vendredi 19 juillet 2013

A final word for the blog:


This Camino was an extension of my long walk three years ago. At the time I thought I had finished with the Santiago - had proved that I could do it and that was the end of that. But at the back of my mind there was always this point, this question, could I not have gone along the Camino Primitivo? Until Albert, whom I had met in Sobrado and again on the way to the Cap de Finisterre, told me that surely I could have done it (thank you, Albert). And then the idea took hold that not only I could, but I would do it. That was at the end of last year.


With it came the realization that if I would do it, I had to do it soon, or I would be too old! And so I did do it and found it much less difficult than I had expected. I feel anybody who can do the other caminos can do this one. If you are not quite young you walk more slowly, but then on the other caminos people walk at different speeds, some do 40 km a day, others 15. Often I was greeted with a great Hello by some “young” people (in their late 40s?) who either had overtaken me or mostly just started earlier, when at last I did arrive (not so late, I thought!). Thus you talk and get to know each other somewhat - you find yourselves with all sorts of people under very unusual circumstances and people adapt differently - and that makes the charm of the camino.


This camino was quite short, almost too short. That is to say, it took me a long time to get into it – somehow I should have prepared my head better and earlier beforehand. Before I realized it, I had arrived and it was finished.


The weather was not very good, especially for this camino which goes mostly along fair heights such that in rainy weather with low clouds the magnificent views are lost. And we did have a lot of rain. This made the paths very muddy or made the water cascade down the more stony ones of the steep stretches. My new breathable cape was a great disappointment – I had not taken my wonder umbrella, thinking that in the mountains I needed both sticks and therefore both hands. When later Andrea had left me her umbrella I used that in the rain and walked with one stick, using the cape only to sit/lie on during my picnics/siestas. A large bin liner which I am always carrying anyway would have served just as well.


And on the whole, although my pack was considerably lighter than three years ago, I was again carrying much more than necessary. I like to be prepared for all eventualities rather than having to ask others to help me out. However I have observed people who walked with much smaller rucksacks. Well, has anybody got scissors? they ask in the albergue. Or, may I borrow your soap (when doing the washing). So next time I will reduce my pack. For example I will not carry a mattress in case the albergue is full, I can sleep on the floor with just my inflatable cushion under my hip. Possibly find a lighter rucksack – although I very much like my present one because it is so very comfortable.


Which brings me to the question of “next time”.  If I am still alive, as Riton likes to say, and my health permitting, I will now go every year. My long walk three years ago with this year’s “extension” is one thing and finished. But I realize that it does me good to do something like this as long as possible. In Melide I met a woman from Mexico who showed me a photograph of two Dutch women, 78 and 80 years old, who were doing the Camino Francès. This inspired me and I thought why not I.
Why the Caminos de Santiago? They are there, in place you might say; they are all organized with accommodation at suitable intervals; you are not alone; if you have a problem, sooner or later someone comes along the same way and finds you; and if you have no problem even better, you may enjoy the encounters with lots of others which makes it very interesting.


So I am thinking of walking the first half of the Via de la Plata next year, probably in April or May. The Via de la Plata starts in Sevilla and goes more or less straight North to Astorga where it joins the Camino Francès  or you can join the Camino Sanabrès somewhere - have no yet worked that out.


The blog will probably come back to life every time I set off again for those of family and friends who are interested.


Conclusion: On the whole this was a very good experience in spite of the rain, wonderful landscapes, beautiful paths with very little walking on roads, the right degree of solitude and the right number of people to meet.


And a great thank-you again to Bernard who fed my texts into the blog and translated them, to Marie-Claude for looking after my mail and standing by in case of problems with my finances, to Riton for moral and emotional support, and to both Marie-Claude and Riton for coming all the way to Biarritz to pick me up and bring me home!


Voilà!


PS.  Here is an interesting website which gives lots of information on the Camino de la Plata
and on all the others as well.


A final word for the blog:


Ce Camino était l’extension de ma longue marche d’il y a trois ans. A ce moment là, je pensais en avoir terminé avec Santiago. J’avais prouvé que je pouvais le faire et c'était fini maintenant. Mais, enfoui au fond de ma mémoire, il y avait cette question lancinante : aurais je été capable de faire le chemin primitif ? Jusqu’à ce qu’Albert que j'avais rencontré à Sobrado et ensuite sur le chemin du Cap Finisterre, me dise que surement j’aurai pu le faire (merci Albert) Et alors l’idée a pris forme, non seulement j’en étais capable, mais j’allais le faire. C’était à la fin de l’an dernier.
Et vint la prise de conscience que je si le faisait, je devais le faire bientôt, sinon je serai trop vieille ! Et alors je l’ai fait et l’ai trouvé bien moins difficile que je ne le craignais. Je suis persuadée que tout ceux qui peuvent faire les autres itinéraires peuvent le faire aussi. Si vous n’êtes plus toute jeune, vous marchez plus lentement ; sur les autres chemins les gens se déplacent à des vitesses différentes, certains font 40 km par jour, d’autres 15. En arrivant le soir, j'étais souvent saluée par des “jeunes” (la quarantaine !!) qui soit m’avaient doublée ou la plus part du temps étaient partis plus tôt. Ainsi vous parlez, apprenez à vous connaître. On se trouve avec toute sorte de gens, dans des circonstances inhabituelles, les gens s’adaptent et cela fait le charme du Camino.
Ce Camino primitivo était assez court, presque trop court. Cela veut dire que j’ai mis du temps pour m’immerger, j’aurais du mieux préparer mon esprit et aussi plus en avance. Avant que je m’en rende compte, j'étais arrivé et j’avais fini.
La météo n’a pas été clémente, en particulier quand on est sur ce chemin qui serpente la plus part du temps sur de belles hauteurs si bien que lorsque le temps est à la pluie, on ne voit rien du magnifique paysage. Cela rend les sentiers très boueux et fait couler des cascades le long des sentiers caillouteux des pentes escarpées. J’ai été très déçue par ma nouvelle cape “respirante”, j’avais omis de prendre mon merveilleux parapluie, pensant que dans les montagnes j’avais besoin de deux bâtons de marche donc de deux mains ! Quand André m’a laissé son parapluie, je l’ai utilisé sous la pluie et marchais alors avec un seul bâton n’utilisant la cape que pour m’asseoir ou m’allonger pour les siestes après les repas. Un grand sac poubelle aurait eu le même effet.
Dans l’ensemble, bien que mon sac soit considérablement plus léger qu’il y a trois ans, je transportais encore plus qu’il n'était nécessaire. Je préfère être prête à faire face à toute éventualité plutôt que de demander aux autres de m’aider. Cependant j’ai observé des personnes qui marchaient avec des sacs plus petits. Bien, quelqu’un a t il des ciseaux ? demandent ils dans une auberge ; ou, puis emprunter votre savon (quand on fait la lessive) Donc, la prochaine fois je réduirai mon sac ! Par exemple, je ne prendrai pas de matelas au cas où l’auberge serait complète, je peux dormir par terre avec seulement mon oreiller gonflable sous les hanches. Je pourrai peut être trouver un sac plus léger, bien que j’apprécie beaucoup celui que je possède car il est très confortable.
cela amène la question de “la prochaine fois”. Si je suis toujours en vie, comme aime à le dire Riton, et si ma santé le permet, je partirai chaque année. Mon long périple d’il y a trois ans et l’extension de cette année est une chose, terminée maintenant. mais je m'aperçois que cela me fait du bien de faire quelque chose de semblable aussi longtemps que je le pourrai. A Melide, j’ai rencontré une femme de Mexico qui m’a montré la photo de deux hollandaises de 78 et 80 ans qui parcouraient le chemin des français. Elles m’ont inspirées et je me suis dit, pourquoi pas ?
Pourquoi les chemins de St Jacques ? Ils sont là, installés bien organisés avec le gîte et le couvert à intervalles réguliers,; vous n’êtes pas seuls, si vous avez un souci, tôt ou tard quelqu’un arrivera sur le même chemin et vous trouvera ; et si vous n’avez aucun problème, c’est encore mieux, vous pouvez prendre plaisir des rencontres des autres personnes ce qui rend ce périple très intéressant.
Je pense donc marcher sur la moitié de la Via de la  Plata, l’an prochain, probablement en avril ou mai. Le Via de la Plata part de Seville et se dirige plus ou moins directement vers le nord en direction d’Astorga où il rejoint le chemin des français , vous pouvez aussi joindre le Camino Sanabrès je ne sais trop où, n’ayant pas approfondi le sujet.
Le blog reviendra probablement à la vie à chaque fois pour ceux de ma famille et de mes amis qui sont intéressés.

Conclusion
dans l’ensemble ce fut une bonne expérience en dépit de la pluie, de merveilleux paysages, de beaux sentiers et peut de marche sur la route. Le juste degré de solitude et le bon nombre de personnes à rencontrer.
Un grand merci encore à Bernard qui nourrit mon blog des textes que je lui adresse en anglais et les traduit, à Marie Claude qui prend soin de mon courrier et est prête au cas où il y ait un souci financier, à Riton pour le support moral et émotionnel et à Riton/ Marie Claude qui sont venus me chercher à Biarritz et me ramener à la maison.

Voila!

Un lien intéressant sur le Camino de La Plata et sur les autres chemins aussi






Return to Ploumanac’h 23-24-25/06


So on Sunday, June 23rd , we went to see Jean-Marc and Cathy Barrère in Labenne. Jean-Marc is president of the Capbreton lifeboat station - he and his wife put me up three years ago when I was on my way to Santiago. We had a long talk over coffee, amongst other things about their recent holiday in Bali with their daughter Alexandra who is working in Australia at the moment. She shared her room with me three years ago. Here you have their photo in Bali because, would you believe it, I forgot to take a photograph of them with us.


Slowly we made our way up North through the “Landes” - pine forests as far as the eye can see and roads in straight lines - what a vast country this is! – to Arcachon (La Teste de Buch to be exact) to see Simone and Daniel Malbert, both now ex-Arcachon-Lifeboat – he “patron” and mechanic, she seaman or –woman rather. They too put me up three years ago and now the three of us stayed at their house! We had a lot to talk over a large meal; bed quite late. Up fairly early, breakfast followed by cherry-picking and then a visit to the Pyla dune, the highest in Europe (could you find us a link, please, Bernard)

http://www.dune-pyla.com/

; that was something I had not had three years ago; walked along the foot of the dune but did not take the time to go up. Very impressive! There are stairs now, but sand keeps covering them up and I noticed that one segment, probably the original bottom one, was lying in the forest near the dune (forgot, of course, to take a photograph of that!) because it had been swallowed up by the dune. Almost everybody takes the stairs to go up, but to go down most people “slide” down on their feet.


On to a beach the name of which I have forgotten with signs explaining the way the dunes advance inland. And after a very substantial lunch Simone and Daniel took us to their favourite beach on the Arcachon basin for collecting shell fish – this made our way out very easy. Beautiful weather and a lot more of the “landes” with their never ending stretches of pine forests.


And so to Montalivet to Nicole and Jeannot Peisino. He is president of the local SNSM station - lacking ports all the way between the mouth of the Garonne and Capbreton, the SNSM is responsible for rescue on the beaches along that stretch of coast. Nicole and Jeannot put me up three years ago and last year they came to see me in Ploumanac’h. When I first stayed at their house she carefully closed the shutters of my East facing room with the result that I slept late – obviously in need of sleep – when normally I tried to do most of my walking in the morning before it became so very hot. So to make up for the “lost” time she took my parcel (of stuff to be sent back) to the post office and kept my pack to deliver it to me at my arrival at my next stop in Hourtin.


During our evening together Nicole received a telephone call from the nursing home, where her Mother had been staying for some time and now was on the brink of death, that she had passed away. This cast a shadow of sadness over the rest of what had been a particularly pleasant evening and somewhat sped up our departure the following morning.


A long haul all the way home. We took the ferry across  from the Pointe de Grave to Royan and then to the motorway at Saintes. Stopped at some service station to feed the car and ourselves – great disappointment because the restaurant was being rebuilt and the only food to be had was some hamburger type meals which you could heat in a microwave oven – not very good. And then at last I suggested that I take the wheel - Marie-Claude had driven up to now. After only about one hour I began to feel quite tired and came to when the wheels of the car hit the strip of rough surface which, on modern motorways, separates the emergency lane from the lanes where you drive – must have dozed off at the wheel! The others had been nodding off too, so that jolted all of us back to consciousness. I had been tired generally from my long walk and in addition I had not had my usual nap after my meal - this I normally make certain to have before I take the wheel again when travelling! So Marie-Claude, who takes very few brakes when travelling and never has a siesta, took over again at the next rest place.


At one point we decided to pay a quick visit to a friend of Marie-Claude’s, Bernard, who lives in the middle of nowhere near Paimpont.  Had a good meal in a restaurant in the middle of Paimpont and finally on to arrive home chez Marie-Claude at 10 pm. There of course we had a drink with her friend and house-and-cat-sitter, Guy-Eric, to wind down a bit and just the remaining two of us on to chez Riton for a final night cap and a thought of thanks that we made it home safely. Phew!




Return to Ploumanac’h 23-24-25/06




Donc, le dimanche 23 juin nous sommes partis voir Jean Marc et Cathy à Labenne. Jean Marc est le président de la station de Cap Breton. Sa femme et lui m’avaient hébergés il y a trois ans sur mon périple vers Santiago. On a longuement parlé de choses et d’autres devant un café  et en particulier de leurs récentes vacances à Bali avec leur fille Alexandra qui travaille en Australie en ce moment. Elle avait partagé leur chambre avec moi il y a trois ans. Vous trouverez une photo d’eux à Bali, car, croyez moi ou non, j’ai omis de les prendre en photo !
On fait route nord, doucement en traversant les Landes, des forets de pains aussi loin que porte le regard et des route toutes droites, quel pays ! En route vers Arcachon, La teste de Buch pour être exact, pour rendre visite à Simone et Daniel Malbert, tous les deux des anciens du bateau de sauvetage d’Arcachon. Lui, patron et mécanicien, elle, canotière ou plutôt épouse. Eux aussi m’avaient hébergée il y a trois ans et nous voici maintenant tous les trois chez eux ! On a beaucoup parlé devant un repas copieux ; on a été au lit assez tard. Debout de bonne heure, petit déjeuner suivi ce cueillette de cerises suivie d’une visite à la dune du Pyla, la plus haute d’ Europe.
Il y a trois ans j’avais marché au pied de la dune mais n'étais pas montée au sommet. très impressionnant ! Maintenant il y a des escaliers, mais le sable continue de les recouvrir et j’ai remarqué qu’une partie, probablement  la première partie mise en place, était dans la foret près de la dune. (et bien sur j’ai omis de prendre une photo !) car elle avait été avalée par la dune.  Presque tout le monde prend les escaliers pour monter, mais pour descendre, la plus part des gens se laissent glisser.
Nous sommes allés ensuite sur une plage dont j’ai oublié le nom. Il y avait des panneaux qui expliquaient comment la dune avance vers l'intérieur des terres.
Et après un autre repas copieux, Simone et Daniel nous ont conduit vers leur plage favorite sur le bassin d’Arcachon pour ramasser des coquillages. Cela a rendu notre départ plus facile. Beau temps et encore des “Landes” avec leurs forets de pins qui n’en finissent pas.

Et comme cela jusqu’à Montalivet chez Nicole et Jeannot Peisino. C’est le président de la station locale de la SNSM, à cause du manque de ports entre l’embouchure de la Garonne et Capbreton, la SNSM est responsable des secours sur les plages le long de cette portion de cote. Nicole et Jeannot m’ont ramené trois ans en arrière et l’an dernier ils sont venus me rendre visite à Ploumanach. La première fois que je suis venue chez eux, Nicole avait pris soin de fermer les volets de ma chambre, orientée est, avec comme résultat un réveil tardif - bien évidemment j’avais besoin de dormir - alors que j’avais pour habitude de faire la plus grande partie de ma marche le matin avant qu’il ne fasse trop chaud. Pour compenser ce “temps perdu” elle avait déposé mon colis composé de diverses choses à renvoyer, à la poste et conservé mon sac à dos pour me le déposer à la prochaine étape à Hourtin.
Durant la soirée passée ensemble, Nicole a reçu un appel téléphonique de la maison de retraite dans laquelle sa mère séjournait depuis un moment et s'éteignait progressivement. L’appel annonçait son décès. Cela a jeté une ombre de tristesse sur ce qui avait été une soirée agréable et a accéléré notre départ le lendemain matin.
Un long trajet pour rentrer. On a pris le ferry de la pointe de Grave vers Royan puis l’autoroute vers Saintes. Un arrêt dans une station service pour remplir le réservoir et nous alimenter.  Une déception car le restaurant avait été reconstruit et la seule nourriture qui était servie était de type Hamburger que vous deviez réchauffer dans le four micro ondes, c’est pas terrible !
Là j’ai suggéré que je prenne le volant car Marie Claude avait conduit depuis le départ. Et après seulement une heure je commençais à me sentir fatiguée et vint le moment où les roues de la voiture ont pris contact avec la bande rugueuse qui, sur nos autoroutes modernes, délimite la jonction avec la bande d'arrêt d’urgence. J’avais du somnoler au volant. Les autres s'étaient aussi endormis et cela nous a complètement réveillé. J'étais fatiguée de mon périple et là, en plus, je n’avais pas eu mon petit somme après le repas ce que je fais toujours avant de reprendre le volant quand je voyage. Donc, Marie Claude qui n’avait fait que de petits arrêts pendant la conduite et qui n’avait pas fait de sieste, a repris le volant à l’aire de repos suivante.
A un moment donné on a décidé de rendre visite à Bernard, un ami de Marie Claude qui vit au milieu de nulle part près de Paimpont. on a fait un bon repas au restaurant au centre de Paimpont et on est enfin arrivés chez marie Claude à 22 heures. Là on a bu un verre avec son ami - qui gardait accessoirement le chat -  Guy Eric, pour se détendre un peu et ensuite arrêt chez Riton pour nous deux pour terminer la nuit, heureux d'être arrivés à bon port. OUF

Dernières photos sur le chemin du retour



Riton, Simon,Daniel et Marie Claude

Dune du Pyla

Riton et Simone Malbert


Bernard, Riton et Marie Claude

Guy-Eric, Marie Claude et Riton
Jean Marc Cathy et Alexandra à Bali

lundi 24 juin 2013

Last Day  22/June/2013

Am lying on my bed in the hotel Marie-Claude booked for the three of us, surfacing after my second sleep - waiting for my  coffee to cool down - I made it with the last bit of instant coffee in my pack.....

Last night as I came down to the platform in the estacion de autobuses, all the places on the benches were taken; so I lay my pack flat on the ground and sat on it - might have sat on my little inflatable cushion, but I do not think I could have got up from the floor without having to get on all four - did not want to present this spectacle to the public.

So when the bus came I rose from my pack with what I thought was reasonable ease (did not fall back having to start again, for instance), when I caught the amused gaze of an elderly lady who had been sitting on the bench. As we were queueing to have our packs put into the hold we talked a bit - she was French from Biarritz, had been doing a bit of the Camino Frances. Our seats were at oposite ends of the bus, but whenever the bus stopped to let us out we exchanged a smile, half asleep.

And when, after a very uncomfortable night we arrived in Irun, she told me that her son was picking her up in his car - could they give me a lift to Biarritz. Oh yes! How wonderful! And another couple came as well with their cases. They had come on the train to Irun and found that their train did not connect with the French train and they needed to go the 2 km or so to Hendaye where no taxi would take them - too short a run.

Thus I found myself in the Cafe de la Gare in Biarritz at 7:30 am! Sitting in a corner hooked up to a socket to recharge my telephone while trying to raise Marie-Claude or Riton who would not answer! I wanted to know the name of the hotel, so that I could instal myself and recover frpm the terrible night on the bus. Kept trying every quarter of an hour- to no avail!
They probably had packed their phones at the bottom of their bags at the bottom of the boot of the car! Or left them at home! But surely not both of them!

In the end, shortly after 10:00h Riton rang wanting to know where I had got to! The hotel was only a 10 minute walk from the station. "It is full, nowhere to put any luggage and you are entitled to your room only after 3 pm! However go and see how things are with the chamber maid - she may let you put your pack in your room."

Not only did she, but my room was ready and I could have it immediately! So here I am beautifully refreshed; have gone to sleep twice; had a bite to eat (the bocadillo I had bought in Santiago), slept for half an hour, telephoned around to plan for the next three days and went to sleep again - for a whole hour this time and found it very difficult to surface...

Today I will take one photograph of Riton and Marie-Claude when they arrive and that will be it.....

PS Took a second photo when we had a well earned beer in front of  our rooms (this is a cheap hotel!).

Sent from my Sony Xperia U d'Orange



Last Day  22/June/2013

Dernier jour

Je suis allongée sur mon lit dans l’hôtel que Marie Claude a réservé pour nous trois, je fais surface après ma deuxième sieste, attendant que mon café refroidisse. Je l’ai concocté avec les tous derniers restes de mon café instantané.
Hier au soir, alors que je venais de descendre sur le quai de la station de bus j’ai du poser mon sac sur le sol et m’asseoir dessus car tous les bancs étaient occupés. J’aurai pu m’installer sur mon petit coussin gonflable, mais je n’y ait pas pensé..
Donc, quand le bus est arrivé, j’ai soulevé mon sac de manière assez facile (pour le moment, je ne suis pas tombée en arrière et n’ai pas du recommencer !) C’est alors que j’ai remarqué le regard amusé d’un femme âgée qui avait pu avoir une place sur le banc. On a un peu parlé en attendant notre tour pour mettre les sacs dans la soute. C'était une française de Biarritz qui avait fait une petite partie du “chemin français”. Nos sièges étaient situées aux extrémités opposées du bus, mais quand il s’est arrêté, on a échangé un sourire, à moitié endormies.
Et quand, après une nuit très inconfortable, nous sommes arrivées à Irun, elle m’a dit que son fils venait la chercher en voiture et qu’il pouvaient m’offrir une place pour aller à Biarritz. Oh oui ! C’est merveilleux. C’est alors qu’est arrivé un autre couple, avec leurs bagages aussi. Ils étaient arrivés en train à Irun et on appris que leur train n’avait pas de connection avec le train français et qu’ils devaient faire 2km environ pour aller à Hendaye et qu’aucun taxi ne voulait les prendre car la course était trop courte.
Me voila donc arrivée dans le café de la gare de Biarritz, il est 07h30. Je suis dans un coin, accrochée (!) à une prise électrique pour recharger mon téléphone en essayant de joindre Marie Claude ou Riton qui ne répondent pas !! J’aimerai connaître le nom de l’hôtel, comme cela je pourrai m'installer et récupérer de la terrible nuit passée dans le bus. J’ai tenté de les joindre en appelant tous les quart d’heure,mais ils n’étaient pas disponibles … Ils avaient du mettre leur téléphone au fond de leur bagage et leurs sacs au fond du coffre de la voiture !  Ou peut être les avaient ils laissés à la maison ! Mais peut être pas les deux !!
Enfin, peu près 10 heures, Riton a téléphoné pour savoir où j’étais arrivée ! L’hôtel n’était qu’à 10 mn a pied de la gare.
“C’est complet, pas d’endroit pour mettre le moindre bagage et vous ne devez avoir la chambre qu’à partir de 15 heures !  Je vais cependant voir où cela en est avec la femme de chambre et elle voudra peut être bien que vous mettiez votre sac dans la chambre “
Elle a bien voulu et en plus la chambre était prête, j’ai donc pu en disposer immédiatement.
M’y voila, bien rafraîchie ; ai été dormir deux fois, ai mangé le bocadillo acheté à Santiago, ai dormi une demi heure, téléphoné pour programmer les trois prochains jours et suis retournée dormir, cette fois ci pour une heure et j’ai du mal a émerger …
Aujourd’hui je prendrai une photo de Marie Claude et riton quand ils arriveront et ce sera tout.
PS : J’ai pris une deuxième photo quand nous avons bu, en face de notre chambre (c’est un hôtel bon marché)  une bière bien méritée.....


samedi 22 juin 2013

Day 21  Santiago all day - departure towards Irun at 18:00h

Am sitting at the estacion de autobuses (I love the word!) - 30 minutes before taking the bus to Irun.

This has been a wonderful day! Woke up latish (7:30)  to no rain and promptly went back to sleep. Awake again at 8 am, made myself a coffee which I had in bed while vaguely noting in my little block the photos I have taken - I had done that during the first days and then never found the time for an update.

Since I did not have to clear my room till 12 o'clock I thought I would make the most of the availability of a bed, almost finished my photo list, packed in a leisurely way, deposited my pack in the baggage room of the pension and went out just before 11 am.

It had occurred to me (during the night) that I had found again and again in  Santiago people I had met several times on the Camino - we talked for a while and went our separate ways. Often I had been referring to someone in my blog without knowing his or her name or ever taking their photograph - and even here in Santiago I did not think to do so. Yesterday I came across Abel from Hungary whom I had first met in Padron - he had left me behind several days ago and was just passing in front of the cathedral starting his walk to the Cabo de Finisterre - quick talk, pleased to see each other - no photo! 

Until today!

Walkabout in beautiful sunshine and, arrived next to the cathedral, I ran into a Breton couple from Josselin whom I had been introduced to in the Monte Gozo albergue by the little Frenchman from Nantes - Hola! Where have you sprung from! - a little more talk, I am Germaine, this is Henri! and a photo, taken by the young man who had so bitterly complained about the kitchen without utensils in Melide - he is from Finland - and then I omitted to take His photo!

Germaine and Henri had heard that today there will be the botafumeiro-ceremony(is that what you would call it?) after mass.
http://www.youtube.com/watch?v=My7LfjFXL4E
 So I go in - the botafumeiro is in place - there is a service going on - there are plenty of places to sit - it is only just after 11. So I sit anyway, resign myself to sit through this mass and then through the pilgrims' mass (which is always at 12 o'clock) as well, just to see the botafumeiro in action again, and there they are getting it ready after this mass! Nothing to do with pilgrims! And I was right there comfortably seated and could film it all and watch! My film is of course better than any I have seen on the internet.....,

On to my little restaurant for a belated breakfast and a look-in at a bookshop. "Iiina! Where have you sprung from? When did you arrive in Santiago?" that was Edson, the Brazilian, who had started his camino in Munich and whom I had come across several times, after Valdedios, then Oviedo..... So I took my photo of him there and then, but it did not come off - still I am so pleased I thought of it and will keep it anyway!

On to the steps leading to the South entrance of the cathedral on the Praza das Praterias - there was a concert going on - what luck when I needed something pleasant to kill some of the time till the departure of my bus. When I arrived a small string orchestra was playing. To be replaced later by an orchestra of brass or rather general wind instruments, joined finally by two opera singers. 

All the while - ie between pieces of music - people came to sit on the steps and went. And there,  who was coming up the stairs right next to me and did not even see me?! The German/Canadian couple who had been at an albergue with me on several occasions. I had often thought of them and imagined them gone. There again,  I had first met them when, after the long and difficult walk over the top, I arrived at 8:30pm to get the last bed in Berlucedo; and then again and again - Rita and Geral (without a d!).

After a little music for them (I had been listening for ages!)  we went to their favourite haunt of a bar and they invited me for a drink "sol y sombra" - a mix of two kinds of brandy, white and yellow, which - I am told - Spaniards regularly have after a meal, somewhat like a pousse-cafe in French. Rita lives in Stuttgart and Geral in Montreal - what a life for a couple! The meet several times a year.....  Long palaver about caminos, photo taken by the waiter ( with their camera - so I have to wait before getting it), exchange of e-mail adresses - oh, I have been to Brittanny!

And I am on my way to a last sit on the Praza do Obradoiro in the sunshine and a bite to eat; to my pension to pick up my pack and a 20 minute walk to the estacion de autobuses - see above! What is a 20 minute walk anyway?!

WHAT A DAY TO FINISH MY STAY IN SPAIN! Don't you agree?! Am I lucky?!

Day 21  Santiago all day - departure towards Irun at 18:00h
Je suis assise à la gare routière (j’aime le mot en espagnol), 30 minutes avant de prendre le bus pour Irun. Ai passé une merveilleuse journée. Me suis réveillée tard (07h30), pluie, donc retour rapide au lit. Nouveau réveil à 8 heures, me confectionne un café que je déguste au lit tout en notant un peu, sur mon petit carnet, la légende des photos que j’ai pris. Je l’avais déjà fait les premiers jours mais n’avais plus jamais trouvé le temps de continuer la mise à jour.
Comme je n'étais pas obligée de quitter ma chambre avant midi, j’ai pensé que je devais passer le plus de temps possible au lit, ai mis la liste des photos à jour, fait tranquillement mes bagages et les ai déposés dans le local de la pension et suis sortie juste avant 11 heures.
Il m’est venu à l’esprit (pendant la nuit) que j’avais rencontré, encore et encore des personnes que j’avais côtoyé  plusieurs fois sur le sentier. On parlait un moment et on continuait chacun de son coté. J’ai souvent fait référence sur mon blog à des personnes sans connaître leur nom ni avoir de photo d’eux. Et même ici à Santiago, je ne pense pas le faire. Hier, j’ai rencontré Abel de Hongrie, je l’avais rencontré pour la première fois à Padron , il m’avait laissé derrière lui il y a plusieurs jours et là, il passait juste en face de la cathédrale, démarrant sa marche vers le Cap Finisterre. On a parlé rapidement et on était contant de se revoir - pas de photo. Jusqu’à aujourd’hui !
Ballade sous le beau soleil et en arrivant près de la cathédrale, je rencontre un couple de bretons originaires de Josselin auquel j’avais été présentée à l’auberge de Monte Gozo par le petit français de Nantes. Hola ! D’où venez vous ? Une petite discussion, je m’appelle Germaine et voila Henri ! Une photo prise par le jeune homme qui s'était si amèrement plaint de l'absence d’ustensiles de cuisine à Melide - Il est finlandais - et là, j’ai oublié de le prendre en photo. Germaine et Henri avaient entendu dire qu’il y aurait une cérémonie de l’encensoir après la messe.
Je suis donc entré dans la cathédrale, le botafumeiro était en place, la messe était en cours mais il y avait beaucoup de places pour s’asseoir. (il est juste 11 heures passées) . Je me suis assise quand même, résignée à suivre cette messe puis celle des pèlerins qui se déroule toujours à midi, cela pour voir de nouveau l’encensoir en action. Ils le préparent après la messe sans s’occuper des pèlerins ! Et me voila confortablement assise et j’ai pu filmer toute la cérémonie et regarder à mon aise. Mon fils est bien sur meilleur que tout ce que j’ai vu sur le net ….(en attendant son film, regardez le lien de You Tube  - Papy vélo !!!)
Retour à mon petit restaurant pour un repas tardif et un coup d’oeil dans une librairie. “IINA ! D’où arrives tu ? Quand es tu arrivée à Santiago ? “ C’était Edson, le brésilien qui avait commencé son chemin à Munich et que j’avais croisé à de nombreuses reprises : Valdedios, Oviedo...Je l’ai donc pris en photo séance tenante, n’ai pas réussi la photo mais vais quand même la garder car je suis contente de penser à lui. Sur les marches menant à l’entrée sud de la cathédrale, sur la Praza das Praterias - se déroulait un concert (photo) quelle chance alors que j’avais besoin de quelque chose d’agréable pour attendre l’heure de départ de mon bus. Quand je suis arrivée c’était un petit orchestre de cordes qui jouait. Il a été suivi par un orchestre de cuivres et d’instruments à vent et rejoint enfin par deux chanteurs d’opéra. Tout le temps -c’est à dire entre les morceaux de musique- les gens arrivaient pour s’asseoir sur les marches et repartaient ensuite. Et là, qui vient s’asseoir près de moi sur les marches sans me reconnaître ? ! Le coupe germano canadien qui avait été à de multiples occasions avec moi dans des auberges. J’avais souvent pensé à eux et avais pensé qu’ils étaient repartis. là encore, je les avais rencontrés lorqu’ après une longue et difficile marche vers le sommet, j'étais arrivée à 20 h 30 pour avoir de justesse le dernier lit à Berlucedo ; et encore et  encore. Ils se nommaient Rita et Geral. Après un peu de musique on a été vers leur bar de prédilection et ils m’ont invité à prendre une verre de “sol y sombra”, mélange de deux sortes de brandy, blanc et jaune qui, selon mes sources, les espagnols prennent souvent après leur repas, un genre de “pousse café” en français.
Rita vit à Stuutgart, Gerla à Montréal, quelle vie pour un couple ! Ils se rencontrent plusieurs fois par an … Une longue discussion à propos du camino, des photos prises par le serveur avec leur appareil ; je vais devoir attendre de les recevoir. Échange d’adresses mèl et “oh, j’ai déjà été en Bretagne :
Je suis en route vers ma dernière pause sur la Praza do Obradoiro sous le soleil, et je grignote un peu. Retour à la pension pour prendre mon sac et 20 mn de marche vers la gare routière. Qu’est ce que c’est 20 mn de marche ? !!!
QUELLE BELLE JOURNÉE POUR FINIR MON SÉJOUR EN ESPAGNE, QU’EN PENSEZ VOUS ? SUIS JE CHANCEUSE.



Germaine et Henri
Edson
Gerald et Rita
Dernier moments au soleil sur la Plaza do Obradoiro

vendredi 21 juin 2013

Day 20   Monte do Gozo - Santiago  4 km

Am sitting in the unpretentious little restaurant I discovered three years ago, right next to the cathedral - no tourists here. It does not look interesting from outside - not inside either. Had a long siesta and am having a delicious coffee. And the place is empty (4 pm) and the owners are playing cards with a friend/customer just as they did three years ago!

Outside the rain is coming down in buckets! How lucky I have been again! As usual I was one of the last to leave the albergue just as the sun was coming up (7:45 h - you have to be out by 8 am).  Long haul into Santiago. Straight into the cathedral to see if anybody would stop me with my big pack. No problem! Generally I have the impression there are fewer people about - maybe the fact that 2010 was a "Holy Year" did increase the number of pilgrims!
 
I came across mass in a side chapel with the priest holding (?) his serman in Portuguese - Portuguese which I understood, not Portuguese from Portugal - he was Brazilian. This was confirmed when he co-celebrated the pilgrims' mass two hours later with an English, Italian and German priest in addition to the Spanish priest.

I got my Compostela - the document confirming that I had done my camino, my pack still on my back - I do not notice it any longer. Telephoned my Pension of three years ago to find myself a room and got rid of my pack at last. 

Next step the Estacion de Autobuses to see how I can get back: Marie-Claude has booked two rooms in a hotel in Biarritz - apparently the prices there were much better than elsewhere in the area. So I will take a bus to Irun - arriving at 7 am - and start walking towards home, the opposite I came three years ago! 

Then a walkabout in the sunshine, taking photographs; running into some people I knew from the camino; discovering more sewage/and other systems' covers with religious symbols. And back to my pension to eat the piece of empanada
https://en.wikipedia.org/wiki/Empanada
 which has been living somewhere in my pack for the past two days, washed down by the remaining red wine and followed by a good sieste (see above). And waking up to a complete change of weather!

What does one do when it rains? Tourist office, cathedral, museum, a bite to eat in my little restaurant, and into bed where at least it is warm. Yes, I am somewhat lost, finished my camino which gave me a purpose every day, no question. Back to every day life - that will not be a problem, once I am home......

PS 

When Roberto packed his Rucksack this morning he showed us his beautiful new walking boots which he has been carrying on his back ever since he started his camino. By the way Roberto lives in Madrid.

Day 20   Monte do Gozo - Santiago  4 km
Je suis assise dans un restaurant sans prétention que j’avais découvert il y a trois ans, il est tout près de la cathédrale. Il n’y a pas de touristes ici, car il n’offre pas d'intérêt vu de l'extérieur et de l'intérieur non plus !J’ai fait une grande sieste et je déguste un excellent café. L'endroit est vide, il est 16 heures, et les propriétaires jouent aux cartes avec des habitués juste comme ils le faisaient il y a trois ans. Dehors, la pluie tombe à verse. Comme j’ai de la chance, comme toujours. Selon mes habitudes, j’etais une des dernières à quitter l’auberge alors que le soleil se levait (07h45 - vous devez avoir quitté l’auberge à  08h00) Grande ballade dans Santiago. Suis allée directement à la cathédrale voir si quelqu’un m'arrêterait car je portais mon sac. Aucun problème. Il me semble qu’il y a moins de monde ici ; c’est peut être parce qu'en 2010 c'était une année sainte, ce qui avait augment le nombre de pèlerins ! Je suis arrivée pendant une messe durant laquelle le prêtre faisait son sermon en portugais - un portugais que je comprenais, pas le portugais du Portugal,- car il était brésilien. Cela me fut confirmé quand il a concélébré la messe des pèlerins deux heures plus tard en ajoutant une prière en anglais, italien et allemand ,, à la prière en espagnol..
J’ai obtenu ma Compostela, ce document qui prouve que j’ai fais le “camino” en ayant le sac toujours sur le dos- je ne sens plus que je le porte maintenant !  J’ai téléphoné à la pension dans laquelle j’avais séjourné il y a trois ans et suis maintenant dans ma chambre et me suis enfin débarrassé de mon sac. Prochaine étape la station de bus pour voir comme je pouvais rentrer.
Marie Claude a réservé deux chambres dans un hôtel de Biarritz -où les prix semblent plus accessibles que dans les villes des alentours je prendrai donc un bus pour Irun, arriverait à 7 heures du matin et commencerait mon retour vers la maison en sens inverse d’où j’étais venue il y a trois ans. Ensuite je me suis promenée sous le soleil, ai pris des photos, croisé des gens rencontrés sur le chemin, découvert encore plus de plaques d'égout et autres systèmes recouverts de symboles religieux (photo). Puis retour à ma pension pour déguster un morceau d’empanada ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Empanada) qui etait resté coincé quelque part dans mon sac depuis deux jours, le tout avec le reste de mon vin rouge et suivi ‘une bonne sieste. Quand je me suis réveillée le temps avait totalement changé.
Que faire quand il pleut ? Office de tourisme, cathédrale, musée, un repas dans mon petit restaurant et au lit, là au moins il fait chaud.
Je suis un peu perdue, j’ai fini mon “camino” qui me donnait un but chaque jour. Retour à la vie de tous les jours ; cela ne sera plus un problème lorsque je serai à la maison …
Pour info, ce matin, Roberto, celui qui a fait le chemin en claquettes,m’a montré ses magnifiques chaussures de marche qu’il avait porté sur son dos depuis le départ. Bien qu’il soit brésilien, il vit à Madrid ...

Ina sur la route de Santiago

Plaque d'égout

L'université

Plaza del obradoiro, face à la cathédrale



jeudi 20 juin 2013

Day 19  Salceda - Monte Gozo  25 km

Nothing much to write home about today. The rain continued unabated through the night and a good part of the morning. I lost my way first thing - ie did not find when first I tried to come back to it from the albergue. When finally I decided to go back to where I had come from somebody else came towards me, had made the same mistake and if it had not been for me he would have continued. So we went back together, talked for a while, and then went our separate ways - not separate ways but different speeds.

I am now in the huge center of the Monte Gozo, 5 km from Santiago. It consists of several (30) one-floor buildings with dorms of eight beds (4 bunks) each. There are shops - not open at this time of the year, same thing with three restaurants. The only places open are big cafeteria and an equally big self-service restaurant. I have just moved into the cafeteria for my apero and the wifi. However my battery is running very low.

So it has been raining on and off all day. It is so cold that in the albergue they have put on the heating - wonderful! I had draped yesterday's washing, which had not dried, all round my bed and have now transferred it to the radiator.

I was sharing a room with the Brazilian, Roberto, who is doing the camino in flipflops (see photo) and 
Alex, from Austria; Alex had been ambling ahead of me on and off waving his peculiar baton about as if he were talking or singing to himself. Since he was walking at a similar pace to mine I had leisure to watch him - quite amusing!

 And then three more arrirved, one of whom French from Nantes getting all excited at finding somebody else who spoke French. The others I have not worked out yet......

Of course for walking these temperatures are ideal! Had Riton on the phone to find out whether I was flooded like Lourdes - have had an awful lot of mud!

Anyway tomorrow I will be in Santiago and it is finished. Have given up on the idea of going to the Santiago albergue. Either I will stay here another night or go to the hotel where I stayed three years ago. Probably the latter.

The weather made taking photographs difficult. I did look out for slugs because I have the impression that they are not pitchblack any longer, but rather very dark brown and getting lighter - however I do not think that that would have come out on a photograph.
Battery is giving up. Goodnight!

Day 19  Salceda - Monte Gozo  25 km Pas grand chose à écrire sur la journée. La pluie a continué, toujours aussi intense, durant toute la nuit et une bonne partie de la matinée. tout d’abord, je me suis perdue cela veut dire que je n’ai pas trouvé le chemin quand je tentais de d’y retourner depuis l’auberge. Quand finalement j’ai décidé de retourner d’où je venais, j’ai vu quelqu’un arriver en face, il avait fait la même erreur que moi et s’il ne m’avait pas rencontré, il aurait continué ! On est donc retournés tous les deux sur nos pas, on a parlé un moment et on a continué chacun notre route, pas sur des chemins différents mais à une allure différente.
Je suis maintenant dans l'énorme centre de Monte Gozo, à 5 km de Santiago. ce centre est composé de nombreux (30)  bâtiments d’un étage avec des dortoirs de 8 lits chacun. Il y a des boutiques - fermées à cette époque de l’année, tout comme les restaurants - Le seul endroit ouvert est une grande cafétéria et un self service de la même taille. Je viens juste de faire mouvement vers la cafétéria pour mon apéro et profiter du WIFI. Bien que la batterie de mon smart-phone ait besoin d’être rechargée.
Donc il a plu tout au long de la journée. Il fait si froid dans l’auberge qu’ils ont mis le chauffage- magnifique ! - J’avais étendu la lessive d’hier, qui n’avait pas séché, tout autour de mon lit et je l’ai, maintenant posée près du radiateur. Je partage ma chambre avec Roberto, un brésilien, qui fait le chemin chaussé de claquettes, voir la photo et avec Alex d’Autriche. Alex marchait tranquillement devant moi agitant son étrange bâton comme s’il se parlait tout seul ou chantait peut être. Comme il allait à une allure semblable à la mienne, j’ai eu tout le loisir de l’observer, c'était assez amusant. Et il en arriva trois autres, l’une d’elle était une française de Nantes très enthousiaste de trouver quelqu’un qui parle français. Je n’en sais pas plus sur les autres pour le moment.
Bien sur, cette température est idéale pour marcher. J’ai eu Riton au téléphone pour savoir si nous étions inondés comme à Lourdes et si nous  avions cette horrible boue... De toute façon, demain je serai à Santiago et ce sera fini. Je me suis décidée à ne plus aller à l’auberge de Santiago. Soit je vais rester ici ou peut être aller à l’hôtel dans lequel j’avais séjourné il y a trois ans. mais ce sera probablement le deuxième choix. La météo ne facilite pas la prise de photos. je recherche des limaces car j’ai l’impression qu’elles ne sont plus d’un noir profond comme avant mais marron foncé et qu’elles deviennent plus claires. Mais je ne pense pas pouvoir en photographier, la batterie va rendre l’âme. Bonne nuit !!!