Day 3 Alija del Infantado - La Baneza Monday, 13/06/2016
22 km generally flat
Beautiful sunshine with light wind all day
This was a wonderful day! I started it by having coffee in the bar
attached to the petrol station trying out my e-mail system again without
success which was less wonderful!
After 2 km on a road with hardly any traffic the yellow arrow sent me over
a little bridge on to a track which, for 11 km, went along the river I
had just crossed.
Imagine: going straight north, on my right the countryside flat as far as
the eye can see interrupted here and there by a bush or a tree. Brillant sun on
that side, so I keep my hat pulled down over my ear on this side.
On the left the river flanked by all kinds of bushes and trees on either
side - mostly poplars shedding their seeds like snow.
All along flowers in the most delightful colours - so many shades of blue
and violet, white and yellow and the lot accentuated by brillantly red poppies!
And farther out on the other side of the river a string of hills
contrasting with the flatness of the landscape on my side....
At one point I came to a bridge with a rusty old sign: "By the road
left" (ie cross the bridge) - On the track - Camino (ie continue straight
ahead)". Which I did - only to come to a dead halt where the track had been
cut off by a row of big boulders.
As I was considering the situation Rahel had come up and looked it up in
her detailed German guidebook: either you go back to the bridge or you clamber
over the boulders, go round the group of poplars where you will find a beaten
track through the meadow which will eventually take you to a farm track
etc etc etc
In order to gather strength we decided to have a substantial picnic first.
Then we went in search of the beaten track. The grass came up almost to our
shoulders and no track was to be found, beaten or otherwise! The guidebook had
been published two years ago and the grass had had plenty of time to grow.
However Rahel who courageously was going in front thought she saw traces of
someone having gone through the grass.
So we followed for a long time until we came to a meadow where the grass had
been cut . And on the other side of a band of uncut grass another meadow with
the grass cut! Halleluja! This band of uncut grass between the two meadows was
the farm track we had been looking for! And then we came across a boulder with
a yellow arrow which was hidden in the grass!
Coming to the corner of the meadow where the tractor had entered to cut the
grass our walk became a piece of cake because we just followed the flattened
grass.
In La Baneza the dorm in the albergue could put up 12 , however not in
bunks, but in hospital beds! Between the beds there was just enough space for
one chair! However there were 3 showers, 6 toilets and 6 wash basins!
Rahel thinks there is another dorm hidden away somewhere. The general
purpose room certainly has two long rows of tables which can accommodate 36
persons.
However apart from the young Spaniard, Paco, we are just the four from the previous night...
lovely walk - marche agréable |
snow from th poplars - neige des peupliers |
along the river - le long de la rivière |
Picnic with Raher tryng to find our way - pause repas en cherchant notre chemin
|
Rahel, where is the path? - ou est le sentier?
|
A yellow arrow at last - enfin une fleche jaune |
Stones in Rahel's shoes |
Hospital beds in the albergue of La Baneza
|
Departure the following morning in La Baneza : Church San Salvador - Eglise San Salvador au depart de La Baneza |
Jour 3 Alija del
Infantado - La Baneza Lundi 13/06/2016
Cela a été une magnifique journée. J’ai débuté avec un café pris au bar contigüe à la station service en tentant de me connecter à nouveau au réseau internet mais encore une fois sans succès ce qui était moins bien !
Après 2 km sur une route à la circulation presque inexistante, les flèches jaunes me menèrent sur un petit pont débouchant sur une piste de 11 km qui longeait la rivière que je venais de traverser.
Imaginez : je vais tout droit plein nord. Sur ma droite la campagne sans relief, aussi loin que porte la vue avec de temps à autres un bosquet ou un arbre. Un soleil brillant de ce coté-là si bien que j’ai du incliner mon chapeau sur mon oreille pour ne pas bronzer de façon asymétrique !
Sur la gauche la rivière qui était bordée de toutes sortes de bosquets et d’arbres et sur l’autre rive par des peupliers qui essaimaient leurs graines comme de la neige.
Tout du long des fleurs aux couleurs agréables – beaucoup de tons de bleu et de violet, de blanc et de jaune et le tout accentué par le rouge vif des coquelicots.
Plus loin sur l’autre rive on voyait une ligne de collines qui contrastait avec la platitude du paysage de la rive sur laquelle je marchais.
A un endroit, je suis arrivée à un pont avec un vieux panneau indicateur rouillé « par la route, aller à gauche » (donc traverser le pont) « par la piste du Camino continuer tout droit » c’est ce que j’ai fait pour arriver à un endroit où le chemin avait été coupé par une grosse rangée de blocs de roche...
Alors que je m’interrogeais sur la marche à suivre, Rahel est arrivée et a regardé son guide allemand qui est très détaillé : soit vous retournez au pont, soit vous escaladez les rochers, contournez alors la plantation de peupliers ou vous trouverez une ébauche de piste à travers la prairie et elle vous mènera peut être vers une piste menant à une ferme etc etc...
Afin de reprendre des forces on a décidé de prendre un piquenique conséquent en tout premier lieu. Puis on a cherché l’ébauche de piste. L’herbe nous arrivait aux épaules et pas de traces d’une quelconque piste. Le guide avait été publié en 2014 et depuis l’herbe avait poussé !!
Cependant, Rahel s’est courageusement aventurée dans cette jungle jusqu’à ce que nous trouvions les traces d’une personne qui nous avait précédé.
On l’a suivie un long moment jusqu’à ce que nous arrivions à une prairie où l’herbe avait été coupée puis - à l'autre côté d'une bande d’herbe non coupée - une autre prairie avec l’herbe coupée ! halleluia !! Cette bande d’herbe non coupée s’est révélée être la piste d’exploitation agricole que nous avions cherché. Ensuite on a traversé une amas de rochers avec une flèche jaune cachée dans l’herbe.
En arrivant au coin de la prairie fauchée par le tracteur notre marche est devenue très facile car nous n’avions qu’à suivre les traces ...
A La Baneza, la capacité du dortoir de l’auberge était de douze personnes mais pas dans des lits superposés mais dans des lits d’hôpital !! Il y avait, entre les lits, juste assez de place pour mettre une chaise ! Cependant il y avait 3 douches et 6 toilettes et 6 lavabos !
Rahel pensait qu’il y avait un autre dortoir caché quelque part ! La pièce à vivre disposait certainement de deux longues rangées de tables et on devait pouvoir y loger 36 personnes.
22 km plat
Beau soleil
et légère brise toute la journée.
Cela a été une magnifique journée. J’ai débuté avec un café pris au bar contigüe à la station service en tentant de me connecter à nouveau au réseau internet mais encore une fois sans succès ce qui était moins bien !
Après 2 km sur une route à la circulation presque inexistante, les flèches jaunes me menèrent sur un petit pont débouchant sur une piste de 11 km qui longeait la rivière que je venais de traverser.
Imaginez : je vais tout droit plein nord. Sur ma droite la campagne sans relief, aussi loin que porte la vue avec de temps à autres un bosquet ou un arbre. Un soleil brillant de ce coté-là si bien que j’ai du incliner mon chapeau sur mon oreille pour ne pas bronzer de façon asymétrique !
Sur la gauche la rivière qui était bordée de toutes sortes de bosquets et d’arbres et sur l’autre rive par des peupliers qui essaimaient leurs graines comme de la neige.
Tout du long des fleurs aux couleurs agréables – beaucoup de tons de bleu et de violet, de blanc et de jaune et le tout accentué par le rouge vif des coquelicots.
Plus loin sur l’autre rive on voyait une ligne de collines qui contrastait avec la platitude du paysage de la rive sur laquelle je marchais.
A un endroit, je suis arrivée à un pont avec un vieux panneau indicateur rouillé « par la route, aller à gauche » (donc traverser le pont) « par la piste du Camino continuer tout droit » c’est ce que j’ai fait pour arriver à un endroit où le chemin avait été coupé par une grosse rangée de blocs de roche...
Alors que je m’interrogeais sur la marche à suivre, Rahel est arrivée et a regardé son guide allemand qui est très détaillé : soit vous retournez au pont, soit vous escaladez les rochers, contournez alors la plantation de peupliers ou vous trouverez une ébauche de piste à travers la prairie et elle vous mènera peut être vers une piste menant à une ferme etc etc...
Afin de reprendre des forces on a décidé de prendre un piquenique conséquent en tout premier lieu. Puis on a cherché l’ébauche de piste. L’herbe nous arrivait aux épaules et pas de traces d’une quelconque piste. Le guide avait été publié en 2014 et depuis l’herbe avait poussé !!
Cependant, Rahel s’est courageusement aventurée dans cette jungle jusqu’à ce que nous trouvions les traces d’une personne qui nous avait précédé.
On l’a suivie un long moment jusqu’à ce que nous arrivions à une prairie où l’herbe avait été coupée puis - à l'autre côté d'une bande d’herbe non coupée - une autre prairie avec l’herbe coupée ! halleluia !! Cette bande d’herbe non coupée s’est révélée être la piste d’exploitation agricole que nous avions cherché. Ensuite on a traversé une amas de rochers avec une flèche jaune cachée dans l’herbe.
En arrivant au coin de la prairie fauchée par le tracteur notre marche est devenue très facile car nous n’avions qu’à suivre les traces ...
A La Baneza, la capacité du dortoir de l’auberge était de douze personnes mais pas dans des lits superposés mais dans des lits d’hôpital !! Il y avait, entre les lits, juste assez de place pour mettre une chaise ! Cependant il y avait 3 douches et 6 toilettes et 6 lavabos !
Rahel pensait qu’il y avait un autre dortoir caché quelque part ! La pièce à vivre disposait certainement de deux longues rangées de tables et on devait pouvoir y loger 36 personnes.
Mais à part
Paco, le jeune espagnol, en plus nous n’étions que les quatre autres comme la
nuit dernière.
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