samedi 22 juin 2013

Day 21  Santiago all day - departure towards Irun at 18:00h

Am sitting at the estacion de autobuses (I love the word!) - 30 minutes before taking the bus to Irun.

This has been a wonderful day! Woke up latish (7:30)  to no rain and promptly went back to sleep. Awake again at 8 am, made myself a coffee which I had in bed while vaguely noting in my little block the photos I have taken - I had done that during the first days and then never found the time for an update.

Since I did not have to clear my room till 12 o'clock I thought I would make the most of the availability of a bed, almost finished my photo list, packed in a leisurely way, deposited my pack in the baggage room of the pension and went out just before 11 am.

It had occurred to me (during the night) that I had found again and again in  Santiago people I had met several times on the Camino - we talked for a while and went our separate ways. Often I had been referring to someone in my blog without knowing his or her name or ever taking their photograph - and even here in Santiago I did not think to do so. Yesterday I came across Abel from Hungary whom I had first met in Padron - he had left me behind several days ago and was just passing in front of the cathedral starting his walk to the Cabo de Finisterre - quick talk, pleased to see each other - no photo! 

Until today!

Walkabout in beautiful sunshine and, arrived next to the cathedral, I ran into a Breton couple from Josselin whom I had been introduced to in the Monte Gozo albergue by the little Frenchman from Nantes - Hola! Where have you sprung from! - a little more talk, I am Germaine, this is Henri! and a photo, taken by the young man who had so bitterly complained about the kitchen without utensils in Melide - he is from Finland - and then I omitted to take His photo!

Germaine and Henri had heard that today there will be the botafumeiro-ceremony(is that what you would call it?) after mass.
http://www.youtube.com/watch?v=My7LfjFXL4E
 So I go in - the botafumeiro is in place - there is a service going on - there are plenty of places to sit - it is only just after 11. So I sit anyway, resign myself to sit through this mass and then through the pilgrims' mass (which is always at 12 o'clock) as well, just to see the botafumeiro in action again, and there they are getting it ready after this mass! Nothing to do with pilgrims! And I was right there comfortably seated and could film it all and watch! My film is of course better than any I have seen on the internet.....,

On to my little restaurant for a belated breakfast and a look-in at a bookshop. "Iiina! Where have you sprung from? When did you arrive in Santiago?" that was Edson, the Brazilian, who had started his camino in Munich and whom I had come across several times, after Valdedios, then Oviedo..... So I took my photo of him there and then, but it did not come off - still I am so pleased I thought of it and will keep it anyway!

On to the steps leading to the South entrance of the cathedral on the Praza das Praterias - there was a concert going on - what luck when I needed something pleasant to kill some of the time till the departure of my bus. When I arrived a small string orchestra was playing. To be replaced later by an orchestra of brass or rather general wind instruments, joined finally by two opera singers. 

All the while - ie between pieces of music - people came to sit on the steps and went. And there,  who was coming up the stairs right next to me and did not even see me?! The German/Canadian couple who had been at an albergue with me on several occasions. I had often thought of them and imagined them gone. There again,  I had first met them when, after the long and difficult walk over the top, I arrived at 8:30pm to get the last bed in Berlucedo; and then again and again - Rita and Geral (without a d!).

After a little music for them (I had been listening for ages!)  we went to their favourite haunt of a bar and they invited me for a drink "sol y sombra" - a mix of two kinds of brandy, white and yellow, which - I am told - Spaniards regularly have after a meal, somewhat like a pousse-cafe in French. Rita lives in Stuttgart and Geral in Montreal - what a life for a couple! The meet several times a year.....  Long palaver about caminos, photo taken by the waiter ( with their camera - so I have to wait before getting it), exchange of e-mail adresses - oh, I have been to Brittanny!

And I am on my way to a last sit on the Praza do Obradoiro in the sunshine and a bite to eat; to my pension to pick up my pack and a 20 minute walk to the estacion de autobuses - see above! What is a 20 minute walk anyway?!

WHAT A DAY TO FINISH MY STAY IN SPAIN! Don't you agree?! Am I lucky?!

Day 21  Santiago all day - departure towards Irun at 18:00h
Je suis assise à la gare routière (j’aime le mot en espagnol), 30 minutes avant de prendre le bus pour Irun. Ai passé une merveilleuse journée. Me suis réveillée tard (07h30), pluie, donc retour rapide au lit. Nouveau réveil à 8 heures, me confectionne un café que je déguste au lit tout en notant un peu, sur mon petit carnet, la légende des photos que j’ai pris. Je l’avais déjà fait les premiers jours mais n’avais plus jamais trouvé le temps de continuer la mise à jour.
Comme je n'étais pas obligée de quitter ma chambre avant midi, j’ai pensé que je devais passer le plus de temps possible au lit, ai mis la liste des photos à jour, fait tranquillement mes bagages et les ai déposés dans le local de la pension et suis sortie juste avant 11 heures.
Il m’est venu à l’esprit (pendant la nuit) que j’avais rencontré, encore et encore des personnes que j’avais côtoyé  plusieurs fois sur le sentier. On parlait un moment et on continuait chacun de son coté. J’ai souvent fait référence sur mon blog à des personnes sans connaître leur nom ni avoir de photo d’eux. Et même ici à Santiago, je ne pense pas le faire. Hier, j’ai rencontré Abel de Hongrie, je l’avais rencontré pour la première fois à Padron , il m’avait laissé derrière lui il y a plusieurs jours et là, il passait juste en face de la cathédrale, démarrant sa marche vers le Cap Finisterre. On a parlé rapidement et on était contant de se revoir - pas de photo. Jusqu’à aujourd’hui !
Ballade sous le beau soleil et en arrivant près de la cathédrale, je rencontre un couple de bretons originaires de Josselin auquel j’avais été présentée à l’auberge de Monte Gozo par le petit français de Nantes. Hola ! D’où venez vous ? Une petite discussion, je m’appelle Germaine et voila Henri ! Une photo prise par le jeune homme qui s'était si amèrement plaint de l'absence d’ustensiles de cuisine à Melide - Il est finlandais - et là, j’ai oublié de le prendre en photo. Germaine et Henri avaient entendu dire qu’il y aurait une cérémonie de l’encensoir après la messe.
Je suis donc entré dans la cathédrale, le botafumeiro était en place, la messe était en cours mais il y avait beaucoup de places pour s’asseoir. (il est juste 11 heures passées) . Je me suis assise quand même, résignée à suivre cette messe puis celle des pèlerins qui se déroule toujours à midi, cela pour voir de nouveau l’encensoir en action. Ils le préparent après la messe sans s’occuper des pèlerins ! Et me voila confortablement assise et j’ai pu filmer toute la cérémonie et regarder à mon aise. Mon fils est bien sur meilleur que tout ce que j’ai vu sur le net ….(en attendant son film, regardez le lien de You Tube  - Papy vélo !!!)
Retour à mon petit restaurant pour un repas tardif et un coup d’oeil dans une librairie. “IINA ! D’où arrives tu ? Quand es tu arrivée à Santiago ? “ C’était Edson, le brésilien qui avait commencé son chemin à Munich et que j’avais croisé à de nombreuses reprises : Valdedios, Oviedo...Je l’ai donc pris en photo séance tenante, n’ai pas réussi la photo mais vais quand même la garder car je suis contente de penser à lui. Sur les marches menant à l’entrée sud de la cathédrale, sur la Praza das Praterias - se déroulait un concert (photo) quelle chance alors que j’avais besoin de quelque chose d’agréable pour attendre l’heure de départ de mon bus. Quand je suis arrivée c’était un petit orchestre de cordes qui jouait. Il a été suivi par un orchestre de cuivres et d’instruments à vent et rejoint enfin par deux chanteurs d’opéra. Tout le temps -c’est à dire entre les morceaux de musique- les gens arrivaient pour s’asseoir sur les marches et repartaient ensuite. Et là, qui vient s’asseoir près de moi sur les marches sans me reconnaître ? ! Le coupe germano canadien qui avait été à de multiples occasions avec moi dans des auberges. J’avais souvent pensé à eux et avais pensé qu’ils étaient repartis. là encore, je les avais rencontrés lorqu’ après une longue et difficile marche vers le sommet, j'étais arrivée à 20 h 30 pour avoir de justesse le dernier lit à Berlucedo ; et encore et  encore. Ils se nommaient Rita et Geral. Après un peu de musique on a été vers leur bar de prédilection et ils m’ont invité à prendre une verre de “sol y sombra”, mélange de deux sortes de brandy, blanc et jaune qui, selon mes sources, les espagnols prennent souvent après leur repas, un genre de “pousse café” en français.
Rita vit à Stuutgart, Gerla à Montréal, quelle vie pour un couple ! Ils se rencontrent plusieurs fois par an … Une longue discussion à propos du camino, des photos prises par le serveur avec leur appareil ; je vais devoir attendre de les recevoir. Échange d’adresses mèl et “oh, j’ai déjà été en Bretagne :
Je suis en route vers ma dernière pause sur la Praza do Obradoiro sous le soleil, et je grignote un peu. Retour à la pension pour prendre mon sac et 20 mn de marche vers la gare routière. Qu’est ce que c’est 20 mn de marche ? !!!
QUELLE BELLE JOURNÉE POUR FINIR MON SÉJOUR EN ESPAGNE, QU’EN PENSEZ VOUS ? SUIS JE CHANCEUSE.



Germaine et Henri
Edson
Gerald et Rita
Dernier moments au soleil sur la Plaza do Obradoiro

vendredi 21 juin 2013

Day 20   Monte do Gozo - Santiago  4 km

Am sitting in the unpretentious little restaurant I discovered three years ago, right next to the cathedral - no tourists here. It does not look interesting from outside - not inside either. Had a long siesta and am having a delicious coffee. And the place is empty (4 pm) and the owners are playing cards with a friend/customer just as they did three years ago!

Outside the rain is coming down in buckets! How lucky I have been again! As usual I was one of the last to leave the albergue just as the sun was coming up (7:45 h - you have to be out by 8 am).  Long haul into Santiago. Straight into the cathedral to see if anybody would stop me with my big pack. No problem! Generally I have the impression there are fewer people about - maybe the fact that 2010 was a "Holy Year" did increase the number of pilgrims!
 
I came across mass in a side chapel with the priest holding (?) his serman in Portuguese - Portuguese which I understood, not Portuguese from Portugal - he was Brazilian. This was confirmed when he co-celebrated the pilgrims' mass two hours later with an English, Italian and German priest in addition to the Spanish priest.

I got my Compostela - the document confirming that I had done my camino, my pack still on my back - I do not notice it any longer. Telephoned my Pension of three years ago to find myself a room and got rid of my pack at last. 

Next step the Estacion de Autobuses to see how I can get back: Marie-Claude has booked two rooms in a hotel in Biarritz - apparently the prices there were much better than elsewhere in the area. So I will take a bus to Irun - arriving at 7 am - and start walking towards home, the opposite I came three years ago! 

Then a walkabout in the sunshine, taking photographs; running into some people I knew from the camino; discovering more sewage/and other systems' covers with religious symbols. And back to my pension to eat the piece of empanada
https://en.wikipedia.org/wiki/Empanada
 which has been living somewhere in my pack for the past two days, washed down by the remaining red wine and followed by a good sieste (see above). And waking up to a complete change of weather!

What does one do when it rains? Tourist office, cathedral, museum, a bite to eat in my little restaurant, and into bed where at least it is warm. Yes, I am somewhat lost, finished my camino which gave me a purpose every day, no question. Back to every day life - that will not be a problem, once I am home......

PS 

When Roberto packed his Rucksack this morning he showed us his beautiful new walking boots which he has been carrying on his back ever since he started his camino. By the way Roberto lives in Madrid.

Day 20   Monte do Gozo - Santiago  4 km
Je suis assise dans un restaurant sans prétention que j’avais découvert il y a trois ans, il est tout près de la cathédrale. Il n’y a pas de touristes ici, car il n’offre pas d'intérêt vu de l'extérieur et de l'intérieur non plus !J’ai fait une grande sieste et je déguste un excellent café. L'endroit est vide, il est 16 heures, et les propriétaires jouent aux cartes avec des habitués juste comme ils le faisaient il y a trois ans. Dehors, la pluie tombe à verse. Comme j’ai de la chance, comme toujours. Selon mes habitudes, j’etais une des dernières à quitter l’auberge alors que le soleil se levait (07h45 - vous devez avoir quitté l’auberge à  08h00) Grande ballade dans Santiago. Suis allée directement à la cathédrale voir si quelqu’un m'arrêterait car je portais mon sac. Aucun problème. Il me semble qu’il y a moins de monde ici ; c’est peut être parce qu'en 2010 c'était une année sainte, ce qui avait augment le nombre de pèlerins ! Je suis arrivée pendant une messe durant laquelle le prêtre faisait son sermon en portugais - un portugais que je comprenais, pas le portugais du Portugal,- car il était brésilien. Cela me fut confirmé quand il a concélébré la messe des pèlerins deux heures plus tard en ajoutant une prière en anglais, italien et allemand ,, à la prière en espagnol..
J’ai obtenu ma Compostela, ce document qui prouve que j’ai fais le “camino” en ayant le sac toujours sur le dos- je ne sens plus que je le porte maintenant !  J’ai téléphoné à la pension dans laquelle j’avais séjourné il y a trois ans et suis maintenant dans ma chambre et me suis enfin débarrassé de mon sac. Prochaine étape la station de bus pour voir comme je pouvais rentrer.
Marie Claude a réservé deux chambres dans un hôtel de Biarritz -où les prix semblent plus accessibles que dans les villes des alentours je prendrai donc un bus pour Irun, arriverait à 7 heures du matin et commencerait mon retour vers la maison en sens inverse d’où j’étais venue il y a trois ans. Ensuite je me suis promenée sous le soleil, ai pris des photos, croisé des gens rencontrés sur le chemin, découvert encore plus de plaques d'égout et autres systèmes recouverts de symboles religieux (photo). Puis retour à ma pension pour déguster un morceau d’empanada ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Empanada) qui etait resté coincé quelque part dans mon sac depuis deux jours, le tout avec le reste de mon vin rouge et suivi ‘une bonne sieste. Quand je me suis réveillée le temps avait totalement changé.
Que faire quand il pleut ? Office de tourisme, cathédrale, musée, un repas dans mon petit restaurant et au lit, là au moins il fait chaud.
Je suis un peu perdue, j’ai fini mon “camino” qui me donnait un but chaque jour. Retour à la vie de tous les jours ; cela ne sera plus un problème lorsque je serai à la maison …
Pour info, ce matin, Roberto, celui qui a fait le chemin en claquettes,m’a montré ses magnifiques chaussures de marche qu’il avait porté sur son dos depuis le départ. Bien qu’il soit brésilien, il vit à Madrid ...

Ina sur la route de Santiago

Plaque d'égout

L'université

Plaza del obradoiro, face à la cathédrale



jeudi 20 juin 2013

Day 19  Salceda - Monte Gozo  25 km

Nothing much to write home about today. The rain continued unabated through the night and a good part of the morning. I lost my way first thing - ie did not find when first I tried to come back to it from the albergue. When finally I decided to go back to where I had come from somebody else came towards me, had made the same mistake and if it had not been for me he would have continued. So we went back together, talked for a while, and then went our separate ways - not separate ways but different speeds.

I am now in the huge center of the Monte Gozo, 5 km from Santiago. It consists of several (30) one-floor buildings with dorms of eight beds (4 bunks) each. There are shops - not open at this time of the year, same thing with three restaurants. The only places open are big cafeteria and an equally big self-service restaurant. I have just moved into the cafeteria for my apero and the wifi. However my battery is running very low.

So it has been raining on and off all day. It is so cold that in the albergue they have put on the heating - wonderful! I had draped yesterday's washing, which had not dried, all round my bed and have now transferred it to the radiator.

I was sharing a room with the Brazilian, Roberto, who is doing the camino in flipflops (see photo) and 
Alex, from Austria; Alex had been ambling ahead of me on and off waving his peculiar baton about as if he were talking or singing to himself. Since he was walking at a similar pace to mine I had leisure to watch him - quite amusing!

 And then three more arrirved, one of whom French from Nantes getting all excited at finding somebody else who spoke French. The others I have not worked out yet......

Of course for walking these temperatures are ideal! Had Riton on the phone to find out whether I was flooded like Lourdes - have had an awful lot of mud!

Anyway tomorrow I will be in Santiago and it is finished. Have given up on the idea of going to the Santiago albergue. Either I will stay here another night or go to the hotel where I stayed three years ago. Probably the latter.

The weather made taking photographs difficult. I did look out for slugs because I have the impression that they are not pitchblack any longer, but rather very dark brown and getting lighter - however I do not think that that would have come out on a photograph.
Battery is giving up. Goodnight!

Day 19  Salceda - Monte Gozo  25 km Pas grand chose à écrire sur la journée. La pluie a continué, toujours aussi intense, durant toute la nuit et une bonne partie de la matinée. tout d’abord, je me suis perdue cela veut dire que je n’ai pas trouvé le chemin quand je tentais de d’y retourner depuis l’auberge. Quand finalement j’ai décidé de retourner d’où je venais, j’ai vu quelqu’un arriver en face, il avait fait la même erreur que moi et s’il ne m’avait pas rencontré, il aurait continué ! On est donc retournés tous les deux sur nos pas, on a parlé un moment et on a continué chacun notre route, pas sur des chemins différents mais à une allure différente.
Je suis maintenant dans l'énorme centre de Monte Gozo, à 5 km de Santiago. ce centre est composé de nombreux (30)  bâtiments d’un étage avec des dortoirs de 8 lits chacun. Il y a des boutiques - fermées à cette époque de l’année, tout comme les restaurants - Le seul endroit ouvert est une grande cafétéria et un self service de la même taille. Je viens juste de faire mouvement vers la cafétéria pour mon apéro et profiter du WIFI. Bien que la batterie de mon smart-phone ait besoin d’être rechargée.
Donc il a plu tout au long de la journée. Il fait si froid dans l’auberge qu’ils ont mis le chauffage- magnifique ! - J’avais étendu la lessive d’hier, qui n’avait pas séché, tout autour de mon lit et je l’ai, maintenant posée près du radiateur. Je partage ma chambre avec Roberto, un brésilien, qui fait le chemin chaussé de claquettes, voir la photo et avec Alex d’Autriche. Alex marchait tranquillement devant moi agitant son étrange bâton comme s’il se parlait tout seul ou chantait peut être. Comme il allait à une allure semblable à la mienne, j’ai eu tout le loisir de l’observer, c'était assez amusant. Et il en arriva trois autres, l’une d’elle était une française de Nantes très enthousiaste de trouver quelqu’un qui parle français. Je n’en sais pas plus sur les autres pour le moment.
Bien sur, cette température est idéale pour marcher. J’ai eu Riton au téléphone pour savoir si nous étions inondés comme à Lourdes et si nous  avions cette horrible boue... De toute façon, demain je serai à Santiago et ce sera fini. Je me suis décidée à ne plus aller à l’auberge de Santiago. Soit je vais rester ici ou peut être aller à l’hôtel dans lequel j’avais séjourné il y a trois ans. mais ce sera probablement le deuxième choix. La météo ne facilite pas la prise de photos. je recherche des limaces car j’ai l’impression qu’elles ne sont plus d’un noir profond comme avant mais marron foncé et qu’elles deviennent plus claires. Mais je ne pense pas pouvoir en photographier, la batterie va rendre l’âme. Bonne nuit !!! 




mercredi 19 juin 2013

Day 18  Melide - Salceda   26 km

Well, to finish last night - I concocted a wonderful thick soup in my big stainless steel mug which can be used on a cooker - first brought water to boil and threw in a package of minute soup, three Frankfurt sausages, cut into pieces, one small tin of peas and the broken bits left over from the original package of "pain grille"; that made a meal which did not look particularly appetizing, but was very tasty, especially as it was preceded by an apero of red wine and cubes of local sheeps' cheese!

Made the acquaintance of a Canadian lady in her early fifties who was walking with a German girl in her early twenties - they had met when they started on their camino and been walking together ever since! Janine and Elisabeth - very sympa!

Today's walk turned out much longer than planned - I missed the private albergue where I had intended to stop for the day - an albergue was indicated, half a km off the camino, without the name of the village. So I just continued on my way and when I came to a bar they explained and then kindly telephoned to the next one (who has an albergue and hotel) five km farther along the camino to make a reservation and since I had the choice, I treated myself to a private room! Bliss! 

So, before anything else I had my shower, treated my toe and went to sleep! Then took my passport and "credencial" and went to register. There I came across a British pilgrim in dire straights because he needed to do the check-in for his return flight on-line, but could not get it printed out - explain all this to the receptionist when neither spoke the other's language! So I kept intervening(?) until she got stuck with something in the passport - he kept repeating "United Kingdom" and she said "We say Granbritannia" or something like that - there my penny dropped at last: "Raino Unido!" and there she found it on her list - ouf!

And there were more and more people showing up, some with reservations others without - one elderly Dutch couple had not known that private albergues took reservations. They were so tired, so they were glad to take a room in the hotel section of the establishment - there was only one bed left in the albergue. And then three Italians arrived and had the last double room in the hotel and the last bed in the albergue between them.

Since then I have washed my clothes, hung them up outside and brought them back in because it started to rain! Like yesterday, beautiful sunshine all morning, but not too hot and now rain. Easy walk which exlains that, after leaving Melide at 7:30 am and having one hour's stop at Arzua I arrived here at 2 pm. 

So I am luxuriating in bed in a room on my own with the washing hanging up while the rain is drumming on the roof. Am rethinking my next two etappes; will do 24 km to Monte Gozo just outside Santiago. Monte Gozo is a huge hotel/albergue and shopping district which was built
http://fr.wikipedia.org/wiki/O_Monte_do_Gozo
on the occasion of the visit by Pope John-Paul in 1982 and 1989. Three years ago I avoided this place, but now it suits me - it is a long haul into the center of Santiago through modern apartment blocks - quite exhausting at the end of an etappe. So I will have it at the beginning of the day which will give me a chance to find a place in the official albergue - an experience I have not had so far.

Havr just had a gigantic meal which soon warmed me up (have forgotten my English - is that what you say?) - it is  not very hot with the sun - without it is positively COLD!

Off to bed - still raining like vache qui pisse, Bernard, nothing poetic about that  -  see, I managed to have a quick look at the blog - thank you again about the translations, the comments, the links! As I said, off to bed! Good night!

Day 18  Melide - Salceda   26 km
Bien ! pour finir avec hier au soir : je me suis concocté une merveilleuse soupe épaisse dans mon mug en acier qui supporte d’aller sur un réchaud. Dans un premier temps j’ai fait bouillir de l’eau, y ai jeté un sachet de soupe minute, trois saucisses de Frankfort coupées en morceau, une petite boite de petits pois et les miettes de mon paquet de pain grillé. Cela a donné un repas qui n’était pas particulièrement appétissant mais qui était agréable au gout, surtout parce qu’il avait été précédé d’un apéritif vin rouge et carrés de fromage de brebis !
Ai fait la connaissance d’une canadienne d’une petite cinquantaine d’années. Elle marchait avec une allemande d’une vingtaine d’années ; elles s’étaient rencontrées au début de leur « camino » et avaient marché ensemble depuis. Elles se nomment Janine et Élisabeth et sont très sympas.
Aujourd’hui la marche aura été plus longue que prévu, j’ai raté l’auberge privée dans laquelle j’avais prévu de m’arrêter. En fait, le chemin de l’auberge était indiqué à une distance de 500 mètres du « camino »mais sans le nom du village ... J’ai donc continué mon chemin et lorsque je suis arrivée dans un bar les gens m’ont gentiment renseignée et ont téléphoné pour moi à l’auberge suivante ;elle faisait auberge et hôtel et était distante de 5 km de l’endroit où j’étais. Ils ont fait la réservation pour moi et comme j’avais le choix, je me suis offert une chambre individuelle ! Quel bonheur.
Donc, avant toute chose, j’ai pris une douche, soigné mon orteil et suis ensuite partie dormir. Puis, j’ai pris mon passeport et ma credential pour aller m’enregistrer. Là, j’ai croisé un pèlerin anglais qui était en grande détresse car il devait confirmer par internet  son vol de retour mais il ne pouvait pas l’imprimer. Il tentait de l’expliquer à la réceptionniste pas aucun des deux ne parlait la langue de l’autre ! je me gardais d’intervenir jusqu’à ce qu’il se trouve coincée avec un détail dans son passeport. Il n’arrêtait de dire « united kingdom » et elle disait , ,ici on dit « granbrittania » ou quelque chose comme cela et tout d’un coup cela à fait tilt « raino unido » et alors elle l’a trouvé sur sa liste. Ouf.
Il y avait de plus en plus de monde qui arrivait,certains avec des réservations, d’autres sans. Un couple de hollandais, assez âgé, ne savait pas que les auberges privées prenaient des réservations.Ils étaient si fatigués qu’ils ont été heureux de prendre une chambre dans la partie hôtel car il ne restait qu’un lit à l’auberge. Puis sont arrivés trois italiens qui ont partagé la dernière chambre de l’hôtel et le dernier lit de l’auberge.
Entre temps j’avais fait ma lessive que j’avais mis a séché dehors, puis rentrée car il commençait à pleuvoir. C’était comme hier, beau temps le matin mais pas trop chaud et maintenant de la pluie.
Une marche facile ce jour, ce qui explique qu’après être partie à de Melide à 07h30 et avoir fait un arrêt d’une heure à Arzura, je sois arrivée à destination à 14 heures.
Je prends donc mes aises dans une chambre pour moi toute seule, avec la lessive qui pend, pendant que la pluie tambourine sur le toit. Je pense à mes prochaines étapes. Je ferai 24 km demain pour arriver à Monte Gozo, juste à proximité de Santiago. Monte Gozo est un hôtel/ auberge gigantesque qui a été construit pour la venue du Pape Jean Paul II en 1982 et 1989.
Il y a trois ans j’avais évité cet endroit mais cette fois ci cela me convient bien car pour arriver au centre de Santiago, il faut traverser une longue zone résidentielle, ce qui n’est pas agréable à la fin d’un étape. Je le ferai au début de la journée ce qui me permettra d’avoir une place dans l’auberge « officielle », une expérience que je n’avais encore eu. Je viens de prendre un repas gargantuesque ce qui m’a réchauffée, déjà qu’il ne fait pas chaud quand le soleil brille, alors, imaginez quand il ne pleut pas : il fait FROID.
Retour au lit, il pleut toujours à verse ....Bonne nuit





lundi 17 juin 2013

Désolé, il y parfois des "bugs" quant à la mise en page sur le blog....
Papy vélo 
Day 17  As Seixas - Melide   14 km

Up early and even out early, and not even the last to be off! There were mostly Spaniards in this albergue last night, 13 + 1 American and 1 German, I! The American was Lisa to whom I was to give greatings from the Australians, Regina and Ian - they had first met in an albergue on the very difficult Camino de San Salvador(?) which crosses over from the Camino Frances to Oviedo. I do not know this at all, need to find out. Could you have a look on the internet, Bernard, if you have any energy left after doing the translation!?!

So the walk today was very easy, mostly asphalt (tarmac?). A bit of light rain. So before I realised how close I was I had arrived. 11  o'clock! Am now sitting in front of the albergue in a queue of abandoned packs. The albergue opens only at 1pm. There were three Poles waiting when I arrived and now we have the queue of packs you see on the photograph and people are arriving wondering which is the end of the queue?

Pilgrims are streaming past in groups of two, three or more - they look at us in amaze- or amusement - because we have already stopped for the day! Remember, we have now joined the Camino Frances!

And now the owners of the packs are coming back and all of a sudden there is a commotion - the hospitalera has arrived and is letting people in.......

There are at least six dorms four of which I have been able to visit because they are connected - they sleep 30 persons each! And they are filling up fast! Don't know about the other two dorms.....

Sanitary installations are separate for men and women - 10 showers in the women's - in separate cabins without doors or curtains which made the Americans unhappy - and the same number of wash basins; 2 washing machines and even driers; a beautiful kitchen, but no utensils at all, not one plate or item of cutlery, or pot or pan, nothing!

I experienced this once on the Camino del Norte in Vilalba and once before on this camino in Lugo. The problem is that sometimes you do your shopping on the basis of the information that there is a kitchen without having checked it out before! Most kitchens in these albergues have a motley(?) lot of equipment, like left behind by people - now I come to think of it, that must be what it is: the German guide says this about San Roman -  and when I got there it had enough to do some basic cooking. Some of them have fridge and a cupboard where people leave what they do not want to carry and before you do your shopping you should have a look to see what you might take for your meal.

Well, I have had my shower and a sleep and will now go on a walkabout. If nothing interesting crops up, this will be it until tomorrow.

PS  It is raining "like vache qui pisse" (raining cats and dogs ) in Brittany and my walkabout ended in the bar almost opposite the albergue......


Day 17  As Seixas - Melide   14 km

Debout de bonne heure et même partie de bonne heure, même pas la dernière à partir ! Il y avait une majorité d’espagnols dans cette auberge la nuit dernière : 13 et une américaine, un allemand et moi. L’américaine c’était Lisa à la quelle je devais donner le bonjour des australiens Régina et Ian car ils s’étaient rencontrés dans une auberge sur le très difficile chemin de San Salvador lorsqu’il croise le chemin des français à Oviedo. Je n’ai jamais entendu parler de ce chemin, il faut que je me renseigne. Peux-tu chercher sur le net, Bernard s’il te reste assez d’énergie après avoir traduit le texte ? !!


La marche a été très facile aujourd’hui, la plus part du temps sur du bitume. Un peu de pluie légère. Et voila que, vers 11 heures, je me suis rendue compte que j’étais presque arrivée.
Je suis maintenant assise en face de l’auberge à la suite de sacs « abandonnés » L’auberge ouvre seulement à 13 heures. Il y avait déjà 3 polonais qui attendaient lorsque je suis arrivée et maintenant vous avez la file de sacs que vous pouvez voir sur la photo et les gens commencent à arriver en se demandant qui est le dernier de la file.

Les pèlerins passent en continu et en groupe de 2,3 ou plus ; ils nous regardent étonnés ou amusés car nous avons déjà terminé notre marche pour la journée...Rappelez  vous, on vient de rejoindre le chemin des français !

Et voila les propriétaires de sacs qui reviennent et c’est une agitation soudaine. L’hospitalier est arrivé et fait entrer les gens....

Il y a au moins six dortoirs et j’ai pu en visiter quatre d’entre eux virtuellement sur internet. La capacité est de 30 personnes pour chacun. Et ils se remplissent vite. Je n’ai pas d’informations sur les deux autres dortoirs...

Les sanitaires sont séparés, les uns pour les hommes, les autres pour les femmes. Il y a dix douches chez les femmes – en cabines séparées sans portes ou rideaux ce qui mécontente les américaines – et le même nombre de bacs à laver ; deux lave-linge et même des sèche-linge ; une très belle cuisine mais pas d’ustensiles du tout, pas une assiette ni de couverts, ni de casserole ou de poêle, rien !

J’ai eu la même expérience sur le chemin du nord à Vilalba et une fois juste avant sur ce chemin à Lugo. Le problème est que parfois vous faites vos courses sur la base des informations disant qu’il y a une cuisine, mais vous n’avez pas pu le verifier. La plus part des cuisines ont  un équipement hétéroclite, comme s’il avait été oublié par des pèlerins, maintenant je commence à croire que c’est le cas. Le guide allemand  en parle à propos de San Roman et quand j’y suis arrivée il y avait assez d’ustensiles pour faire une cuisine basique. Certaines auberges ont des frigos et un placard où les gens laissent ce qu’ils ne veulent plus porter et avant de faire vos courses c’est bien de donner un coup d’œil pour voir ce que vous pourriez utiliser pour le repas.

Bien, j’ai pris ma douche, fais une sieste et vais aller maintenant faire un petit tour.

Ps.
Il pleut comme « vache qui pisse en Bretagne » et ma promenade s’est terminée dansa le bar juste en face de l’auberge....


Note de Papy vélo : au Québec on dit « il pleut à boire debout », c’est plus poétique !!!


La nouvelle auberge et les sacs en ligne








dimanche 16 juin 2013

Day 16   San Roman da Retorta -


Am waking up - the birds are making early morning noises - talking, not singing yet. I look at my watch - 5 o'clock just gone! I had an easy walk yesterday, long sleep in the afternoon, bed at 10 pm, so I am quite rested now. 

Surfaced occasionally during the night. It is peculiar finding youself thus, sharing the bedroom with a lot of strangers - giving yourself up to sleep implies a lot of trust somehow. And here we are, all sniffling gently, some degenerating into proper snores, mostly men - those travelling with a woman normally manage to sleep in a bed near to each other, when the snoring gets too much she pushes him to stop snoring. And j now it is she who has taken over  and started   and started snoring.

Well,  I must come up for air from under my sleeping bag - went into hiding to prevent the machine's light from waking the others. Oh, a first alarm is going off.....

Day 16   San Roman da Retorta –
Je me réveille – les oiseaux font leur vacarme matinal– ils discutent et ne chantent pas encore. Je regarde ma montre – quelques minutes après 5 heures ! Une marche facile aujourd’hui, une longue sieste l’après midi et au lit à 22 heures. Je suis presque bien reposée maintenant.
Me suis réveillées par intermittence la nuit. C’est assez particulier de se trouver ainsi, à partager la chambre à coucher avec beaucoup de personnes qui vous sont étrangères. Se laisser aller au sommeil implique, d’une manière ou d’un autre, une grande confiance.
Et nous voila, respirant tous bruyamment, certains allant jusqu’à ronfler -la plus part du temps des hommes – ceux qui voyagent avec une femme réussissent à avoir un lit proche l’un de l’autre et, quand le ronflement devient trop fort, elle pousse son compagnon pour qu’il s’arrête et alors ...c’est elle qui prend le relais !!!
Bon, je dois sortir la tète de mon sac de couchage pour respirer – je me suis calfeutrée dedans pour éviter que la lumière du Smartphone ne réveille mes compagnons de chambrée. Oh, voila que j’entends la première sonnerie de réveil ...
Une très vieille roue
Pont sur l'ancienne voie romaine
What is that supposed to mean? George = Jorge in Spanish = Xorxe in Galician
Auberge toute neuve
C'est tout neuf !