samedi 25 septembre 2010

"Etappe 35: Ribadeo - Vilanova de Lourenza (Wednesday, 22/09)

"Etappe 35: Ribadeo - Vilanova de Lourenza (Wednesday, 22/09)

Weather cloudy, Pilgrim surprisingly well after yesterday's long etappe of 28 km.---

Had some perturbed dreams about finding my way out of town from the pension where we are staying in the center. When looking it up on the map it turned out to be quite easy.

Am sitting in bed with my coffee waiting to get up and join the others to have our breakfast together in the 'waiting-sitting' room of the pension....

2.30 pm Am sitting up against my pack in a meadow about 1 km after Gondan. When I got there it was much too early to halt for the day and I was not tired. So I bought a bottle of coca from a machine, very handy when all I had was the heavily chlorated(?) water which comes out of the tap here. And then I forced myself to have a proper rest with a good sleep, so my feet won't give me a nasty surprise this evening. The atmosphere is thundery and sticky and the sky has clouded over - some rain, preferably during the night would do us good....

Since Ribadeo forests are purely eucalyptus again. And even before Ribadeo, from just before Tapia the constructions for grain storage have changed - no longer square wooden on columns, but narrow rectangular, resting on a wall at each end, the top walls being brick work with vertical slits for aeration. Apart from that there are farm buildings with slits mostly, or holes in the stone walls to store hay - a farmer on a tractor, who had stopped to let me pass, explained to me.

A propos grain storage - they do not talk about grain but maize here - nothing else seems to be cultivated here or all along the northern coast of Spain...

Oh, and I passed the 2000 km mark this morning!

Have another 6 km to go to the next albergue in Vilanova de Lourenza. I am doing more kilometers per day now, spread over the whole day because it is not so hot any longer. Even with the sun up it stays fresh all morning and turns cool again in the late afternoon. So unless there is a problem getting a place in the albergue there is no need to arrive early....

Which however I did - after a feast in a bar some kilometres before, where I ordered coca cola, a big coffee and an icecream. Was joined by another pilgrim who also ordered a coca, installed himself in a chair opposite mine and promptly took off his shoes and put his feet on a chair. This was Peter from Augsburg who spoke German with a peculiar accent - turned out to be a German from Poland. We then set out together, but I soon let him go ahead - much too quick for me going uphill like this! We met again in the supermarket near the albergue and went 'home' together.

Shower, wash clothes as well - my trousers had become quite dusty. Then it was time to eat - I had the last of the four sachets of instant soup which I had bought at the end of March before I left on this adventure - Annie (Le Louet), do you remember, we met in the supermarket when I bought the package and we had a discussion about it! I threw in some old bread to give it substance and some smoked ham to improve the taste and it was very good.

And so to bed!"




Temps nuageux, pèlerin en bonne forme, c’est étonnant après la longue (28 km) étape d’hier .

J’ai fait des rêves dans lesquels j’avais des difficultés à trouver ma route depuis l’auberge vers la sortie de la ville. Mais en regardant la carte, cela m’a semblé facile.
Je suis assise au lit avec mon café en attendant que les autres se réveillent afin que nous prenions le petit déjeuner ensemble dans le salon de la pension.
14H30 je suis assise appuyée à mon sac dans une prairie à environ 1 km en aval de Gondan. Quand je suis arrivée là, il était bien trop tôt pour faire une halte et en plus je n’étais pas fatiguée. J’ai acheté une bouteille de coca à un distributeur ce qui est très pratique quand on a que de l’eau au gout de javel qui sort des robinets. Alors je me suis obligée à prendre un moment de repos et à faire une belle sieste, de manière à ce que mes pieds ne me fassent pas une mauvaises surprise ce soir !  L’atmosphère est orageuse et moite et le ciel bien couvert. Un peu de pluie, de préférence pendant la nuit, nous ferait du bien.
Depuis Ribadéo, le forets sont composées d’eucalyptus à nouveau. Et même avant Ribadeo, juste après Tapia, les construction de silos à grains ont changé - plus de constructions carrées sur des pilotis en bois -mais des constructions étroites et rectangulaires qui s’ appuient sur des murs à chaque extrémité, le mur supérieur étant en brique avec des fentes pour faire office d’aération. Près de ces constructions il y a des bâtiments de ferme avec des ouvertures (fentes) ou des trous dans les murs de pierre, pour engranger le foin selon les explications d’un fermier circulant sur un tracteur et qui s’est arrêté pour me laisser passer.
A propos de silos à grains, on ne parle pas de grain ici mais de maïs, il semblerait que rien d’autre ne se cultive le long de la cote nord de l’Espagne.

OH!  J’AI PASSE LE CAP DES 2000 KM CE MATIN !

J’ai fait 6 km supplémentaires pour rejoindre l’auberge suivante à Vilanova de Lourenza. Je couvre plus de km chaque jour maintenant, étalés sur toute la journée car il ne fait plus chaud. Même quand le soleil est haut dans le ciel, il fait frais le matin et le temps se rafraichit en soirée. Donc, à moins qu’il n’y ait des problèmes pour obtenir une place à l’auberge, il n’y a plus de nécessité d’arriver de bonne heure.
Ce que je fis cependant après un festin dans un bar quelques kilomètres avant, ; là, j’ai commandé du coca cola, un grand café et une glace. J’ai été rejointe par un autre pèlerin qui commanda aussi un coca, s'est installé sur une chaise en face de moi et a rapidement ôté ses chaussures et a posé ses pieds sur une chaise / C’était Peter d’Augsburg, qui parle allemand avec un accent particulier et semblait être un allemand originaire de Pologne. On est repartis ensemble, mais je l’ai vite laissé continuer devant, car il grimpe bien trop vite pour moi. On s’est retrouvés au supermarché près de l’auberge et on est rentrés “à la maison” ensemble.
Douche, lessive (mon pantalon est tout poussiéreux. Puis c’était l’heure de manger - il me restait les quatre derniers sachets de soupe que j’avais acheté en mars avant de partir pour cette aventure - Te te souviens Annie Le Louet, on s’était rencontrées au supermarché où j’avais acheté ce conditionnement et on en avait parlé. J’ai ai mis un peu de vieux pain pour lui donner de l’épaisseur et un peu de jambon fumé pour donner du gout et c’était très bon.

Puis au lit !!



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