lundi 20 septembre 2010

""Etappe 33: Otur - Cartavio (Monday, 20/09)

"Etappe 33: Otur - Cartavio (Monday, 20/09)

Weather fine. Pilgrim somewhat refreshed.---

Awake at the usual hour which is too early nowadays, since day breaks at 8 am only. I am in advance with my blog, for once. So can go into savoury details. Have just anointed myself with itch-stopping pomade (bon appetit, if you are eating!) - caught a nice mykose or athlete's foot - why athlete? - surely you are much more likely to catch that in a hotel room - or pilgrims' hostel! - than in any athletes' establishment!

And in Aviles my bed was infested with some kind of bed bug (not that I noticed at the time; they are very discreet) - so now I have plaques the size of a 2€ piece or twopence all over my body. They have not increased in number, so I assume the little beasties have not come along with me, but stayed at 'home'.

After having had my two long siestes yesterday I went over my next etappes again; I decided to do only 20 km today and stay in a hotel, rather than 24 km which would take me to an albergue. So after 24 km yesterday, it is 20 km today and again 24 km tomorrow. Then for the rest of my camino it will be either 15 km or 20 km - a constant juggle with the question where to put up for the night - no problem by car, but on foot it is a different matter.

The advantage with a reservation (which you cannot have in the official albergues) is that you do not have to rush to be amongst the first thus making sure of a roof over your head. You arrive in the late afternoon or, after telephoning, even late at night...

Have arrived! Heavy start this morning - a bit hangoverish, although I only had one beer with my meal in the middle of the afternoon! So this could not possibly have been due to alcohol! The camino was a good mix of all sorts of paths / roads, so did not become too boring. I had a longish pause on the steps of a church in the middle of nowhere - longish being long enough to bother to take off my pack.

That is always such a procedure which needs to be kept up in that order: first my rather substantial waist bag (not to say bum bag) goes round the waist - quite high up such that then I can put the big pack on my back and round the hips and fasten all the straps; then the telephone / camera pouch goes round my neck and into my blouse; then the water bottle goes into its hold which hangs off one of the shoulder straps of the big pack; then the magic umbrella goes round my neck and over one shoulder so as to be handy at a moment's notice; then the guide book in a plastic bag is pushed between the waist bag and my stomach (and when I say stomach I mean stomach and not belly, because my belly is no longer accessible, being strapped in by the main strap of the big pack!) and finally I pick up my two sticks and am off.

As I approached the hotel I was feeling so well that I thought I could easily have gone another 4 km to the next albergue. Oh, but then when I took everything off and sat on the bed I could feel it was time to stop. No point overdoing things now that I have almost arrived.

Alison telephoned, would I have Clara(10) and James(7) during the end of October holidays - yes, please! So now she is checking flights and prices to see whether this is feasible. After not having seen them for so long I would love to have them!

Back to my arrival here: I washed my clothes and had a sleep. And since there is a bidet positioned next to the loo I will now give my feet a good soak and treatment - wonderful the pleasure you get out of simple things!

And then I will treat myself to a beer in the bar before making a soup in my room - meals are too late for me in this country. Voila, my day!"


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Beau temps ; Pèlerin assez rafraichie !

Me suis réveillée à l’heure habituelle, ce qui est de trop bonne heure actuellement car il ne fait jour qu’à 08 heures. Je suis en avance avec mon blog, pour une fois ! Je peux donc donner des détails intéressants. Je viens de m’enduire de pommade anti démangeaisons (bon appétit si vous êtes à table ! ) j’ai attrapé une mycose - pied d’athlète - -quel athlète , ! - une chose que tu attrape facilement dans un hôtel ou une auberge de pèlerins plutôt que dans un endroit fréquenté par les athlètes !
Et à Adviles, mon lit était infesté par une sorte de punaise de lit (non remarqué sur le moment car elles étaient bien discrètes) donc maintenant j’ai des plaques de la taille d’une pièce de  deux euros sur tout le corps. Elles n’ont pas augmenté en quantité, je pense donc que les bestioles ne sont pas reparties avec moi mais sont restées à la maison !
Après mes deux longues siestes hier, je suis repartie pour mes étapes suivantes. J’ai décidé de ne couvrir que 20 km aujourd’hui et séjourner à l’hôtel, plutôt que de faire les 24 km qui m’auraient menés dans une auberge. Donc, après 24 km hier, 20 aujourd’hui je ferai 24 demain. Puis pour la fin de mon camino, je ferai entre 15 et 20 km avec la question quotidienne : où dormir la nuit, cela ne pose pas de souci lorsque vous êtes en voiture mais c’est autre chose lorsque vous êtes à pied.
Les avantages avec les réservations, ce que vous ne pouvez faire dans les auberges, est que vous n’avez pas à vous précipiter pour arriver dans les premiers afin d’être sur d’avoir un toit pour la nuit.Vous pouvez arriver en fin d’après midi ou tard le soir après avoir téléphoné.
Je suis arrivée !  Un départ difficile ce matin -une petite “gueule de bois" - bien que je n’aie bu qu’une bière avec mon repas en milieu d’après midi ! Cela ne peut être du à l’alcool !  Le camino a été aujourd'hui un bon mélange de de sentiers et de routes et n’a donc pas été trop ennuyeux. J’ai fait une longue pause sur les marches d’une église au milieu de nulle part, par longue je veux dire , assez longue pour enlever mon sac à dos.
Je dois toujours suivre la procédure dans l’ordre : en premier mon volumineux sac de ceinture (banane) va autour de ma taille, assez haut pour je je puisse mettre mon gros sac sur le dos et autour de mes hanches pour  fixer les sangles ; puis l’étui pour le téléphone/ appareil photo qui va autour de mon cou et sous mon chemisier ; ensuite la bouteille d’eau qui va  dans son rangement fixé sur une des bretelles du sac à dos, vient ensuite le parapluie magique qui passe autour de mon cou et par dessus mon épaule pour être accessible rapidement en cas de besoin ; puis le guide dans un étui en plastique est coincé entre la ceinture du sac et mon estomac - je dis bien mon estomac et non pas mon ventre qui n’est plus accessible (!) car bloqué par la ceinture du sac principal- et pour finir, je prends mes deux bâtons de marche et je pars. (note du traducteur : il vaut mieux qu’Ina n’attrape pas la “tourista “ !!! - Je me moque !!)
Comme j’approchais de l’hôtel, je me sentais si bien que je pensais que j’aurai pu faire les quatre kilomètres supplémentaires pour arriver à l’auberge. Oh, mais quand je me suis débarrassée de mon barda et que je me suis assise  sur le lit, j’ai su qu’il était temps de s’ arrêter. Pas la peine de forcer les choses maintenant que le but est proche.
Ai reçu un appel téléphonique d’ Alison : “veux tu avoir  Clara (10 ans) et James (7 ans) pendant les vacances fin octobre ?” oui, s’il te plait ! Elle vérifie les vols et les tarifs pour voir si c’est faisable. Je vais apprécier de les avoir chez moi car je ne les ai pas vus depuis longtemps.
Retour sur mon arrivée ici : j’ai fait la lessive puis une sieste. Et comme il y a un bidet près des toilettes je vais bien faire tremper mes pieds , que de plaisir avec des choses simples.
Puis je vais m’offrir une bière au bar avant de faire ma soupe dans la chambre. Les repas sont servis trop tard pour moi dans ce pays. Et voila ma journée.

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