"Etappe 44: Vilaserio - Olveiroa (Saturday, 02/10).
Heavy clouds, but no rain, yet! - pilgrim trying to be cheerful.---
Albert and me among the last to get up - no point starting in the dark, can't understand these people. We have breakfast in the bar at 8 am - others follow our example - and are off at half past eight.
This is only a shortish etappe - 20 km - but the albergue at Olveiroa has only 20 beds, the weather forecast is bad so people shorten their etappes.
We started out together, but separated because I walk faster than he does. However soon it started to rain and I was going with my umbrella against the wind and missed one sign; where I should have turned off I went straight on - so I went back rather than going on the main road for a while in the driving rain with cars rushing past spraying even more water over me. So for a while I had Albert in front until I saw him disappear in a bar. That was something I simply could not face - stopping somewhere, wet as I was, and then having to set out again into the rain - I just wanted to arrive ('Are we very nearly there, Mummy?').
At one point I came across two young men, who had been in the same albergue last night and had overtaken me a little while ago. They had found protection from the rain in a bus shelter - I remembered how twice I had had my lunchtime picnic in a bus shelter when still walking in France.
So on I plodded and did arrive! And the albergue was open - no hospitalero yet - but one could sit inside the reception room safe from the rain. And guess who was there already? One elderly woman I did not know and the two young men I had seen in the bus shelter! Miraculously transferred. When I expressed my surprise they gave me a sign with their thumb indicating private transport. I had come across these miracles before - they can happen to people of all nationalities. The only problem, if the beds are limited and people who have struggled all day cannot get a place because 'miraculated' pilgrims get there first - and sometimes there is no alternative accomodation or someone cannot afford it.
Well, Albert showed up quite soon together with a Swiss from Berlin. Someone let us into the dorms to instal ourselves and the place filled up very quickly. The hospitalero showed up and opened a spare room with matresses on the floor.
This was only the early afternoon - still raining - had a meal in one local bar - galego soup and cozido galego - which was vegetable, mostly cabbage, soup and a cabbagy stew with several types of meat.
Sieste, and out again to the bar - still raining - and bed."
De gros nuages, mais pas de pluie... pour le moment ! Pèlerin tentant d’être joyeuse.
Albert et moi étions parmi les derniers à nous lever, pas la peine de partir quand il fait nuit, je n’arrive pas à comprendre ceux qui le font ! On a pris notre petit déjeuner au bar à 8 heures, d’autres ont suivi notre exemple et on est partis à 8 heures 30.
C’est une étape très courte de 20 km, mais l’auberge d’Olveiroa ne dispose que de 20 lits et comme les prévisions météo sont mauvaises, les marcheurs réduisent la longueur des étapes.
On est partis ensemble mais on s’est ensuite séparés car je marche plus vite que lui. La pluie a commencé très rapidement et j’ai cheminé avec mon parapluie face au vent, si bien que j’ai manqué une indication : au lieu de tourner, j’ai été tout droit ; j’ai donc fait demi tour au lieu de continuer un moment sur la grand route : avec la pluie les voitures m’éclabousseraient et j’aurai été encore plus trempée. J’ai donc eu de nouveau Albert devant moi pendant un moment jusqu’à ce qu’il disparaisse dans un bar. C’est une chose que je ne peux assumer, m’ arrêter quelque part, trempée comme je suis et avoir ensuite à repartir sous la pluie. Je veux juste arriver (“on est encore loin, maman ? ! )
A un endroit, j’ai rencontré deux jeunes hommes qui avaient été dans la même auberge que moi la nuit dernière et qui m’avaient dépassés peu avant. Ils avaient trouvé refuge dans un abri bus. Je me souviens d’avoir pris deux fois mon déjeuner dans un tel lieu pendant mon périple en France.
Je marchais donc avec peine t suis enfin arrivée ! Et l’auberge était ouverte mais il n’y avait pas d’ hospitalier. On pouvait cependant s’asseoir dans le hall d’accueil et être à l’abri de la pluie. Et devinez qui était déjà là ? Une femme âgée que je ne connaissais pas et les deux jeunes que j’avais vu dans l’abri bus. Transfert miraculeux ? ! Alors que je faisais part de mon étonnement ils me firent un signe avec le puce en l’air précisant ainsi leur mode de transport. J’ai déjà vu de tels miracles et cela peut arriver à des gens quelle que soit leur nationalité. Le seul problème est que si les lits sont en nombre limité, les gens qui ont marché péniblement toute la journée n’obtiennent pas de place à cause de ces “miraculés” qui sont arrivés les premiers. Et parfois il n’y a pas d’autre possibilité de logement ou alors les gens ne peuvent pas se l’offrir financièrement.
Bien , Albert est arrivé rapidement avec un suisse de Berlin. Quelqu’un nous a laissé nous installer dans le dortoir et l’endroit s’est vite rempli. L’hospitalier s’est montré et a ouvert une pièce de secours avec des matelas sur le sol.
Nous n’étions qu’en début d’après midi-il pleut toujours- on a pris un repas au bar du coin, une soupe typique de galice et un “cozido” de galice : des légumes, beaucoup de chou en ragout avec différents types de viande.
Sieste, nouvelle sortie au bar, il pleut toujours et dodo !
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