dimanche 12 septembre 2010

"Etappe 24: Pineres de Pria - La Vega (Saturday, 11/09).

"Etappe 24: Pineres de Pria - La Vega (Saturday, 11/09).

Beautiful weather as I am getting used to. Pilgrim very happy.---

Coffee at 6h, not in bed but on the sofa to make sure the girls are not woken up unnecessarily early. Jose-Luis and Nicanor however are stirring already. They leave before day break - I leave half an hour later and can just make out the path where it starts off the road. It goes up to the church on the hill from where I can hear the insistant wail of an alarm clock - then I see Denis, the "dreamy" young man striding over from the church to the house which is the refuge.

We talk a while - he has met me before - at Guemes when I was hospitalera. Did I mention in the blog that one evening quite late two young men arrived, one of them wearing floppy yellow turkish type trousers - like a skirt sewn up between the legs and with a Rasta hairstyle? Well, that was Denis. I do not know how he had progressed so slowly - he had left Guemes one day ahead of me and I had had two days of rest, one in Santander and one in Colombres. However I did not ask.

Continued on a wonderful walk to Ribadasella where I did my shopping for two days until Monday lunchtime - although there are shops in Colunga, they are not open on a Sunday - I learned the hard way to pay attention to that. Then I installed myself on a bench with a view over the port, had a nibble of chocolate and tried to incorporate the stuff I had bought into my pack. And when I lifted that onto my back, I asked myself why do I do this to myself? Why do I always have to carry so much food? Why can I not make my etappes coincide with shops and restaurants and carry just enough for my picnic of the day? Part of the problem is that there are etappes in the guide books of 30 or more km which I simply cannot do. So I split them up and often have difficulties making a convenient length for a day

Out of Ribadesella was the usual long haul out of towns. And quite hot, uphill, until the narrow road came onto a kind of ridge - not the right word - quite large, with a view over the sea to the right and a view of the mountains to the left and in the middle the road winding its way towards the next village. So that was where I had my picnic and then I opened my umbrella and had my sieste in its shadow. There was quite a lot of traffic - obviously the place was known for the view and cars had diffficulties crossing each other since the road was so narrow.

After a very long pause I started again on what was not supposed to be more than 4 km. But although I had followed the signs, lately nothing agreed with the description in the guidebook - which would not worry me if I had a detailed map - even in the next village I did not recognize the description of either of my two books. So finally I went back to the main road (a very minor one!) and continued on that until at last I came to the intersection described in the books where I also recognized the albergue St. Esteban. However I had made a reservation in a hostel in the next village, La Vega, to shorten tomorrow's etappe a bit - it turned out to be right on the beach, the last house in a place which is not yet developped on the whole, but it had one huge wining and dining place, right there - I heard that no permits for further development are given now - almost too good to be true!

A sandwich in my room followed by a mixed salad with a bit of cheese and a glass of wine in the restaurant which had just opened (at 8pm), but did not have any customers yet. Long discussion with an elderly couple from Munich who had been coming there for years. And just as they were getting ready to go down for their meal - night was falling - another pilgrim, almost crying with relief that there was a bed to be had! He had come 40 km from Llanes (my etapppes of the last two days) - Pineres was too soon for him to stop - Ribadesella was full by the time he got there - tourist office no longer open to help. So he went on to find the albergue of St. Esteban, missed it and ended up in La Vega. This was Michel from Salzburg.

Bed for me, finishing the blog text for the previous day. However, as is the case quite often, no connection to send it."


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"Etappe 24: Pineres de Pria - La Vega (Saturday, 11/09).

Beau temps comme d’habitude. Pèlerin très heureuse.

Café à 6 heures, pas au lit  mais sur le canapé pour ne pas réveiller les filles plus tôt que nécessaire.
José Luis et Nicanor sont déjà enthousiastes. Ils partent avant qu’il ne fasse jour. Je suis partie 30 minutes plus tard et étais juste capable de deviner le départ du chemin. Il monte vers l’église sur la colline d’où j’ai pu entendre le gémissement permanent d’un réveil, puis je vis Denis, le jeune rêveur sortir à grands pas de l’ église qui sert de refuge.
On parle un peu, il m’a déjà rencontré à Guemes quand j’étais hospitalière. Ai je mentionné dans le blog qu’un soir, assez tard, deux jeunes hommes sont arrivés et l’un d’entre eux portait un pantalon ample de type turc - tel une jupe tombant entre les jambes  - et une coiffure rasta.  Je ne sais pas comment il a fait pour progresser si lentement, il avait quitté Guemes un jour avant moi et j’ai pris deux jours de repos, un à Santander et un autre à Colomes. cependant je ne lui ai pas demandé.
Ai continué un agréable marche vers Ribadasella où j’ai fait mes courses pour deux jours (jusqu’au déjeuner de  lundi), bien qu’il y ait des magasins à Colunga, ils ne sont pas ouverts le dimanche - j’ai appris à mes dépends à faire attention à cela. Puis je me suis installée sur un banc avec vue sur le port, ai grignoté du chocolat et ai tenté de faire rentrer tout ce que j’avais acheté dans mon sac. Et quand j’ai eu réussi, je me suis demandé pourquoi je m’imposais tout cela, pourquoi porter tant de nourriture et pourquoi ne pas faire coïncider mes étapes avec la positon des magasins et restaurants ce qui ne me ferait porter que le nécessaire pour le piquenique ? Une partie du problème et que dans les guide, il y a des étapes de 30 km ou plus, ce que je suis incapable de faire. Je les tronçonner et ai souvent des difficultés à faire une distance convenable dans une journée.
A la sortie de Ribadesella la route étroite  arriva sur un pont -ce n’est pas le mot exact - large, avec une vue sur la mer du coté droit et sur la montagne du coté gauche et au milieu la route sinuait vers le prochain village. C’est là que j’ai fait mon piquenique puis j’ai ouvert mon parapluie pour faire ma sieste à l’ombre. Il y avait bien sur, de la circulation car l’endroit était connu pour sa belle vue et les voitures avaient des difficultés à se croiser tant la route était étroite.
Je suis repartie après une longue pause sur une distance que j’estimais ne pas dépasser 4 km. Mais, bien que j’ai bien suivi les signes (flêches jaunes) avec les indications du guide, je ne reconnaissais pas les descriptions de mes deux guides en arrivant dans le village suivant. Je suis finalement revenue sur l’axe principal (une petite route) et ai continué jusqu’à ce que j’arrive enfin à l’intersection décrite dans le guide et que je reconnaisse l’auberge St Esteban. Toutefois, j’avais fait une réservation dans un hôtel situé dans un autre village, La Véga, pour raccourir un peu l’étape de demain.
Un sandwich dans ma chambre, suive d’un salade mixte, d’un morceau de fromage et d’un verre devin au restaurant qui venait d’ouvrir (20 heures) mais il n’y avait pas encore beaucoup de clients.
J’ai eu une longue discussion avec un couple âgé venant de Munich, ils viennent ici depuis des années. Et au moment où ils étaient prêts à descendre pour le raps, - la nuit tombait - un autre pèlerin est arrivé en pleurant presque de soulagement car il allait avoir un lit !  Il avait couvert 40 km depuis Llanes (les étapes de mes deux derniers jours) Pineres était trop rapproché pour qu’il s’ arrête et Ribadesella était complet quand il est arrivé ; l’office de tourisme n’était plus ouvert pour l’aider. Il est donc parti vers l’auberge de St Esteban, l’a raté et est arrivé à La Vega. C’était Michel de Salzburg.
Le lit pour moi !  j’ai terminé le texte de la veille  pour le blog, mais comme c’est souvent le cas, pas de connexion pour l’envoyer.

1 commentaire:

  1. Je pense,Ina, que tu auras beaucoup de mal à revenir parmi nous, car il me semble que tu prends beaucoup de plaisir !!! quelle aventure !!!
    Bises de Soaze et Yves

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