jeudi 30 septembre 2010
"Etappe 39: Baamonde - Miraz (Sunday, 26/09).
"Etappe 39: Baamonde - Miraz (Sunday, 26/09).
Weather very good, but cold now. Pilgrim fine.---
Lying in bed having my coffee! Learned from yesterday's experience that there is no point getting up before 7 am, even if you want to eat your breakfast in peace. Today it is a very short etappe - only 15 km.
Only possible problem: the albergue in Miraz has only 16 (+6) places. But we are not many here today, all of us going there, so even if there are people coming from the previous albergue, we should be alright - still, I had better get going now....
Went at a spanking pace. Had to because it was very cold - I was wearing my usual shirt, long-sleeved, which is good enough normally. I soon heat up as I walk along, so there is no point in wearing anything warmer - it only means I have to take my pack off after half an hour's walk. However this morning my hands were hurting with the cold - now I am pleased that I am still carrying my gloves which I will wear first thing tomorrow. Shirtsleeves are still alright.
Beautiful sunshine which I am seeking now, rather than avoiding it. The landscape is reminding me more and more of home - 'chemins creux' ie with earth or stone walls on either side. Houses are no longer made of layers of 'ardoises' as you can see on the photo of the rock formation and the old house built with that type of rock, but big heavy stones.
Arrived at the albergue shortly before midday and got the last lower bed - the group of Italians I had overtaken yesterday had already arrived - in an albergue with 16 beds eight arrivals are a lot. And gradually more and more were coming. An annex had been built, but was not furnished yet. However there were matresses on the floor to take the 'overflow' from the small original house. As more people arrived more matresses were added, simple!
This place is run by the British Confraternity(?) of St. James and when I wrote my name into the book, the hospitalera, with a strong scottish accent, commented - 'This is the firrrst time I have had a pilgrim with a scottish name!' She is Linda and runs the place for two weeks together with Alan (see photo) and the two of them are proof that the friendly way in which you are received makes the difference to the ambiance of the albergue.
For the first time I had contact with the tchec couple whom I had found tres sympa from the start.. They always kept very much to themselves. I think the first time I met them was at the albergue if Gontan, but we never got beyond Hello! They always kept very much to themselves at mealtimes and otherwise I did not see them. But then I started overtaking them - they left earlier than I did, but I walk faster than they do. So we exchanged a word here and there and at one point I was so tired that I needed a pause urgently just where they had started having their picnic and they invited me to have mine next to them. (see photo on bridge). So we started talking a bit. And today we talked a bit more and exchanged addresses.
Tried to telephone and send contribution to blog - no connection possible. Cooked some multicoloured pasta which I mixed with the contents of a tin of calamare pieces which came in an oily sauce, added some green olives, et voila! a nice filling meal! Opened a bottle of wine I had bought in the bar next door and offered a glass each to Silke and Sebastian (who is the Doppelgaenger of my nephew and godson Martin) and had the rest with Linda, the hospitalera (Alan had disappeared). Very nice way to finish the day."
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Beau temps, mais froid maintenant. Pèlerin en forme
Suis allongée dans mon lit à boire mon café ! J’ai appris par l’expérience d’hier qu’il n-y aucune raison à se lever avant 7 heures, même si vous voulez déjeuner en paix. Aujourd’hui, étape courte : 15 km seulement.
Seul problème possible : l’auberge de Miraz ne dispose que de16 (+ 6 ) places. Mais on n’est pas trop nombreux aujourd’hui et on va tous là bas, donc, même s’il y a des personnes qui arrivent de l’auberge située avant, cela devrait aller. Mais je ferai mieux de partir maintenant.
Je marche à une belle allure, je dois le faire car il fait froid. Je porte ma chemise habituelle qui a des manches longues ce qui suffit normalement. Je me réchauffe assez vite et continue à marcher, il n’y a pas de raison de porter quelque chose de plus chaud - cela veut dire que j’aurais alors à retirer mon sac pour ranger ce vêtement au bout d’une demi heure de marche - Cependant ce matin mes mains souffrent du froid et je suis heureuse de porter les gants que j’enfilerai en premier lieu demain matin. La chemise à manche longue suffira normalement.
Beau soleil que je recherche maintenant au lieu de l’éviter. Le paysage me rappelle de plus en plus chez moi - chemins creux, c’est à dire avec des talus de pierre ou de terre de chaque coté - Les maisons ne sont plus construites avec des pierres d’ardoises comme sur la photo, mais avec de grosses pierres.
Arrivée à l’auberge peu avant midi et j’ai pu avoir le dernier lit du bas (lits superposés) Le groupe d’italiens que j’avais dépassé hier est déjà arrivé et dans un auberge de 16 lits, l’arrivée de 8 personnes c’est déjà beaucoup. Et d’autres personnes arrivent régulièrement. Il y a une construction annexe mais qui n’est pas encore meublée. Mais il y avait des matelas au sol pour gérer le surplus de pèlerins. Et comme de plus en plus de gens arrivaient, on ajoute des matelas : c’est simple !
L’endroit est géré par la Fraternité de St James (britannique) et quand j’ai écrit mon nom sur le registre, l’hospitalière, avec un fort accent écossais, a fait un commentaire : “ C’est la premièrrrre (accent reproduit !) fois que j’ai un pèlerin avec un nom écossais ! Elle se nomme Linda et gère l’endroit pour deux semaines avec Alan ) et eux deux sont la preuve que l’accueil amical avec lequel vous recevez les marcheurs influe grandement sur l’ambiance de l’auberge.
Et pour la première fois j’ai eu un contact avec le couple tchèque que j’avais trouvé très sympathique au premier abord. Ils restent souvent entre eux. Je pense les avoir rencontrés pour la première fois à l’auberge de Gontan, mais on n’avait jamais été plus loin qu’un “hello” Ils restaient entre eux au moment du repas et après, je ne les voyais plus. Mais voila que je les dépasse, bien qu’ils soient partis avant moi, car je marche plus vite qu’eux. On a échangé quelques mots et à un endroit je mes suis arrêtée car j’étais trop fatiguée et j’avais besoin d’une pause. Ils venaient de commencer leur pique-nique et ils m’ont inviter à prendre le mien à coté d’eux. (voir la photo sur le pont) On a parlé un peu et avons échangé nos adresses.
J’ai essayé de téléphoner et d’envoyer ma contribution au blog : pas de connexion. J’ai cuisiné des pâtes multicolores que j’ai mélangé avec des calamars en sauce et en conserve ! J’y ai ajouté des olives vertes et voila un repas bien consistant. J’ai ouvert une bouteille de vin achetée dans le bar proche de l’auberge et ai offert un verre à Silke et Sebastian (qui le sosie de mon neveu et filleul Martin) et j’ai bu le reste avec Linda l’hospitalière (Alan avait disparu).
Très agréable manière de finir la journée !
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