Jour 2 - day 2 ----12 JUIN

Day 2          Benavente - Alija del Infantado     Sunday, 12/06/2016
22 km  mostly flat
Sunny all day and quite hot

Today was very trying because of the 22 km 20 were on roads. Fotunately they were mostly minor ones with very little traffic. I was looking foward to having a bit of breakfast in Villabrazaro, the first village on my way (at 7.5km) which had a bar - not open before 10am and this was 9am. So I went pinning my hopes on Maire de Castroponce (km 16). However there was nobody about, shutters shut, hot, hot!

Where was the bar mentioned in the guide book? For a long time I went all over the place until finally a woman crossed the square where I was wondering what to do. Oh, the bar is round the corner over there! You cannot miss it.

And I did not miss it - however it was closed! Just then I saw a man coming out of one of the houses to get something out of his car and I asked him, is there another bar because this one is closed?! This is the only one, but the owner's car is parked in front. They will open soon - meanwhile can I get you some cold water?

I refused, had plenty of water and could wait for the bar to open. So I sat on a bench under a tree next to the bar to whatch the world go by. But there wasn't anybody to watch! Until a what the French call a fourgonette came charging into the place and began honking the horn very loudly for some time.

And out they came from all the houses, mostly women of all ages with a few old men threwn in. And came away with plastic bags full of goodies.

And then the bar had opened and I went in. They did not have much in the line of breakfast - don't think anybody ever asks to have breakfast. However they produced two pieces of baguette, toasted and buttered with four slices of tomato and a bit of salt in a little dish.

Plus a big black coffee - and life was good again!

And then the man whom I had accosted in my search for a bar came in, saw me and said, I have got something for you, rushed out and came back with a dish with a handfull of strawberries. While I ate them he sat down and we talked a bit. Do you live in this village? No, I live in Benavente - this is the house of my parents-in-law and the strawberries are from their garden....

So I thanked him and continued on my way. More walking on roads, only interupted when I came to the old bridge over the river Orbigo which is pedestrian now.

Going over the bridge I came across a young woman pushing a bicycle. She had an engaging smile with decaying teeth and the middle ones missing altogether. Would you like my dog   (pointing to the creature in the basket)? I am giving him away. -  No? Sure? Please do take him!

I was adamant  and continued on my way. When I reached the albergue in Alija it was shut. Telephoning the number indicated on the door I was told to slightly lift the shutter of the window next to the door, and there was the key. So whoever was the last to leave had to put back the key.

Shortly after my arrival a young woman came in and tried her German on me immediately, although I discovered later that she speaks excellent English! This was Rahel from Switzerland.

And somewhat later the Franco/Canadian couple arrived - Pascal and Deirdre whom I had met when I was sitting in the bar in Granja de Moreruelo with Jenny, the New Zealander.

In due time I went to the little bar attached to the Petrol station to use their Wifi to resolve my communication problems for the blog - no success! - and then found the others in the main bar where Rahel and I had a meal together.

And home and to bed - just the four of us in two dorms with three bunks each i.e. total of 12 beds. A shower in each dorm without anywhere to be private - you stepped out from behind the shower curtain into the dorm stark naked to get dressed. I had finished by the time anybody had arrived, but imagine the place filled to capacity!

That was Day 2......

                                      Disused Railway bridge over the river Esla

No bar open at 9 am

Bodegas coming into Alija

Arriving in Alija

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Jour 2   Benavente – Alija del Infantado     Dimanche 12 juin

22 km - plats

Ensoleillé toute la journée et assez chaud.

Journée fatigante avec 22 km dont 20 sur des routes. Routes secondaires avec peu de circulation la plus part du temps. J’envisageais de prendre un petit déjeuner à Villabrazaro, le premier village sur ma route (km 7.5) dans lequel il y avait un bar qui n’ouvrait qu’à 10 heures et il était 9 heures. Donc j’ai tenté ma chance à Maire de Castroponce (km 16). Cependant il n’y avait personne là bas, les volets étaient fermés, chaud, chaud !!

Mais où se trouve le bar mentionné dans le guide ? J’ai erré un bon moment de part et d’autres de la place jusqu’à ce qu’une femme arrive alors que je me demandais quoi faire.  Oh, le bar est juste là dans le coin ; vous ne pouvez pas le manquer.

Je l’ai trouvé mais il était fermé ! A ce moment j’ai vu un homme sortir d’une des maisons pour retirer quelque chose de sa voiture et je lui ai demandé s’il y avait un autre bar car celui-ci était fermé ?! C’est le seul mais le propriétaire est garé en face, il ne devrait pas tarder à ouvrir ; puis-je vous offrir un peu d’eau fraiche en attendant ?

J’ai refusé car j’en avais plein et je pouvais attendre l’ouverture du bar. Je me suis assise sur un banc près du bar et j’ai observé ce qui se passait autour de moi. Mais il n’y avait personne à regarder !! Jusqu’à ce qu’arrive, ce que les français appellent une fourgonnette, klaxonnant en arrivant sur la place un bon moment.

Et voila que des gens sortent de leur maisons, en majorité des femmes de tout âge qui rentrent ensuite chez eux avec des sacs en plastique pleins de bonnes choses à manger.

Puis le bar a ouvert et je suis rentrée.  Il n’y avait pas grand-chose de disponible pour un petit déjeuner, je doute que quelqu’un en ai déjà demandé un. Cependant  ils purent me fournir de morceaux de baguette de pain grillées et beurrées avec quatre rondelles de tomate, un peu de sel et le tout sur une assiette. Accompagné d’un bon et grand café noir, c’est à nouveau la belle vie !

Et le monsieur que j’avais accosté dans ma quête d’un bar est entré, m’a vu et dit qu’il avait quelque chose pour moi.  Il s’est précipité dehors et est revenu avec un plat plein de fraises. Il s’est assis pendant que je les mangeais et on a parlé un peu. Vivez-vous dans ce village ? non, à Benavente, là, c’est la maison de mes beaux parents et les fraises viennent de leur jardin...

Je l’ai remercié et ai continué ma route.  La plus part du temps sur des routes avec une exception en arrivant sur le vieux pont qui enjambe la rivière Orbigo car il est réservé aux piétons.

En allant sur le pont j’ai croisé une jeune femme qui poussait une bicyclette. Elle avait un sourire engageant malgré des dents cariées, il lui manquait même une incisive. Vous voulez mon chien? dit elle en montrant la créature installée dans un panier, je le donne  -  Non? C’est sur, vous ne le voulez pas ?

Je n'ai pas cédé et j’ai poursuivi mon chemin. Quand j’ai rejoint l’auberge à Alija, elle était fermée.  En téléphonant au numéro indiqué sur la porte on m’a dit de soulever légèrement le volet de la fenêtre prés de la porte et que je trouverai la clef dessous. Et comme j’ai été la dernière à repartir j’ai du remettre la clef dans sa cachette.

Peu après  mon arrivée est arrivée une jeune femme qui a commencé à me parler en allemand bien que je découvre plus tard que son anglais était excellent. C’était Rahel de Suisse.

Et peu après est arrivé un couple franco canadien : Pascal et Deirde que j’avais déjà rencontrés au bar de Granja de Moreruelo avec Jenny, la néozélandaise.

A l’heure dite, je suis allée au petit bar contigu à la station essence pour utiliser leur Wifi afin de résoudre mes soucis de communication pour le blog, mais sans succès. Puis j’ai retrouvé les autres et Rahel dans le bar principal où ils prenaient leur repas.

Retour au bercail et au lit. Juste nous quatre dans deux dortoirs de trois lits superposés chacun (12 lits en tout). Une douche dans chaque dortoir et aucun endroit privatif. Vous sortiez toute nue de derrière le rideau de douche pour vous habiller dans le dortoir. J’avais fini avant leur arrivée, mais imaginez l’endroit quand il est à pleine capacité !!!