lundi 20 septembre 2010

"Etappe 32: Cadavedo - Otur (Sunday, 19/09).



Weather sunny all day. Pilgrim rather tired for no apparent reason.---

Joelle and I had a coffee together in the hotel bar and set out into a beautiful, but rather cold morning. The Italians we had met in the previous albergue were starting at the same time, but in two 'lots', so had to wait for each other. So we walked together for a while until I had the impression that Joelle was slowing down deliberately to be on her own - this was going to be her last day and she was going to go back to Irun and Paris in the next two days. So finally we split up - I saw her once more later as I was consulting with one of the Italians who walked on his own during the day and joined his friends in the evening.

It was a pleasant walk during the morning with a good mix of road and path through meadows and forests - have I mentioned that the forests are changing, no longer just eucalyptus, but all sorts of other trees.

As I was walking through a forest along the road I met Delfin (91) who was sitting in a ditch, having a rest, wearing a fluo-orange waistcoat, and Miguel (76) who was standing in the road having a chat with his friendl We do a thousand kilometres to Santiago every year - here! After talking for a while the two of them waived good-bye and continued on their way

Luarca turned out to be a beautiful little fishing town with the streets going down steeply one side and up again the other side the way we used to see in the Basque country (see photo of Luarca port). For the first time during this adventure of mine I felt I wanted to stay - if I had been with someone..... But on my own? I was feeling tired and climbed up the other side and continued on my way, plodding rather, until I set my head to singing and found again my usual stride along the narrow country road which wound along the valley, always at the same level. Finally I hit the main road - going along there was really hard, I was tired, it was hot, there was a lot of traffic and singing was a genuine effort.

I arrived at a restaurant and asked for a hotel - the place was packed, apero time on a sunday! and people looked curiously at this apparition - I knew there was at least one hotel along there - no, senora, another two km to walk, so when I arrived at the first hotel of three, all of them along the main road, I asked, took the room, had a shower and went to sleep. Woke up an hour and a half later, just in time to have a meal at 4 pm, had another sleep of over an hour and am beginning to feel much better, but will not get up again for the rest of the evening!"


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"Etappe 32: Cadavedo - Otur (Sunday, 19/09).

Temps ensoleillé.Pèlerin assez fatiguée sans raison apparente.
J’ai pris un café avec Joëlle au bar de l’hôtel et on est parties dans une matinée qui s’annonçait belle mais fraiche. Les italiens que nous avions déjà rencontré partaient aussi, mais en deux groupes, ils on du s’attendre. On a marché ensemble jusqu’à ce que j’ai l’impression que Joëlle ralentissait  délibérément pour être seule. C’était sa dernière journée et elle allait retourner à Irun puis Paris les deux prochains jours. On a fini par se séparer, je l’ai revue alors   que je parlais avec un des italiens qui marche seul et qui rejoint ses amis en soirée.
Ce fut une marche agréable en matinée avec un bon équilibre entre les routes et les sentiers qui traversaient des prairies et des forets. Ai je mentionné que les forets avaient changé, elles ne sont plus exclusivement composées d’eucalyptus mais ,maintenant de divers autres essences d’arbres.
Alors que je traversais une foret, j’ai, rencontré Delfin (91 ans) assis le long d’un fossé au bord de la route, il se reposait, portait une veste fluo réfléchissante et Miguel( 76 ans )  debout sur la route à discuter avec son ami. “on fait ici  mille kilomètres vers Santiago chaque année !!! ” On a parlé un peu puis ils me firent signe de la main et continuèrent leur chemin.
Luarca semble être une belle petite ville de pêcheurs, avec des rues qui descendant à pic d’un coté et remontent de la même manière de l’autre comme l’on voit souvent au pays Basque (photo du port) Puis pour la première fois depuis le début de mon aventure, j’ai eu envie de rester là ...si j’avais été accompagnée, mais toute seule ....Je me suis sentie fatiguée, suis montée de l’autre coté et ai continué mon chemin, plutôt en trainant, jusqu’à ce que je me mette à chanter dans ma tête et que je retrouve mon pas habituel le long d’une route de campagne  étroite et qui serpentait dans la vallée à un niveau constant. Puis je suis “tombée” sur la route principale, c’était dur, j’étais fatiguée, il faisait chaud il y avait plein de circulation et chanter me demandait un véritable effort.
Je suis arrivée au restaurant  et me suis renseignée pour trouver un hôtel, l’endroit était comble : heure de l’apéro un dimanche !  - et les gens regardaient avec curiosité cette apparition (moi) Je pensais qu’il y avait un hôtel vers ici : non madame, c’est 2 km plus loin.  Quand je suis arrivée au premier des trois hôtels, tous situés le long de la route, j’ai pris une chambre, une douche  et suis partie me coucher. Me suis réveillée une heure et demi plus tard, juste à l’heure pour avoir un repas ( à 16 heures) ai fait un autre somme et ai commencé à bien mieux me sentir, mais je ne me relèverai pas de la soirée ....



1 commentaire:

  1. INA effectivement tu as de très bon goût, ce petit port de LUARCA nous y avons passé une soirée fin JUILLET en escale et nous avons beaucoup apprécié, très joli et fort sympathique. BON COURAGE A TOI ton périple s'achève et tu as été brillante.
    Christine et DD Equipage d'YSCA

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