"Etappe 23: Llanes - Pineres (Friday, 10/09)
Wonderful morning, fresh - and sun all day. Pilgrim in excellent shape.---
Crawled out of the room so as not to wake up the poor Polish girls and went in search of coffee - not yet breakfast time, but the man at the reception desk (the place is open round the clock) who was sitting at the internet connection kindly gave me a cup.
With that I sat to study my guidebook - the one of the camino primitivo of which lately I had heard horror stories - terribly difficult, etc. Giorgio, the Italian cyclist showed up - I gave him one of my two yoghurts, so he gave his orange juice to Patrick, the German who was on foot.
Left at a quarter to eight - it is dark until half past seven! - and went to the port to see the famous cubes of Augustin Ibarrola. The quai of the port has been fortified by concrete cubes (see photo) some of which have been painted by this basque painter (see another photo!).
After that it was a varied walk, lots of meadows, very narrow roads between old walls overgrown with flowers and brambles - lots of blackberries to be picked. Which slowed me down considerably! And once, while I was picking berries, I was overtaken by two men on horseback - only afterwards I realised that they must be doing el camino too - they had saddlebags and one had a bedroll strapped to the back of his saddle. I tried to take tha photo rather late - maybe on a normal sized screen one can see more than I can on my telephone screen. At Pineres the albergue, which had been shut temporarily in 2009, was still shut but a pension almost next door was offfering a bed at a special price for pilgrims - 10 €! Two spaniards showed up shortly after me, Jose-Luis and Nicanor, both in their mid-forties, and we were established in the separate house which the lady used to house her guests: living room with kitchen, bathroom and two bedrooms, one with a double be (for me) and one with twin beds (for the other two). Wonderful setup! Nobody else showed up - at one point two girls walked past waving to us that they had telephoned and were going somewhere else. I had my meal at 7 pm, they had theirs at eight - we shared a delicious harvest of tomatoes which our landlady had proposed we could help ourselves to.
Night started to fall, when she knocked at our door - 'there is an emergency, here are two German girls who are exhausted and have nowhere to go! Would you mind taking them in with you?' Since there was plenty of space in my room and two double matresses on my bed (it was obvious that it had been used in that way before!), I kept my bed and the two girls, Katharina and Michaela, both in their 20s, had the matress on the floor.
The landlady had also brought a package of spaghetti, tomato and cheese, and I went to the bar down the road to get a bottle of wine (recurring theme on my camino ever since I left home!).
And so we sat and talked: 'We had telephoned, and she had said, no more room. So then we were given the key to this refuge next to the church up on the hill, there is nothing up there and there a cobwebs in the rooms - it is quite scary! And he is still up there all on his own, he does not mind, he rather likes it - no, we do not know him, have met him during the last etappes.'
And then, suddenly there he was! With a scarf round his head - a tall young German, about 30, looking somewhat dreamy, talking that way too, and saying dreamy things, about healing... But when he saw that there was food left - and wine!, he set to in a way which was not dreamy at all!
During all of this Jose-Luis and Nicanor watched tv - weather forecast bad for Sunday! We talked about the camino primitivo and Jose-Luis told me that I could certainly do it. He had gone that way last year in June and not found it so difficult - you do not need any special moutaineering experience. When I pointed out to him that he was the age of my children and that this was later in the year he conceded that that was worth considering when deciding this matter. And I am coming fast to the conclusion that the camino primitivo could/should be a separate project whereby I could come next year for two weeks in June, when the days are long, by ferry to Santander, bus to Oviedo, do just the primitivo with a very light pack, such that I can do 20 km in a day, bus back to Santander and ferry back to Britanny. How about that???"
****
Je me suis faufilée hors de la chambre pour ne pas réveiller les pauvres petites polonaises (!) et suis partie à la recherche de café - ce n’était pas encore l’heure du petit déjeuner - mais la personne de la réception (ouverte en permanence) qui était connectée devant son ordinateur, m’en a offert gentillement une tasse.
En la buvant, je me suis assise et ai étudié mon guide - celui qui traite du camino primitivo, à propos du quel,j’ai, ces derniers temps, entendu des histoires horribles ...
Giorgio, le cycliste italien montra le bout de son nez, je lui donnais un de mes deux yaourts et il a donné son jus d’orange à Patrick, l’allemand qui se déplace à pied
Ai quitté l’auberge à 07:45, il fait sombre jusqu’à 07:30 , et suis partie sur le port pour voir les célèbres cubes d’Augustin Ibarrola (http://www.eitb.com/infos/culture/detail/359207/le-salon-dearte-rend-hommage-au-createur-basque-ibarrola/.
La jetée du port a été renforcée par des cubes de béton (photos) dont certains ont été paints par l’artiste basque.
Après cela, j’ai cheminé sur des sentiers variés, des prairies, de petites routes étroites entre de vieux murs couverts de fleurs et de ronciers - de nombreuses mures à cueillir - ce qui m’a considérablement ralentie !!
Alors que je cueillais des mures, j’ai été doublée par deux hommes montés sur des chevaux et n’ai réalisé que trop tard qu’ils devaient aussi faire la camino ; ils avaient des sacoches de selle et un couchage roulé derrière la selle. J’ai tenté de prendre une photo, tardivement, peut être verra-t-on quelque chose de plus sur un grand écran que sur celui de mon téléphone.
A Pineres, l’auberge, qui avait été fermée temporairement en 2009 était ...toujours fermée, mais une pension de famille , située juste à coté, offrait le couchage à un prix spécial pour les pèlerins.(10 €). Deux espagnols, environ 40 ans, arrivèrent peu après moi -José Luis et Nicanor- et nous avons été installés dans une maison séparée dans laquelle l’ hôtesse avait l' habitude de loger ses clients : un salon avec une cuisine, une salle de bains, deux chambres, l’une avec un grand lit (pour moi) et l’autre avec des lits jumeaux (pour les deux autres). Superbe installation. Personne d’autre n’est arrivé ensuite. A un moment, deux filles sont passées en nous declarant qu’elles avaient réservé ailleurs par téléphone.
J’ai pris mon repas à 19 heures et les garçons à 20 heures. On a partagé une délicieuse récolte de tomates que notre logeuse nous a proposé, on pouvait même en reprendre ...
La nuit avait commencé à tomber lorsque la propriétaire a frappé à ma porte : “il y a une urgence, nous avons deux allemandes qui sont épuisée et n’ont nulle part où aller “ Accepteriez vous de partager la chambre avec elles ? Comme il y avait plein de place dans ma chambre et qu’il y avait deux matelas sur mon lit, (il était évident que cela avait été utilisé ainsi avant) j’ai accepte, gardé le lit et les deux filles - katharina et Michaela, 20 ans - on mis le matelas par terre.
La logeuse a également apporté un ensemble de spaghetti, de tomates et de fromage et avait été au bar en bas de la rue pour chercher une bouteille de vin (situation récurrente sur mon camino, depuis que j’ai quitté la maison !!)
On s’est assises et on a discuté : “quand on a téléphoné, on nous a dit qu’il n’y avait plus de place” Elles ont eu la clef du refuge situé près de l’église, il n’était pas équipé et il y avait des toiles d’araignée dans la chambre, assez effrayant ! -un manque dans le texte anglais ? - Parlant d’une personne déjà dans cet hébergement : Et il est là, cela ne semble pas lui poser de problème, cela semble lui convenir - non, nous ne le connaissons pas, l’avons juste rencontré durant les dernières étapes.
Et soudain, le voila. Une écharpe autour de la tête, un grand et jeune allemand, environ 30 ans, semblant distrait (rêveur), parlant de manière nonchalante, tenant des propos décousus au sujet d’une guérison. Mais quand il a vu qu’il restait de la nourriture et du vin (!) il a réagit d’une manière pas du tout nonchalante ...
Pendant ce temps, Jose Luis et Nicanor regardait la télé, les prévisions sont mauvaises pour dimanche. On a parlé du camino primitivo et Jose Luis me dit que je pourrai certainement le faire. Il a pris cet itinéraire l’an dernier en juin et ne l’a pas trouvé si difficile - on n’a pas besoin d’une expérience de montagnard. Quand je lui fit remarquer qu’il avait l’age de mes enfants et que c’était l’an dernier, il concéda que cela valait la peine de considérer ce point de vue. Je suis vite arrivée à la conclusion que le camino primitivo devrait être un projet à part et que je pourrai le faire l’an prochain pendant deux semaines en juin quand les jours sont les plus longs : ferry jusqu'à Santander, bus jusqu’à Oviedo, camino primitivo avec un sac léger de manière à faire 20 km par jour, bus pour revenir à Santander et ferry vers la Bretagne. Qu’en pensez vous ?
Wonderful morning, fresh - and sun all day. Pilgrim in excellent shape.---
Crawled out of the room so as not to wake up the poor Polish girls and went in search of coffee - not yet breakfast time, but the man at the reception desk (the place is open round the clock) who was sitting at the internet connection kindly gave me a cup.
With that I sat to study my guidebook - the one of the camino primitivo of which lately I had heard horror stories - terribly difficult, etc. Giorgio, the Italian cyclist showed up - I gave him one of my two yoghurts, so he gave his orange juice to Patrick, the German who was on foot.
Left at a quarter to eight - it is dark until half past seven! - and went to the port to see the famous cubes of Augustin Ibarrola. The quai of the port has been fortified by concrete cubes (see photo) some of which have been painted by this basque painter (see another photo!).
After that it was a varied walk, lots of meadows, very narrow roads between old walls overgrown with flowers and brambles - lots of blackberries to be picked. Which slowed me down considerably! And once, while I was picking berries, I was overtaken by two men on horseback - only afterwards I realised that they must be doing el camino too - they had saddlebags and one had a bedroll strapped to the back of his saddle. I tried to take tha photo rather late - maybe on a normal sized screen one can see more than I can on my telephone screen. At Pineres the albergue, which had been shut temporarily in 2009, was still shut but a pension almost next door was offfering a bed at a special price for pilgrims - 10 €! Two spaniards showed up shortly after me, Jose-Luis and Nicanor, both in their mid-forties, and we were established in the separate house which the lady used to house her guests: living room with kitchen, bathroom and two bedrooms, one with a double be (for me) and one with twin beds (for the other two). Wonderful setup! Nobody else showed up - at one point two girls walked past waving to us that they had telephoned and were going somewhere else. I had my meal at 7 pm, they had theirs at eight - we shared a delicious harvest of tomatoes which our landlady had proposed we could help ourselves to.
Night started to fall, when she knocked at our door - 'there is an emergency, here are two German girls who are exhausted and have nowhere to go! Would you mind taking them in with you?' Since there was plenty of space in my room and two double matresses on my bed (it was obvious that it had been used in that way before!), I kept my bed and the two girls, Katharina and Michaela, both in their 20s, had the matress on the floor.
The landlady had also brought a package of spaghetti, tomato and cheese, and I went to the bar down the road to get a bottle of wine (recurring theme on my camino ever since I left home!).
And so we sat and talked: 'We had telephoned, and she had said, no more room. So then we were given the key to this refuge next to the church up on the hill, there is nothing up there and there a cobwebs in the rooms - it is quite scary! And he is still up there all on his own, he does not mind, he rather likes it - no, we do not know him, have met him during the last etappes.'
And then, suddenly there he was! With a scarf round his head - a tall young German, about 30, looking somewhat dreamy, talking that way too, and saying dreamy things, about healing... But when he saw that there was food left - and wine!, he set to in a way which was not dreamy at all!
During all of this Jose-Luis and Nicanor watched tv - weather forecast bad for Sunday! We talked about the camino primitivo and Jose-Luis told me that I could certainly do it. He had gone that way last year in June and not found it so difficult - you do not need any special moutaineering experience. When I pointed out to him that he was the age of my children and that this was later in the year he conceded that that was worth considering when deciding this matter. And I am coming fast to the conclusion that the camino primitivo could/should be a separate project whereby I could come next year for two weeks in June, when the days are long, by ferry to Santander, bus to Oviedo, do just the primitivo with a very light pack, such that I can do 20 km in a day, bus back to Santander and ferry back to Britanny. How about that???"
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"Etappe 23: Llanes - Pineres (Friday, 10/09)
Magnifique matinée, fraiche et soleil toute la journée. Pèlerin en excellente forme.
Je me suis faufilée hors de la chambre pour ne pas réveiller les pauvres petites polonaises (!) et suis partie à la recherche de café - ce n’était pas encore l’heure du petit déjeuner - mais la personne de la réception (ouverte en permanence) qui était connectée devant son ordinateur, m’en a offert gentillement une tasse.
En la buvant, je me suis assise et ai étudié mon guide - celui qui traite du camino primitivo, à propos du quel,j’ai, ces derniers temps, entendu des histoires horribles ...
Giorgio, le cycliste italien montra le bout de son nez, je lui donnais un de mes deux yaourts et il a donné son jus d’orange à Patrick, l’allemand qui se déplace à pied
Ai quitté l’auberge à 07:45, il fait sombre jusqu’à 07:30 , et suis partie sur le port pour voir les célèbres cubes d’Augustin Ibarrola (http://www.eitb.com/infos/culture/detail/359207/le-salon-dearte-rend-hommage-au-createur-basque-ibarrola/.
La jetée du port a été renforcée par des cubes de béton (photos) dont certains ont été paints par l’artiste basque.
Après cela, j’ai cheminé sur des sentiers variés, des prairies, de petites routes étroites entre de vieux murs couverts de fleurs et de ronciers - de nombreuses mures à cueillir - ce qui m’a considérablement ralentie !!
Alors que je cueillais des mures, j’ai été doublée par deux hommes montés sur des chevaux et n’ai réalisé que trop tard qu’ils devaient aussi faire la camino ; ils avaient des sacoches de selle et un couchage roulé derrière la selle. J’ai tenté de prendre une photo, tardivement, peut être verra-t-on quelque chose de plus sur un grand écran que sur celui de mon téléphone.
A Pineres, l’auberge, qui avait été fermée temporairement en 2009 était ...toujours fermée, mais une pension de famille , située juste à coté, offrait le couchage à un prix spécial pour les pèlerins.(10 €). Deux espagnols, environ 40 ans, arrivèrent peu après moi -José Luis et Nicanor- et nous avons été installés dans une maison séparée dans laquelle l’ hôtesse avait l' habitude de loger ses clients : un salon avec une cuisine, une salle de bains, deux chambres, l’une avec un grand lit (pour moi) et l’autre avec des lits jumeaux (pour les deux autres). Superbe installation. Personne d’autre n’est arrivé ensuite. A un moment, deux filles sont passées en nous declarant qu’elles avaient réservé ailleurs par téléphone.
J’ai pris mon repas à 19 heures et les garçons à 20 heures. On a partagé une délicieuse récolte de tomates que notre logeuse nous a proposé, on pouvait même en reprendre ...
La nuit avait commencé à tomber lorsque la propriétaire a frappé à ma porte : “il y a une urgence, nous avons deux allemandes qui sont épuisée et n’ont nulle part où aller “ Accepteriez vous de partager la chambre avec elles ? Comme il y avait plein de place dans ma chambre et qu’il y avait deux matelas sur mon lit, (il était évident que cela avait été utilisé ainsi avant) j’ai accepte, gardé le lit et les deux filles - katharina et Michaela, 20 ans - on mis le matelas par terre.
La logeuse a également apporté un ensemble de spaghetti, de tomates et de fromage et avait été au bar en bas de la rue pour chercher une bouteille de vin (situation récurrente sur mon camino, depuis que j’ai quitté la maison !!)
On s’est assises et on a discuté : “quand on a téléphoné, on nous a dit qu’il n’y avait plus de place” Elles ont eu la clef du refuge situé près de l’église, il n’était pas équipé et il y avait des toiles d’araignée dans la chambre, assez effrayant ! -un manque dans le texte anglais ? - Parlant d’une personne déjà dans cet hébergement : Et il est là, cela ne semble pas lui poser de problème, cela semble lui convenir - non, nous ne le connaissons pas, l’avons juste rencontré durant les dernières étapes.
Et soudain, le voila. Une écharpe autour de la tête, un grand et jeune allemand, environ 30 ans, semblant distrait (rêveur), parlant de manière nonchalante, tenant des propos décousus au sujet d’une guérison. Mais quand il a vu qu’il restait de la nourriture et du vin (!) il a réagit d’une manière pas du tout nonchalante ...
Pendant ce temps, Jose Luis et Nicanor regardait la télé, les prévisions sont mauvaises pour dimanche. On a parlé du camino primitivo et Jose Luis me dit que je pourrai certainement le faire. Il a pris cet itinéraire l’an dernier en juin et ne l’a pas trouvé si difficile - on n’a pas besoin d’une expérience de montagnard. Quand je lui fit remarquer qu’il avait l’age de mes enfants et que c’était l’an dernier, il concéda que cela valait la peine de considérer ce point de vue. Je suis vite arrivée à la conclusion que le camino primitivo devrait être un projet à part et que je pourrai le faire l’an prochain pendant deux semaines en juin quand les jours sont les plus longs : ferry jusqu'à Santander, bus jusqu’à Oviedo, camino primitivo avec un sac léger de manière à faire 20 km par jour, bus pour revenir à Santander et ferry vers la Bretagne. Qu’en pensez vous ?
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