sea front. The albergue (for the final stamp and colourful certificate) did not open until 1 pm - this was 11 am - so I sat on a wall to have a rest and do a bit of telephoning to reassure my support team from whom I had been cut off for several days. And continued, with my big pack, to the lighthouse on Cabo Fisterra. The sun had become quite hot - I was not used to this any longer - in the mountains the sun had been fairly cold recently.
At the lighthouse there were people by the busload with a few pilgrims among them - it was only when walking back that I realized that there must have been quite a few because most pilgrims unloaded their packs in their albergue or hotel and went without luggage. Not staying overnight I had nowhere to leave my things and anyway I felt going there with my pack on my back, the way I had left home, was the genuine finish to my great adventure......
Now I am sitting in the bus, lucky again because I am on the 'good' side with a view: we have been going along the sea for over an hour - a stretch marked on the road map as particularly beautiful - thank you again, Jean and Angele Serebecbere of Hendaye, for the northern coast of Spain which you ripped off your road map for me - it has been most useful and very much appreciated (as well as your coninued support!).....
Arriving in Santiago in a minute - will buy a ticket for the bus to Santander tomorrow morning and find myself a hotel near the bus station."
Le ciel est toujours clair. Le Pèlerin revient dans sa forme habituelle (bonne !)
Dernier jour de marche. Quelle chance de finir mon aventure sous un soleil radieux. C’est le début de l’après midi, je suis assise à la terrasse d ‘un restaurant qui surplombe le port de Fisterra et je viens de prendre mon repas après avoir fait les derniers kilomètres (3,5 km) vers le Cap Finisterre (Cabo Fisterra). Maintenant j’attends le bus qui me conduira à Santigo.
J’ai fini et j’ai marché 2280 km !
Il a plu beaucoup pendant la nuit et ce matin, les vetements que j’avais enlevé du radiateur car ils étaient chauds et secs, étaient maintenant moites et humides car il y avait beaucoup d’humidité qui s’était dégagée des vetements que nous n’avions pu suspendre au rez de chaussée. J’ai donc remis ma chemise humide et elle a séché avec la chaleur de mon corps le temps de prendre le petit déjeuner. Le petit déjeuner était préparé pour tout le monde, un peu comme à Gemes, souvenez vous, c’est là bas que j’ai été hospitalière pendant une semaine
Je suis partie à 9 heures, la carte météo annonçait des averses et des éclaircies mais le soleil n’a pas céssé de briller depuis qu’il s’est levé. Une marche très facile vers le cap Finisterre le long du front de mer. L’auberge (pour le tampon final et le certificat taux couleurs vives) n’ouvrait pas avant 13 heures (il était 11 heures) je me suis donc assise sur un mur pour me reposer et pour téléphoner un peu à ma “base arrière” car je n’avais pu joindre mon équipe logistique depuis quelques jours. J’ai continué avec le sac sur le dos vers le phare du cap. Le soleil était chaud, ce dont j’avais perdu l’habitude car dans les montagnes il chauffait bien moins !
Au phare il y avait des gens qui étaient arrivés par le bus, parmi eux quelques pèlerins et je me suis rendue dompte, en rentrant, qu’il n’y avait que quelques “pèlerins” car la plus part d’entre eux laissaient leur sac à l’auberge et étaient venus sans leur “charge” Ne restant pas la nuit à l’auberge, je n’avais aucun endroit pour poser mon sac et je pense que de faire le final avec le sac sur le dos, de la même manière qu’au départ de la maison, était la véritable manière de terminer ma grande aventure.
Me voila assise dans le bus, heureuse car je suis “du bon coté” pour profiter de la vue : on a longé la mer pendant une heure, un itinéraire marqué sur la carte routière comme étant pittoresque. Merci encore Jean et Angèle Serebecbere d’Hendaye pour ce morceau de carte routière que vous avez détaché de votre atlas. Il m’a été très utile et je l’ai beaucoup apprécié tout comme votre support fidèle.
On arrive à Santiago dans une minute, je vais acheter un billet pour le bus de Santander qui part demain matin et je vais rechercher un hôtel près de la gare routière.
lundi 4 octobre 2010
Etappe 45: Olveiroa - Corcubion (Sunday, 03/10)
"Etappe 45: Olveiroa - Corcubion (Sunday, 03/10).
Weather lousy - pilgrim trying not to admit feeling lousy like the weather.---
Last night was quite awful - with a gale howling round the house and very heavy rain. Got up after most people had left, had breakfast in the little bar next door with Albert and Marion. They took off before I was ready, but eventually I caught up with them. We separated after a few kilometers - they went to Muxia and I went on the camino towards Fisterra.
It was still raining steadily and heavily, very windy - has been all morning. This has been very difficult... It rained so much and there was so much wind that I thought, maybe this is to make me realize how lucky I have been, weatherwise. I think alltogether I have not had more than 10 days of rain in the 5 months I have been 'on the road'! And then I stopped thinking and just put one foot in front of the other and concentrated on that - my feet were wet, finished the Goretex effect - then I started feeling the waterlevel rise in my boots - it is impressive how much weight you have to lug along in the shape of water filled boots - and then the demoralizing effect of the 'squelch! squelch! squelch! sound you make with each step! Then I started praying, please, let me soon be there! Let it remain flat until I get there! Neither was to be! When I came out of town it was another two kilometers and all of it uphill and some of it steeply and always the pouring rain.....
Am sitting in front of the albergue - it does not open for another three hours! - on a block of wood on a cushion and under my umbrella. Kept my pack on my back and with this I am leaning against the front door trying to keep my feet tucked under my thighs and the lot under cover of the umbrella - this is quite comfortable. And then a little black and white cat arrived and climbed all over me trying to find a place to settle - so I untucked my legs to let him sit on my lap - finally he has settled in the space between the pack, its straps and the back of my neck, thus keeping me warm. Just now he is having a wash and is giving me one too - I can feel a rough little tongue on my neck.
To get here I had to go through the twin town of Corcubion/ Cee, first through Cee, then through Corcubion as well, out the other side and up a steep hill and then a bit further - having come all this way out of town, I am not going back, so I installed myself as described above......
That was hours ago: as I was sitting there feeling sorry for myself and trying to be positive about my situation, suddenly - long before the official opening hour - the door opened behind me and I fell backwards, umbrella, pack, cat, and all, into the arms of the hospitalero who had not known I was there and was as surprised as I was!
He let me into the house - I changed and put my clothes up to dry on the electric radiator which he had switched on and stuffed my boots with newspaper. He invited me to join him for his lunch, Cauliflour with a currysauce, very eatable, preceded and accompanied by a local white whine. Although he had said that the dorm was available only after 4 pm, he let me have my sieste by which time another four pilgrims had arrived, just as drenched as I had been: the Korean girl who had had the bed next to mine the previous night, a young Portuguese man and a not so young French couple. We sat about having coffee and tea. I then disappeared into my bed to sort out my blog contributions - have not been able to write and when I was, could not send it, and still cannot, can't even telephone.
Evening meal cooked by our hospitalero Enrique:a lettuce and mushroom salad, pasta with cheese sauce, followed by yoghurt and the lot with a bottle of red wine. And off to bed where I am now.
Still raining although the weather forecast is a bit better for tomorrow..."
Temps infect ; pèlerin ne voulant pas admettre qu’elle est aussi mal fichue que le temps
La nuit dernière a été horrible avec un vent violent qui hurlait et une pluie très forte. Je me suis levée après que la plus part des gens soient partis, ai pris le petit déjeuner au bar avec Albert et Marion. Ils sont partis avant que je ne sois prête, mais je les rattraperai surement. On s’est séparés après quelques kilomètres, ils allaient à Muxia et je prenais le camino vers le Cap Finisterre.
Il pleuvait toujours sans interruption et toujours à verse, il y avait beaucoup de vent et cela a duré toute la matinée. C’était très dur ... Il pleuvait tant et il y avait tellement de vent que cela m’a fait penser à la chance que j’ai eu avec la météo : je ne pense pas avoir eu plus de 10 jours de pluie durant les 5 mois que j’ai passé sur la route... Puis j’ai cessé de penser (je dirai : j’ai posé mon cerveau - Papy vélo !) et j’ai mis un pied devant l’autre et me suis concentré sur cette action. Mes pieds étaient trempés, l’effet Goretex était terminé. Je commençais à à sentir le niveau d’eau monter dans mes chaussures et c’est impressionnant de voir quel poids vous avez à trainer quand les chaussures sont pleines d’eau, sans compter l’effet démoralisant du bruit “splash, splash, splash” que vous faites à chaque pas. Alors je me suis mise à prier, s’il vous plait, faites que j’arrive rapidement. Faites que la route soit plate jusqu’à l’arrivée. Mais cela n’a pas marché ! Quand je suis sortie de la ville il y avait une montée bien raide à franchir sous la pluie battante !!!
Je suis assise en face de l’auberge - elle n’ouvre que dans trois heures ! - sur un morceau de bois protégé par mon parapluie. J’ai gardé le sac sur le dos et suis assise contre la porte en essayant de garder mes pieds calés sous mes cuisses et le tout sous la protection du parapluie, c’est presque confortable ! C’est alors qu’un petit chat noir et blanc est arrivé et est monté sur moi puis a essayé de trouver une place pour s’installer . J’ai déplié mes jambes pour qu’il s’installe sur mes genoux mais il a fini par se nicher entre le sac, les bretelles et mon dos, me donnant ainsi un peu de chaleur. Puis il a fait sa toilette et m’a nettoyé par la même occasion, je sens sa petite langue râpeuse sur mon cou.
Pour arriver à cet endroit, j’ai traversé les villes jumelles de Corcubion/Cee, la première étant Cee. Corcubion étant de l’autre coté sur une colline escarpée.
C’était il y a quelques heures : comme je me lamentais de ma situation et tentais de rester positive, la porte s’est ouverte bien en avance sur l’horaire et je suis tombée à la renverse avec le chat, le sac et le parapluie, dans les bras de l’hospitalier qui ne savait pas qu’il y avait quelqu’un et qui a été aussi surpris que moi !
Il m’a fait entrer, je me suis changée et ai mis mes vetements à sécher contre le radiateur électrique qu’il avait allumé et ai bourré mes chaussures de papier journal. Il m’a invité à partager son repas. Des choux fleur avec une sauce au curry, c’était très mangeable surtout qu’il y avait une bouteille de vin blanc local. Bien qu’il ait dit que les dortoirs ne seraient ouverts qu’à 16 heures, il m’a laissé faire ma sieste pendant laquelle quatre autres pèlerins sont arrivée, aussi trempés que moi. Il y avait la coréenne qui était ma voisine de lit la nuit précédente, un jeune portugais et un couple de français pas trop jeunes. On s’est assis pour prendre un café puis j’ai disparu dans mon lit pour rédiger ma contribution au blog car je n’avais pas pu écrire avant et quand j’ai réussi à le faire il n’y avait plus de connexion internet ni de téléphone. Le diner a été préparé par notre hospitalier : une salade de laitue et des champignons, des pâtes au fromage, un yaourt et une bouteille de vin rouge. Puis retour au lit !
Il pleut toujours bien que les prévisions soient meilleures pour demain ...
Weather lousy - pilgrim trying not to admit feeling lousy like the weather.---
Last night was quite awful - with a gale howling round the house and very heavy rain. Got up after most people had left, had breakfast in the little bar next door with Albert and Marion. They took off before I was ready, but eventually I caught up with them. We separated after a few kilometers - they went to Muxia and I went on the camino towards Fisterra.
It was still raining steadily and heavily, very windy - has been all morning. This has been very difficult... It rained so much and there was so much wind that I thought, maybe this is to make me realize how lucky I have been, weatherwise. I think alltogether I have not had more than 10 days of rain in the 5 months I have been 'on the road'! And then I stopped thinking and just put one foot in front of the other and concentrated on that - my feet were wet, finished the Goretex effect - then I started feeling the waterlevel rise in my boots - it is impressive how much weight you have to lug along in the shape of water filled boots - and then the demoralizing effect of the 'squelch! squelch! squelch! sound you make with each step! Then I started praying, please, let me soon be there! Let it remain flat until I get there! Neither was to be! When I came out of town it was another two kilometers and all of it uphill and some of it steeply and always the pouring rain.....
Am sitting in front of the albergue - it does not open for another three hours! - on a block of wood on a cushion and under my umbrella. Kept my pack on my back and with this I am leaning against the front door trying to keep my feet tucked under my thighs and the lot under cover of the umbrella - this is quite comfortable. And then a little black and white cat arrived and climbed all over me trying to find a place to settle - so I untucked my legs to let him sit on my lap - finally he has settled in the space between the pack, its straps and the back of my neck, thus keeping me warm. Just now he is having a wash and is giving me one too - I can feel a rough little tongue on my neck.
To get here I had to go through the twin town of Corcubion/ Cee, first through Cee, then through Corcubion as well, out the other side and up a steep hill and then a bit further - having come all this way out of town, I am not going back, so I installed myself as described above......
That was hours ago: as I was sitting there feeling sorry for myself and trying to be positive about my situation, suddenly - long before the official opening hour - the door opened behind me and I fell backwards, umbrella, pack, cat, and all, into the arms of the hospitalero who had not known I was there and was as surprised as I was!
He let me into the house - I changed and put my clothes up to dry on the electric radiator which he had switched on and stuffed my boots with newspaper. He invited me to join him for his lunch, Cauliflour with a currysauce, very eatable, preceded and accompanied by a local white whine. Although he had said that the dorm was available only after 4 pm, he let me have my sieste by which time another four pilgrims had arrived, just as drenched as I had been: the Korean girl who had had the bed next to mine the previous night, a young Portuguese man and a not so young French couple. We sat about having coffee and tea. I then disappeared into my bed to sort out my blog contributions - have not been able to write and when I was, could not send it, and still cannot, can't even telephone.
Evening meal cooked by our hospitalero Enrique:a lettuce and mushroom salad, pasta with cheese sauce, followed by yoghurt and the lot with a bottle of red wine. And off to bed where I am now.
Still raining although the weather forecast is a bit better for tomorrow..."
Temps infect ; pèlerin ne voulant pas admettre qu’elle est aussi mal fichue que le temps
La nuit dernière a été horrible avec un vent violent qui hurlait et une pluie très forte. Je me suis levée après que la plus part des gens soient partis, ai pris le petit déjeuner au bar avec Albert et Marion. Ils sont partis avant que je ne sois prête, mais je les rattraperai surement. On s’est séparés après quelques kilomètres, ils allaient à Muxia et je prenais le camino vers le Cap Finisterre.
Il pleuvait toujours sans interruption et toujours à verse, il y avait beaucoup de vent et cela a duré toute la matinée. C’était très dur ... Il pleuvait tant et il y avait tellement de vent que cela m’a fait penser à la chance que j’ai eu avec la météo : je ne pense pas avoir eu plus de 10 jours de pluie durant les 5 mois que j’ai passé sur la route... Puis j’ai cessé de penser (je dirai : j’ai posé mon cerveau - Papy vélo !) et j’ai mis un pied devant l’autre et me suis concentré sur cette action. Mes pieds étaient trempés, l’effet Goretex était terminé. Je commençais à à sentir le niveau d’eau monter dans mes chaussures et c’est impressionnant de voir quel poids vous avez à trainer quand les chaussures sont pleines d’eau, sans compter l’effet démoralisant du bruit “splash, splash, splash” que vous faites à chaque pas. Alors je me suis mise à prier, s’il vous plait, faites que j’arrive rapidement. Faites que la route soit plate jusqu’à l’arrivée. Mais cela n’a pas marché ! Quand je suis sortie de la ville il y avait une montée bien raide à franchir sous la pluie battante !!!
Je suis assise en face de l’auberge - elle n’ouvre que dans trois heures ! - sur un morceau de bois protégé par mon parapluie. J’ai gardé le sac sur le dos et suis assise contre la porte en essayant de garder mes pieds calés sous mes cuisses et le tout sous la protection du parapluie, c’est presque confortable ! C’est alors qu’un petit chat noir et blanc est arrivé et est monté sur moi puis a essayé de trouver une place pour s’installer . J’ai déplié mes jambes pour qu’il s’installe sur mes genoux mais il a fini par se nicher entre le sac, les bretelles et mon dos, me donnant ainsi un peu de chaleur. Puis il a fait sa toilette et m’a nettoyé par la même occasion, je sens sa petite langue râpeuse sur mon cou.
Pour arriver à cet endroit, j’ai traversé les villes jumelles de Corcubion/Cee, la première étant Cee. Corcubion étant de l’autre coté sur une colline escarpée.
C’était il y a quelques heures : comme je me lamentais de ma situation et tentais de rester positive, la porte s’est ouverte bien en avance sur l’horaire et je suis tombée à la renverse avec le chat, le sac et le parapluie, dans les bras de l’hospitalier qui ne savait pas qu’il y avait quelqu’un et qui a été aussi surpris que moi !
Il m’a fait entrer, je me suis changée et ai mis mes vetements à sécher contre le radiateur électrique qu’il avait allumé et ai bourré mes chaussures de papier journal. Il m’a invité à partager son repas. Des choux fleur avec une sauce au curry, c’était très mangeable surtout qu’il y avait une bouteille de vin blanc local. Bien qu’il ait dit que les dortoirs ne seraient ouverts qu’à 16 heures, il m’a laissé faire ma sieste pendant laquelle quatre autres pèlerins sont arrivée, aussi trempés que moi. Il y avait la coréenne qui était ma voisine de lit la nuit précédente, un jeune portugais et un couple de français pas trop jeunes. On s’est assis pour prendre un café puis j’ai disparu dans mon lit pour rédiger ma contribution au blog car je n’avais pas pu écrire avant et quand j’ai réussi à le faire il n’y avait plus de connexion internet ni de téléphone. Le diner a été préparé par notre hospitalier : une salade de laitue et des champignons, des pâtes au fromage, un yaourt et une bouteille de vin rouge. Puis retour au lit !
Il pleut toujours bien que les prévisions soient meilleures pour demain ...
Le parapluie magique ! |
Le chat joue sur le sac à dos |
Enrique l'hospitalero |
Programme d'Ina
Ina rentre par bus sur Santiago ce lundi après midi.
Nuit sur place.
Puis bus pour Santander
Passage prévu chercher le livre là où elle a joué le rôle d'hospitalière.
Problèmes ponctuels de liaison internet/téléphone.
Les textes seront traduits pour mercredi midi. J'ai pas mal de rendez vous !!
Papy vélo
Nuit sur place.
Puis bus pour Santander
Passage prévu chercher le livre là où elle a joué le rôle d'hospitalière.
Problèmes ponctuels de liaison internet/téléphone.
Les textes seront traduits pour mercredi midi. J'ai pas mal de rendez vous !!
Papy vélo
"Etappe 44: Vilaserio - Olveiroa (Saturday, 02/10).
"Etappe 44: Vilaserio - Olveiroa (Saturday, 02/10).
Heavy clouds, but no rain, yet! - pilgrim trying to be cheerful.---
Albert and me among the last to get up - no point starting in the dark, can't understand these people. We have breakfast in the bar at 8 am - others follow our example - and are off at half past eight.
This is only a shortish etappe - 20 km - but the albergue at Olveiroa has only 20 beds, the weather forecast is bad so people shorten their etappes.
We started out together, but separated because I walk faster than he does. However soon it started to rain and I was going with my umbrella against the wind and missed one sign; where I should have turned off I went straight on - so I went back rather than going on the main road for a while in the driving rain with cars rushing past spraying even more water over me. So for a while I had Albert in front until I saw him disappear in a bar. That was something I simply could not face - stopping somewhere, wet as I was, and then having to set out again into the rain - I just wanted to arrive ('Are we very nearly there, Mummy?').
At one point I came across two young men, who had been in the same albergue last night and had overtaken me a little while ago. They had found protection from the rain in a bus shelter - I remembered how twice I had had my lunchtime picnic in a bus shelter when still walking in France.
So on I plodded and did arrive! And the albergue was open - no hospitalero yet - but one could sit inside the reception room safe from the rain. And guess who was there already? One elderly woman I did not know and the two young men I had seen in the bus shelter! Miraculously transferred. When I expressed my surprise they gave me a sign with their thumb indicating private transport. I had come across these miracles before - they can happen to people of all nationalities. The only problem, if the beds are limited and people who have struggled all day cannot get a place because 'miraculated' pilgrims get there first - and sometimes there is no alternative accomodation or someone cannot afford it.
Well, Albert showed up quite soon together with a Swiss from Berlin. Someone let us into the dorms to instal ourselves and the place filled up very quickly. The hospitalero showed up and opened a spare room with matresses on the floor.
This was only the early afternoon - still raining - had a meal in one local bar - galego soup and cozido galego - which was vegetable, mostly cabbage, soup and a cabbagy stew with several types of meat.
Sieste, and out again to the bar - still raining - and bed."
De gros nuages, mais pas de pluie... pour le moment ! Pèlerin tentant d’être joyeuse.
Albert et moi étions parmi les derniers à nous lever, pas la peine de partir quand il fait nuit, je n’arrive pas à comprendre ceux qui le font ! On a pris notre petit déjeuner au bar à 8 heures, d’autres ont suivi notre exemple et on est partis à 8 heures 30.
C’est une étape très courte de 20 km, mais l’auberge d’Olveiroa ne dispose que de 20 lits et comme les prévisions météo sont mauvaises, les marcheurs réduisent la longueur des étapes.
On est partis ensemble mais on s’est ensuite séparés car je marche plus vite que lui. La pluie a commencé très rapidement et j’ai cheminé avec mon parapluie face au vent, si bien que j’ai manqué une indication : au lieu de tourner, j’ai été tout droit ; j’ai donc fait demi tour au lieu de continuer un moment sur la grand route : avec la pluie les voitures m’éclabousseraient et j’aurai été encore plus trempée. J’ai donc eu de nouveau Albert devant moi pendant un moment jusqu’à ce qu’il disparaisse dans un bar. C’est une chose que je ne peux assumer, m’ arrêter quelque part, trempée comme je suis et avoir ensuite à repartir sous la pluie. Je veux juste arriver (“on est encore loin, maman ? ! )
A un endroit, j’ai rencontré deux jeunes hommes qui avaient été dans la même auberge que moi la nuit dernière et qui m’avaient dépassés peu avant. Ils avaient trouvé refuge dans un abri bus. Je me souviens d’avoir pris deux fois mon déjeuner dans un tel lieu pendant mon périple en France.
Je marchais donc avec peine t suis enfin arrivée ! Et l’auberge était ouverte mais il n’y avait pas d’ hospitalier. On pouvait cependant s’asseoir dans le hall d’accueil et être à l’abri de la pluie. Et devinez qui était déjà là ? Une femme âgée que je ne connaissais pas et les deux jeunes que j’avais vu dans l’abri bus. Transfert miraculeux ? ! Alors que je faisais part de mon étonnement ils me firent un signe avec le puce en l’air précisant ainsi leur mode de transport. J’ai déjà vu de tels miracles et cela peut arriver à des gens quelle que soit leur nationalité. Le seul problème est que si les lits sont en nombre limité, les gens qui ont marché péniblement toute la journée n’obtiennent pas de place à cause de ces “miraculés” qui sont arrivés les premiers. Et parfois il n’y a pas d’autre possibilité de logement ou alors les gens ne peuvent pas se l’offrir financièrement.
Bien , Albert est arrivé rapidement avec un suisse de Berlin. Quelqu’un nous a laissé nous installer dans le dortoir et l’endroit s’est vite rempli. L’hospitalier s’est montré et a ouvert une pièce de secours avec des matelas sur le sol.
Nous n’étions qu’en début d’après midi-il pleut toujours- on a pris un repas au bar du coin, une soupe typique de galice et un “cozido” de galice : des légumes, beaucoup de chou en ragout avec différents types de viande.
Sieste, nouvelle sortie au bar, il pleut toujours et dodo !
Heavy clouds, but no rain, yet! - pilgrim trying to be cheerful.---
Albert and me among the last to get up - no point starting in the dark, can't understand these people. We have breakfast in the bar at 8 am - others follow our example - and are off at half past eight.
This is only a shortish etappe - 20 km - but the albergue at Olveiroa has only 20 beds, the weather forecast is bad so people shorten their etappes.
We started out together, but separated because I walk faster than he does. However soon it started to rain and I was going with my umbrella against the wind and missed one sign; where I should have turned off I went straight on - so I went back rather than going on the main road for a while in the driving rain with cars rushing past spraying even more water over me. So for a while I had Albert in front until I saw him disappear in a bar. That was something I simply could not face - stopping somewhere, wet as I was, and then having to set out again into the rain - I just wanted to arrive ('Are we very nearly there, Mummy?').
At one point I came across two young men, who had been in the same albergue last night and had overtaken me a little while ago. They had found protection from the rain in a bus shelter - I remembered how twice I had had my lunchtime picnic in a bus shelter when still walking in France.
So on I plodded and did arrive! And the albergue was open - no hospitalero yet - but one could sit inside the reception room safe from the rain. And guess who was there already? One elderly woman I did not know and the two young men I had seen in the bus shelter! Miraculously transferred. When I expressed my surprise they gave me a sign with their thumb indicating private transport. I had come across these miracles before - they can happen to people of all nationalities. The only problem, if the beds are limited and people who have struggled all day cannot get a place because 'miraculated' pilgrims get there first - and sometimes there is no alternative accomodation or someone cannot afford it.
Well, Albert showed up quite soon together with a Swiss from Berlin. Someone let us into the dorms to instal ourselves and the place filled up very quickly. The hospitalero showed up and opened a spare room with matresses on the floor.
This was only the early afternoon - still raining - had a meal in one local bar - galego soup and cozido galego - which was vegetable, mostly cabbage, soup and a cabbagy stew with several types of meat.
Sieste, and out again to the bar - still raining - and bed."
De gros nuages, mais pas de pluie... pour le moment ! Pèlerin tentant d’être joyeuse.
Albert et moi étions parmi les derniers à nous lever, pas la peine de partir quand il fait nuit, je n’arrive pas à comprendre ceux qui le font ! On a pris notre petit déjeuner au bar à 8 heures, d’autres ont suivi notre exemple et on est partis à 8 heures 30.
C’est une étape très courte de 20 km, mais l’auberge d’Olveiroa ne dispose que de 20 lits et comme les prévisions météo sont mauvaises, les marcheurs réduisent la longueur des étapes.
On est partis ensemble mais on s’est ensuite séparés car je marche plus vite que lui. La pluie a commencé très rapidement et j’ai cheminé avec mon parapluie face au vent, si bien que j’ai manqué une indication : au lieu de tourner, j’ai été tout droit ; j’ai donc fait demi tour au lieu de continuer un moment sur la grand route : avec la pluie les voitures m’éclabousseraient et j’aurai été encore plus trempée. J’ai donc eu de nouveau Albert devant moi pendant un moment jusqu’à ce qu’il disparaisse dans un bar. C’est une chose que je ne peux assumer, m’ arrêter quelque part, trempée comme je suis et avoir ensuite à repartir sous la pluie. Je veux juste arriver (“on est encore loin, maman ? ! )
A un endroit, j’ai rencontré deux jeunes hommes qui avaient été dans la même auberge que moi la nuit dernière et qui m’avaient dépassés peu avant. Ils avaient trouvé refuge dans un abri bus. Je me souviens d’avoir pris deux fois mon déjeuner dans un tel lieu pendant mon périple en France.
Je marchais donc avec peine t suis enfin arrivée ! Et l’auberge était ouverte mais il n’y avait pas d’ hospitalier. On pouvait cependant s’asseoir dans le hall d’accueil et être à l’abri de la pluie. Et devinez qui était déjà là ? Une femme âgée que je ne connaissais pas et les deux jeunes que j’avais vu dans l’abri bus. Transfert miraculeux ? ! Alors que je faisais part de mon étonnement ils me firent un signe avec le puce en l’air précisant ainsi leur mode de transport. J’ai déjà vu de tels miracles et cela peut arriver à des gens quelle que soit leur nationalité. Le seul problème est que si les lits sont en nombre limité, les gens qui ont marché péniblement toute la journée n’obtiennent pas de place à cause de ces “miraculés” qui sont arrivés les premiers. Et parfois il n’y a pas d’autre possibilité de logement ou alors les gens ne peuvent pas se l’offrir financièrement.
Bien , Albert est arrivé rapidement avec un suisse de Berlin. Quelqu’un nous a laissé nous installer dans le dortoir et l’endroit s’est vite rempli. L’hospitalier s’est montré et a ouvert une pièce de secours avec des matelas sur le sol.
Nous n’étions qu’en début d’après midi-il pleut toujours- on a pris un repas au bar du coin, une soupe typique de galice et un “cozido” de galice : des légumes, beaucoup de chou en ragout avec différents types de viande.
Sieste, nouvelle sortie au bar, il pleut toujours et dodo !
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