"Santander - Departure to Plymouth (Thursday, 07/10).
Sunny and warm, then cloudy and very windy. Pilgrim feeling less and less like a pilgrim, but is not finding a new identity.---
Am sitting in the Estacion Maritime, have had a warm meal, the ferry has arrived and I am waiting for the pedestrians to be called to embark which should be in about 45 minutes.
Woke up very early, obviously I have had enough sleep during the last few nights (and days) to recover. Packed my pack (sounds funny), left it with the woman of the pension and set off for a last tour of exploration. Coming through many towns by bus on my way to Santander and then walking about aimlessly in this city, I am struck by the many splendid houses, some big and some not so big , and appartment buildings which are not inhabited and abandoned and falling into ruins. I wish I had taken more photographs, but then quite often they are unphotographable from street level where a pilgrim is likely to be - obviously from a bus you get a better view, but not the time to do anything - taking a photo through a bus window which is seldom clean is not easy either. Voila! There is an idea: go on a photo safari for these houses, carrying a stool on your back, so you can take your photos from higher up. Any takers?
I started feeling quite weak, decided breakfast was a solution and had a very nice omelet with smoked ham. Feeling a lot better.
Went to the Museo de las Belas Artes which did not have anything which took my fancy except a very beautiful wooden staircase. I did however like the fact that they had old and modern all mixed which made looking at the modern less tiring, the old too, by the way; it can be just as tiring when there is too much of the same kind.
From the museum to the quai next to the Estacion Maritime - sat on a bench and fed the last bits of old bread, which I used to keep so carefully, to the birds and then just sat.....
Do you get the general feeling of drifting? And here I am, still drifting - will probably be drifting inside my cabin as well. Am curious to see wether I will be alone or have to share - there seem to be an awful lot of people about!
More than a hour later: I made it onto the ferry, but it was late and they are still cleaning the cabins. Have been told that the boat is full and there all the cabins too! So I am sitting on deck, on the 'good' side for taking photoraphs, in a comfortable chair with my feet up on the lower part of the railing. There are lots of unhappy dogs about, because there is constant barking coming from somewhere inside behind me. This loading of the cars is taking a long time. However there are signs that it is coming to an end.
From up here I am just watching a pedestrian crossing on a zebra crossing - that has been quite an experience: motorists always stop - never force their way when there is a succession of pedestrians, but patiently wait till the last one has made it - I used to think that in Britain they were the best in this situation - no, that is Spain. And generally they do not seem to be particularly pushy, no impatient honking of horns like in Paris - have not seen Madrid, of course. The capitals tend to be the worst as far as drivers' patience is concerned...
After the boat left I stayed on deck for a long time, took photographs and just enjoyed being outside. Finally I went down to the cabin to claim my bed and - surprise! surprise! I have the cabin of four to myself! Only one bed was made. Took a photograph of that and started feeling queezy - 'Must eat! Must eat quick!' Before 'it' instals itself in my system - once you start you can't stop! I had noticed, when out on the lifeboat, nobody says anything, they just start eating, one after the other - and so do I nowadays. And here I am, sitting on deck - fresh air helps too - and eating. There does not seem to be much of a swell, but the boat is rolling all the same. The sun is still shining - 7h15 pm..
Went in after the sun had gone in and read in bed trying to concentrate on my book and forget my general feeling of being sick, cold in spite of the vlies jacket I was wearing, tired, generally unwell. And so at 9 pm I switched out the light, rolled myself into my blanket to get warm, almost got out my big warm sleeping bag, but could not be bothered, and finally dropped off....
Woke up three hours later, right as rain, warm, wonderfully well! The boat was still rolling, but I am not bothered! So I went back to reading and eventually dropped off again..."
Ensoleillé et chaud, puis nuageux avec beaucoup de vent. Le pèlerin se considère de moins en moins comme un pèlerin, mais n’a pas encore trouvé sa nouvelle identité ...
Je suis assise à la gare maritime, je viens de prendre un repas chaud, le ferry est arrivé et j’attends que l’on appelle les piétons pour l’embarquement, cela devrait arriver d’ici 45 minutes.
Je me suis réveillée de bonne heure, manifestement j’ai eu assez de sommeil durant les dernières nuits (et jours) pour récupérer. J’ai fait mon sac (comme cela semble drôle), l’ai confié à la femme de la pension de famille et suis partie pour une dernière exploration de la ville. J’ai traversé de nombreuses villes pendant mon trajet en bus vers Santander et maintenant que je me promène sans but dans la ville, je suis frappée par le nombre important de belles maisons, certaines sont grandes, d’autres moins et il y a aussi des immeubles qui sont inhabités et qui tombent en ruine. J’aurai souhaité avoir pris de plus nombreuses photos mais souvent ces bâtiments ne sont pas photographiables depuis le niveau de la rue, là ou se trouve le pèlerin. Ce serait plus facile depuis un bus car la vue serait meilleure, mais je n’ai plus le temps de faire quoi que ce soit et ce n’est pas non plus facile de prendre un photo par la fenêtre d’un bus, car elle est rarement propre ! Voila ! J’ai une idée ! Faites un safari photo pour immortaliser ces maisons, portez un tabouret sur le dos, vous serez ainsi plus “haut” ...Il y a des amateurs ? !
Je commençais à me sentir faible, ai décidé que de prendre un petit déjeuner pouvait y remédier, ai mangé une belle omelette avec du jambon fumé et me suis sentie beaucoup mieux.
J’ai été au muse de “Las Belas Artes” qui n’avait rien qui retienne mon attention excepté un bel escalier den bois. J’ai cependant aimé le fait qu’il aient mélangé le moderne et l’ancien ce qui rend le moderne moins fatiguant et le vieux aussi par la même occasion. C’est un peu lassant quand il y a trop de choses semblables.
Sur le chemin du musée à la gare maritime, je me suis assise sur un banc et ai donné les derniers morceaux de vieux pain, que je gardais précieusement, aux oiseaux et je suis restée tout simplement assise.
Avez vous déjà eu le sentiment d’être à la dérive ? C’est ce que je ressens, ce sera comme cela probablement aussi comme cela dans ma cabine. Je suis curieuse de savoir si je vais être seule ou si je vais la partager (Bernard : j’ai réservé une cabine pour elle toute seule, surprise !) Il semble qu’il y a une foule énorme !
Plus d’une heure après, j’ai embarqué. Mais le personnel avait du retard et il nettoyait encore les cabines ! Je suis assise sur le pont, du “bon coté” pour prendre des photos. J’ai un fauteuil confortable et les pieds sur le bastingage. Il doit y avoir beaucoup de chiens mécontents vers là car il y a des aboiements permanents qui viennent de l’intérieur.
Le chargement des voitures prend du temps. Mais il y a des signes qui montrent que cela se termine.
D’où je suis, je vois un piéton qui traverse sur un passage protégé - cela a été une grande expérience : les automobilistes s’arrêtent toujours et ne forcent jamais le passage et attendent que tout le monde ait traversé.- Je pensais que c’est en Angleterre que la situation des piétons était la plus sure, et pas en Espagne. Ils ne forcent pas le passage, n’actionnent pas l’avertisseur sonore comme à paris, mais je n’ai pas vu comment c’était à Madrid, bien sur !! Les capitales ont tendance à être les pires en ce qui concerne la patience des conducteurs.
Je suis restée un long moment après que le bateau ait appareillé, j’ai pris des photos et ai pris du plaisir à être dehors. Puis je suis descendu vers les cabine pour réclamer mon couchage et surprise, surprise (Bernard : je ne suis pas mécontent de ma négociation !) j’avais une cabine de quatre pour moi toute seule et un seul lit avait été préparé. J’ai pris une photo et me suis sentie nauséeuse, il faut que je mange rapidement avant que le mal ne s’installe. J’avais remarqué sur la vedette SNSM que tout l’équipage commençait par manger, les uns après les autres. C’est ce que j’ai fait. Je suis maintenant assise sur le pont - l’air frais cela aide aussi ! - et je mange. Il ne semble pas y avoir beaucoup de houle mais le bateau roule et tangue. Le soleil brille encore, il est 19H15
Me suis rentrée après le coucher du soleil et ai lu au lit en tentant de me concentrer sur mon livre et j’ai ainsi oublié que je ressentais le mal de mer. J’avais froid malgré la polaire que je portais, je suis fatiguée et je ne me sens pas bien. Donc à 21 heures, j’ai éteint la lumière, me suis enroulée dans la couverture pour avoir chaud, ai aussi sorti mon sac de couchage mais ne l’ai pas utilisé...
Je me suis réveillée trois heures plus tard en pleine forme. Le bateau roulait toujours mais ce n’est pas un problème. Je me suis remise à lire puis ai fini par m’endormir.
Me suis rentrée après le coucher du soleil et ai lu au lit en tentant de me concentrer sur mon livre et j’ai ainsi oublié que je ressentais le mal de mer. J’avais froid malgré la polaire que je portais, je suis fatiguée et je ne me sens pas bien. Donc à 21 heures, j’ai éteint la lumière, me suis enroulée dans la couverture pour avoir chaud, ai aussi sorti mon sac de couchage mais ne l’ai pas utilisé...
Je me suis réveillée trois heures plus tard en pleine forme. Le bateau roulait toujours mais ce n’est pas un problème. Je me suis remise à lire puis ai fini par m’endormir.
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