jeudi 12 août 2010

Etappe 5: Deba - Markina (Thursday, 12/08).ANGLAIS+ FRANCAIS EN ATTENTE



I am sitting in the forest, just off the path, leaning against my pack which is lying behind me, wrapped in half my cape, with me sitting on the overhanging other half. My feet are tucked under my bottom as best I can. The magic umbrella is perched on my bosom with the 'stick' in the middle supported against my forehead, making me quite cross-eyed, while I use both hands to hold the phone and to write.

So this on the photo is the view I have at the moment. The other photo is the view I had somewhere earlier this morning when the rain had stopped for a while.

So far the walk has not been as terrible and difficult as I expected and I have been doing very well. But I had been walking for 3 hours and decided it would not be wise to continue without a pause.

So here I am as described, but it is raining so hard that it is too difficult digging into my pack to get out my lunch. So I have eaten what was left of the bar of chocolate plus water and that will have to do for now.

The problem with this etappe is that there is nothing between Deba and Markina, so you really have to be equipped - AND be able to get at it! --- End of pause.

What a day this has been! I am now established in the carmelite convent in Markina. It stopped raining after a while and when I was ready for my lunch the sun came out and I arrived on a small road with no traffic at all, a large grass verge and a phantastic view!

Earlier on I had come across the 5 Germans (2 1/2 couples) again who have been on the camino for 7 years, all the way from the Black Forest. They do not necessarily stay in the official albergues, but we seem to be advancing at a similar pace.

So on my beautiful patch in the sun I feasted on a tomato, old bread with soft cheese, and a banana. Then a nice sieste under the umbrella which I had opened up to dry - I was gone completely, didn't know where I was. The sun however did not last, it soon clouded over - so I had been lucky again!

As I was coming to, the 5 Germans came past, we had a chat and they went on. As much as I like to walk fast, I like to take my time getting up in the morning and after my sieste. I did however overtake them in due time when we were on the last downhill part where they were even more careful then I was.

There was not much left to walk, but this was the hardest part, a very long and steep descent, bad on the knees and very slippery in parts.

When I arrived, there were a number of persons who had been at the hostel in Deba last night. They had arrived much earlier, but the hostel only opened at 3h. So we all came in at the same time.

The peculiar thing about this pilgrimage is that often you meet the same people at successive hostels and then maybe one lot decides to do a longer etappe and you do not see them any more - or they go more slowly and you see them again later.

This place filled up very quickly and then they had a minibus to take people to some private alternative places and the bus will do the round again tomorrow morning bringing them back here to start where they left today.

I am in a small room with 7 bunk beds (=14 persons). Last night, by the way, nobody (of also 14) snored!

The first thing one does of course is have a shower. Followed by washing some clothes. And here, for the second time I have come across a spin dryer - brilliant for all those who wash their clothes by hand - at least they dry more quickly.

By the time I was ready to go out and do a bit of shopping it was raining again. At least I do not suffer from excessive heat - for the first time I am wearing my sweat shirt.

I forgot to say that we left the sea: I saw on a map somewhere, if you draw a line from Deba to Bilbao, the line runs at a fair distance from the sea and Markina is on it. The walk today was mostly path or track, very little road. It was much higher up ie the mountains are higher here than what we have had so far and the walk was higher up too. The landscape has changed from mostly meadows with some forest to mostly forest with some meadows.

So much for today!"

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Je suis assise dans la foret, en dehors du chemin, appuyée contre mon mon sac à dos, enroulée dans la moitié de ma cape, et assise sur le reste. Mes pieds sont recroquevillés sous mes fesses, du mieux que je peux. Le parapluie magique est contre ma poitrine, le manche au milieu, posé contre mon front, en travers de mes yeux et avec les deux mains occupées à tenir le téléphone et à écrire.  
Ce que vous voyez sur la photo correspond à ce que je vois maintenant. L’autre photo est une vue que j’ai eu un peu plus tot ce matin, quand la pluie a vait fait une petite pause.
Jusqu’à maintenant, la marche n’a pas été aussi dure que je le pensais et je vais donc très bien, ; cependant comme cela fait trois heures que je marche, j’ai décidé qu’il serait avisé de faire une pause.
Voila, je suis comme decrite plus haut, mais il pleut si fort qu’il est difficile de chercher dans mon sac pour prendre mon repas. J’ai donc mangé ce qui me restait d’une barre chocolatée avec de l’eau. Cela ira pour le moment.
Le problème sur cette étape, c’est qu’il n’y a RIEN entre Deba Et Markina, donc vous devez etre réellement équipée et surtout capable de prendre ce que vous avez besoin ; fin de la pause.
Quelle journée !  Je suis maintenant installée dans le couvent des carmélites de  Markina. La pluie a cessé après un moment et quand j’etais prete pour le repas, le soleil est revenu alors que j’arrivai sur une petite route sans ciirculation,  avec un large bas coté et une vue fantastique.
Plus tôt j’avais croisé 5 allemands (2 couples et demi !) qui sont sur le sentier depuis 7 ans, partis de la Foret Noire. Ils ne sejournent pas nécessairement dans les auberges, mais semblent avancer à une allure similaire à la mienne.
Alors, sur mon magnifque bas coté, je fais un festin d’une tomate, d’un vieux morceau de pain avec du fromage et une banane. Puis une belle sieste sous le parapluie que j’ai ouvert pour qu’il sèche. Je suis completement “à l’ouest” ne sais plus où je suis. Le soleil de dure pas, le ciel devient nuageux et j’ai quand même eu encore de la chance.
.Il ne restait plus bien long à marcher, mais c’etait le secteur le plus dur : une très longue descente pentue, mauvaise pour les genoux et très glissante par endroits.
Quand je suis arrivée, il y avait beaucoup de gens qui étaient déja à Deba la nuit dernière. Ils étaient arrivés bien plus tôt, mais l’auberge n’ouvre qu’à 15 heures. Et nous sommes entrés en même temps.
La chose particulière sur ce pèlerinage est que vous rencontrez souvent les mêmes personnes dans les différentes auberges.  Parfois, certains décident de faire une étape plus longue et vous ne les revoyez plus ou alors de faire une etape plus courte et vous les trouvez de nouveau.
L’endroit s’est vite rempli et un minibus a été affrété pour conduire des pèlerins dans des auberges alternatives et ils seront ramenés demain à leur point de départ.
Je suis dans une petite chambre avec 7 lits superposés (14 personnes) et heureusement personne ne ronflait.
La première chose que fait chacun est de prendre une douch. Suivie par la lessive. Et ici, pour la deuxième fois, j’ai trouvé une essoreuse, génial pour ceux qui font la lessive à la main : le linge sèche pluis vite.
Et me voila partie faire quelques achats, sous la pluie. Au moins je ne souffre pas de la chaleur et pour la première fois, j’ai mis mon sweat shirt.
J’ai oublié de dire que je lmarche avec la mer à gauche, j’ai vu sur une carte quelque part, que si on tire uen ligne de Deba à Bilbao, l     ligne se trouve à bonne diatance de la mer et Markina est sur cette ligne. La marche aujourd’hui s’est déroulée la plus part du temps sur une piste et des petites routes.  C’etait plus en altitude, c’est à dire que les montagnes sont plus hautes que ce que j’ai connu avant. Le paysage a changé, après une majorité de prairies et quelques forets, maintenant c’est une ajorité de foret avec quelques prairies.  
Assez pour aujourd’hui.







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