lundi 4 octobre 2010

"Etappe 43: Santiago - Vilaserio (Friday, 01/10).

"Etappe 43: Santiago - Vilaserio (Friday, 01/10).

Cloudy at first, afternoon and evening persistant rain - pilgrim drenched, but surviving very well.---

Woke up at my usual time which is too early nowadays when it gets light only after 8 am. Crept about trying not to make any noise, because you can hear everything from one room to the next - heard Werner snore next door and heard him use the light switch. Prepared a little farewell post-it note for Werner and his women folk and another one for Silke and Sebastian to stick on the floor in front of their doors before leaving. Had just stuck down the one for Werner when a door opened down 'my' corridor which made me disappear quickly back into my room. Crept out again a few minutes later to stick my post-it in front of Silke's and Sebastian's room and found their door slightly ajar - they had opened it to catch me when I was leaving to say goodbye! So we had a good laugh about that.

I left - quarter past eight - and found the cathedral open and nobody guarding anything, or making you enter one way and go out another way and stop you from entering with your big pack - so I just went in one last time with my pack on my back, lit a few more electric candles - had forgotten to pray for all the people who had asked me to pray for them as I made my way down the coasts of France. I am not happy with those electric candles! Can't see why they cannot have real ones. There was a sort of service going on in the crypt which I listened to from the door - being too fat to go in with my pack on my back. And finally I went on my way towards Finisterre...

That was a very pleasant walk, mostly through forests. The view back over Santiago would have been very good, had the weather been better, however there where black clouds chasing across the sky and not much light.

This was going to be a long haul - 36 km today, 20 tomorrow and another 20 on Sunday and finish with 13 to Cabo Fisterra on Monday Arrived in Negreira at lunch time, had a good lunch in a restaurant - have decided that I am now on holiday, stay overnight in the albergues if I can, but carry only a minimum of food, eat out otherwise.

Shortly after getting back on to the camino it started to rain - a light drizzle at first and then it came pelting down. And it went on and on and on - no letup. And of course hours to the next albergue..... Not many pilgrims either. Lots of people take the bus from Santiago to Fisterra. Or do not go at all....

At one point I came up to a pilgrim who had stopped to take some water at a fountain - he looked at me - 'I know you, I said, but can't remember.' - 'Ina? He asked. 'We met in Sobrado where the camino primitivo meets the camino del norte - I am Albert.' And I remembered that we had sat together with Birgit who had also done the primitivo like Albert and Marion whom I had met on the norte in Miraz. After that we had lost sight of each other.

So we continued together in the pouring rain until at last we came to our albergue - a private new albergue conveniently situated behind (and part of) a bar where we got some old newspapers to stuff into our shoes - mine are not watertight any longer! Hanging up our clothes to dry - I had been in shirtsleeves all day and was wet and cold in spite of the magic umbrella.

Shower and off to the bar for a drink, then a meal - lately we never had to wait till 9 pm to have a meal - most of these places are geared to deal with pilgrims who may demand food at any time of the day.

And so to bed in a room under the roof and dropping off to sleep listening to the rain coming down."




"Etappe 43: Santiago - Vilaserio (Friday, 01/10).
Nuageux au début puis pluie persistante l’après midi et le soir, le pèlerin est rincée mais arrive bien à survivre !

Réveil à l’heure habituelle, ce qui est bien trop tôt maintenant où il ne fait jour qu’après 8 heures. Je sors à pas de
loup en essayant de ne pas faire de bruit car on entend tout d’une chambre à l’autre. J’entends Werner ronfler de l’autre coté et je l’entends quand il actionne l’interrupteur electrique !  Je prépare une petit post- it pour dire au revoir à Werner et à son épouse et à l’amie de sa femme, un autre pour Silke et Sebastian ; je les collerai sur le plancher en face de leur porte avant de partir. Je venais de coller celui de Werner quand une porte s’est ouverte dans le couloir, je me suis dépèchée de disparaitre dans ma chambre. Je ressors discretement quelques minutes plus tard pour mettre mon post it en face de chez Silke et Sebastian et je trouve leur porte légèrement entrebâillée :  ils l’avaient ouverte pour m’arreter et me dire aurevoir lorsque je partirai. On en a bien ri.
Je suis partie à 80H15 et ai trouvé la cathédrale ouverte sans personne pour la garder ou vous faire entrer par une porte et sortir par un autre ou pour vous empecher d’entrer avec votre sac à dos. Donc, je se suis entrée une dernière fois, le sac au dos, ai allumé quelques cieges electriques ; j’avais oublié de prier pour toutes ces personnes qui me l’avaient demandé lors de ma descente le long des cotes de France. Je n’aime pas ces cierges electriques et ne comprend pas pourquoi ils ne peuvent en mettre des “normaux” .
Il y a vait une sorte de service religieux dans la crypte, j’ai écouté depuis la porte, mais j’etais trop “grosse” pour y aller avec le sac sur le dos et je suis donc partie vers le cap Finisterre.
Ce fut une marche très agréable, la plus part du temps dans les forets. La vue aurait été excellente sur Santiago derrière moi, si le temps avait été plus clément, car il y avait des nuages noirs qui couraient dans le ciel et il n’y avait pas beaucoup de luminosité.
Cela devait être une longue étape (36 km aujourd’hui, 20 samedi et 20 dimanche puis 13 pour arriver au Cap lundi. Je suis arrivée à Negreira pour le déjeuner pris dans un restaurant, j’ai décrété que je suis maintenant en vacances, je passe la nuit dans les auberges, si possible, mais je transporte un minimum de nourriture.
Peu après etre revenue sur le camino, la pluie a commencé à tomber, une petite bruine d’abord puis des trombes d’eau ensuite. Et cela a continué sans se calmer et bien sur il restait des heures de marche jusqu’à ‘auberge suivante ... Pas beaucoup de pèlerins sur le chemin ... Nombreux sont ceux qui prennet le bus jusqu’au Cap ou qui n’y vont pas...
A un endroit, j’ai rencontré un pèlerin qui puisait de l’eau à une fontaine, il me regarde : je te connais, mais je ne me souviens pas où je t’ai rencontré , Ina ? On s’était rencontrés à Sobrado où le chemin primitif rencontre le chemin du nord. Je m’appelle Albert et je me souviens que l’on s’était assis ensemble avec Birgit qui avait aussi fait le “primitivo” et Marion qui a fait le chemin du nord. Après cela on s’était perdus de vue.
On a continue ensemble sous la pluie battante jusqu’à ce que nous arrivions à l’auberge - une auberge privée et toute neuve, bien située derrière un bar où nousa vons trouvé de vieux journeaux pour mettre dasn nos chaussures - les miennes ne sont plus étanches. On a pendu nos vêtements pour les faire secher ; j’étais restée en chemise toute la journée et j’étais trempée et frigorifiée malgré le parapluie magique.
Douche, puis direction le bar pour boire et manger, on n’a pas eu à attendre 21 heures pour manger, car ces endroits sont conçus pour les pèlerins qui demandent à manger à n’importe quelle heure.
Puis au lit dans une chambre sous les toits et suis tombée dans le sommeil en entendant la pluie dégringoler.

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