dimanche 19 septembre 2010

"Etappe 30: San Esteban - Soto de Luina (Friday, 17/09).

Rain all night. And most of the day. Pilgrim well.---

I had nicely prepared my coffee-making equipment in the women's bathroom so as not to wake everybody up. So I crept out of the bedroom I occupied with Joelle and Serge, through the bathroom door which squeaked and, supporting myself against the wall set off the electric hand dryer which is noisy at the best of times, but in the dead of night was noisy enough to wake the dead!
Listen! Nobody is moving! But I had the greatest difficulties controlling my fits of laughter!

Later Werner crept out of their room and disappeared into the men's bathroom, from where he only reappeared when Joelle and I were ready to go. We left Serge to continue his sleep, and Margaret and Dorothee did not surface before we left.

Breakfast, we had been told, would be available from 7 am in the bar, where we had been eating at the same time as our hospitalera. Well, everything was closed, the other bars as well - it was night still - no point starting on our way. And to top it all this spitting rain. As we were getting out the rain covers for our packs, a solitary pedestrian appeared: This bar opens at 7h30! Only 5 minutes to go! So we waited and had a very good breakfast, a bocadillo each with a substantial filling and a coffee.

And then we started on our way - first mainly on the road with a steady rain - somehow Joelle and I stayed together, more or less, I walk a bit more quickly on the flat and on the even surface of the road. But uphill I slow down considerably and then she always caught up with me. She also paid better attention to the signs, something I have no problem with, when walking alone. Eventually the signs led through forests and meadows (see photo of Joelle in the rainy eucalyptus forest).

Every time we came across a bar (which was not often) we stopped and had a hot drink, tea for Joelle, chocolate for me - a welcome occasion to take the packs off our backs.

And thus we arrived in Soto de Luina at 1 pm and who was sitting in the bar where we were to pick up the key to the albergue - the two French women, Martine and Yannik whom we had 'lost' the day before! When they had arrived at the hostel which was being painted there was no-one telling them to come back at 7 pm! They had found a pension in the neighbouring village. Now they were going to walk on to the next place! Later I learnt that they had taken the bus from where they had spent the night and so were full of energy to go on.

No key needed for the albergue - it was open already. When we got there a good number of lower beds were already taken - nobody in them though! - with things lying about on the upper ones as well. So you had the impression that the place was almost full.

We too took possession of two beds and went back into the village for a bite to eat, followed by sieste for me. All of a sudden there was an Italian invasion - four men and one woman. A lot of talk and joking, showers for everybody. And whenpilgrim showed up it turned out that all the upper beds were free, and people had just spread their belongings all over the place!

In the end there was no bed left and still people, mostly young, hippy types were arriving; so a second room was opened which contained a jumble of airbeds - the kind you might use as spare bed at home plus the many-coloured variety used to play in the sea or a swimming pool. I think we were about 30 in the end - 20 sleeping in the room with real beds and 10 in the spare room. And 1 toilet and 1 shower each for men and women!

And this time there were many good 'snorers' - quite concert - especially the big Italian in the bed next to mine! However no problem for me - always went back to sleep quickly after surfacing! Lucky!"

*****
Pluie toute la nuit et presque toute la journée. Le pèlerin va bien
J’avais soigneusement préparer le nécessaire pour le café dans la salle de bains des femmes pour ne pas réveiller tout le monde. Je me suis faufilée hors de la chambre que j’occupais avec Joëlle et Serge, suis passée par la porte de la salle d’eau (la porte grinçait) et, m’appuyant contre le mur, ai éteint le sèche cheveux électrique qui était bruyant et dont le bruit, la nuit, était suffisant pour réveiller un mort. Écoutez, personne ne bouge ! Mais j’avais du mal à contenir mon fou rire.
Plus tard, Werner est sorti discrètement de la chambre et a disparu dans les douches dont il n’est ressorti que lorsque Joëlle et moi étions prêtes à partir. On a laissé Serge dormir et Margaret et Dorothée ne se sont pas réveillées avant que nous ne partions.
On nous avait dit que le petit déjeuner pouvait erre pris dès 7 heures là où nous avions diné en même temps que notre hospitalière. Et bien, tout était fermé, tout comme les autres bars. Il faisait encore nuit, pas possible de partir et pour ne rien arranger encore ce maudit crachin. On préparait les protections pour nos sacs quand apparu un pieton solitaire : ce bar couvre à 07:30 ! Juste cinq minutes à attendre. On a eu un bon petit déjeuner un bocadillo chacune avec une garniture conséquente et du café. (http://es.wikipedia.org/wiki/Bocadillo_%28pan%29)       
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Et nous voila parties, d’abord sur la route avec une pluie persistante. Je  ne sais comment Joëlle et moi faisons pour rester ensemble car je marche plus vite sur le plat et moins en cote, alors elle me rattrape. Elle prête aussi une plus grande attention aux indications, c’est un souci que je n’ai pas quand je marche seule. Parfois les signes nous amènent à passer dans des forets d’eucalyptus (photo)
A chaque fois que l’on trouvait un bar, (ce qui n’arrive pas souvent) on s’ arrêtait pour prendre ... une boisson chaude, thé pour Joëlle, chocolat pour moi, une occasion bienvenue de retirer nos sacs.
Et nous voila arrivées à Soto de Luina à 13 heures et qui voit on assises dans le bar où nous avons pris la clef de l’auberge ? Les deux françaises, Martine et Yannik que nous avions “perdues” la veille . En fait, en arrivant devant l’hôtel fermé pour travaux de peinture, personne ne leur avait dit qu'il ouvrirait à 19 heures. Elles avaient trouvé une pension de famille dans un village des environs. Maintenant elles vont marcher vers la prochaine étape ; J’ai appris plus tard qu’elles avaient pris le bus depuis le lieu où elles avaient dormi et c’est la raison pour laquelle elles étaient pleines d’énergie.   
Pas besoin de clés pour l’auberge, elle était déjà ouverte. Quand on est arrivées il y avait déjà de nombreux lits (du bas) occupés, avec les affaires mises sur les lits de dessus aussi. Cela donnait l’impression que l’endroit était plein.
On a pris possession de deux lits et on est retournées au village pour manger un peu.puis une petite sieste pour moi. Et soudain on a fait face à une invasion d’italiens :  4 hommes et une femme, parlant beaucoup et blaguant, ils ont pris une douche ensuite. Et quand d’autres pèlerins arrivèrent il s’avera que les lits du haut étaient libres et que les gens s’etaient juste “étalés" partout.
Pour finir, il ne restait plus de lits libres et encore des gens à loger, des jeunes, genre hippy. Un deuxième chambre a été ouverte, il y avait dedans un fouillis de matelas gonflables du genre de ceux que vous avez chez vous en matelas de secours et d’autres semblables à des matelas multicolores  que l’on utilise pour jouer à la mer. Je pense que nous étions 20 dans la pièce principale et 10 dans l’autre. Il n’y avait qu’un WC et une douche pour nous tous !
Il avait beaucoup de bon ronfleurs, en particulier un grand italien dans le lit contigu au mien. Pas de souci pour moi, Je dors facilement !  J’ai de la chance.


Soto de Luina



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