Aljucen - Alcuescar
20 km mostly flat
4h10 + 1 break of 20 min
Very cold last night - I slept under an open window - there were no blankets and I had not pulled out my sleeping bag. And then I could not bring myself to get up and close the window or get out the sleeping bag...
Coffee in bed while continuing yesterday's contribution to the blog. And finally I left before Jutta and Frank!
Wonderful day again - quite cold and promising to be very hot - practically no wind! Varying landscape/tracks/paths. As usual I tried to do 3 hours before having a break - I can now sing the words of the Teddybears' Picnic! But I never manage to walk the 3 hours without a breal. Still, 2h30 or 2h45 is not bad!
When I did have my break I was overtaken by the 150 year old duo. They too are going at an impressive
pace - it took me a long time to catch up with them just before we arrived at Alcuescar. They went into the old centre where they had booked a room in a casa rural.
I continued to the Casa de la Misericordia of Maria's and the Poors' Slaves (Esclavos de Maria y de los Pobres) - they have a sort of asylum for mentally retarded, some physically handicapped as well. According to my guidebook they had accommodation for 12 pilgrims and opened between 14h and 21h. This was not even midday yet! But as the door was open I went in, saw two packs on the stairs, added mine and went off into town to have a look round and kill time until the official opening time.
Did a bit of shopping - Sunday tomorrow - don't know what will be open in the next place - checked whether there were storks' nest on the church (there were, of course), and finally collapsed into a bar where I waited for over an hour to descend again just before 14h to the hermanos (brothers) of misericordia for the opening of the albergue.
An old man was sitting under a tree in the courtyard and came towards me - "Opening? No! Closing!!! Until 16h30! If you stay in now, you cannot get out until 16h30. And by 21h you must be back! And in the morning we do not open before 7h!!"
So much for the Poles to whom the packs on the stairs belonged!
This "friendly accommodation for 12 pilgrims" turned out to be a dorm for 54 - no other option was offered - we were 5 to share the dorm: the Polish couple, a German couple and I. Later I met a middle aged Spaniard who had one of the rooms with two beds on a lower floor!
So I let myself be locked in - was quite tired by then and in need of a siesta. Walking about barefoot I had the impression that the floor was not too clean. But when I came to, after my siesta, I noticed thick dust and all sorts of things under the beds - quite offputting when you are having your aftersiesta coffee!
So just before reopening time I took a broom which I found in a corner with other cleaning equipment (in the general shower room there was a sign: "Please mop up after your shower!") and swept the dorm; the Polish lady helped when she realized what I was doing. We did not put the result into the bin, but left it to be found by - ??? -
When I then went to the bar across the road, one of the people from the Casa de la Misericordia in a wheel chair was on the terrasse of the bar and waved to me frantically. I waved back and indicated that I was not going to join him, but continued into the bar. And before I realised what was happening he was next to me inside the bar grabing hold of my hand - so we held hands for a while as I was drinking my orange juice - I explained to the bar maid (a very attractive looking young woman) that he was my namorado - she made big round eyes - then she laughed.
He did let go of me in the end as I was leaving. Picked up my washing and sat about outside until the call came for mass. So I went - there were three of us and a number of the immates. At the end of mass we received the pilgrims' blessing and were invited to supper which we declined.
Here I am sitting in this bar - moved from a table next to the toilets to a table right in the middle - the din is almost as much as it was when the bar was full and all the tables taken - now there are only about 15 persons left, but, oh, the noise level! Atletico Madrid won against Barcelona....
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JOUR 11
Aljucen - Alcuescar
20 km PLAT PRESQUE TOUT LE TEMPS
4h10 + 1 break de 20 mn
La nuit dernière a été très froide. J'ai dormi sous une fenêtre ouverte, il n'y avait pas de couvertures et je n'avais pas sorti mon sac de couchage. Je ne pouvais me décider à me lever pour fermer la fenêtre ou pour sorti mon duvet
Café au lit puis continuation du blog d'hier ; finalement je suis partie avant Jutta et frank. Merveilleuse journée de nouveau.Assez froid avec des promesses de chaleur, pratiquement pas de vent, des paysages, des chemins et des pistes variées. Comme d'habitude j'essayais de marcher durant trois heures avant de faire un break ; je chantonne "le pique nique de l'ours en peluche " !Mais je ne réussis jamais à marcher trois heures non stop, parfois deux heures 30 à ou deux heures 45 ce qui n'est pas si mal.
Pendant la pause, j'ai été doublée par le duo de 150 ans d'âge !ils allaient à une allure impressionnante j'ai mis beaucoup de temps pour les rejoindre juste avant d'arriver à Alcuescar. Ils ont été dans la vieille ville où ils avaient loué une chambre dans une "casa rural"
J'ai continué vers la Casa de la Misericordia de Santa Maria et des pauvres esclaves...Ils avaient une sorte d'asile pour personnes mentalement retardées et d'autres handicapées physiques. Selon mon guide, ils avaient de la place pour douze pèlerins et étaient ouverts entre 14 et 21 heures et il n'était pas encore midi; mais comme la porte était ouverte, je suis rentrée, ai vu deux sacs à dos dans les escaliers ait ajouté le mien et suis ressortie en ville pour donner un coup d'oeil et tuer le temps avant l'heure officielle d'ouverture:
J'ai fait un peu de courses car demain c'est dimanche et je ne sais pas si je trouverai quelque chose ouvert à la prochaine étape. j'ai vérifié s'il y avait des nids de cigognes sur le clocher, il y en avait bien sur et me suis écroulée dans un bar où j'ai attendu une heure jusqu'à ce que les frères de la miséricorde ouvrent l'auberge.
Il y avait un vieil homme assis sous un arbre dans la cour et il s'est avancé vers moi. Pour l'ouverture ? et non, c'est fermé jusqu'à 16H30 et si vous sortez il faut revenir à 21 H et le matin on n'ouvre pas avant sept heures!!
tant pis pour les polonais qui avaient aussi mis leur sac à l'intérieur.
le logement familial de douze pèlerins s'es transformé en un dortoir pour cinquante quatre ; il n'y avait pas d'autres alternatives et nous avons partagé le dortoir à cinq : le couple de polonais, un couple d'allemands et moi ; plus tard j'ai rencontré un espagnol entre deux ages qui bénéficiait d'une des chambres avec deux lits à l'étage en dessous
J'ai fait une sieste car j'étais fatiguée. Je marchais pied nus et il me semblait que le sol était sale; Et en me levant de la sieste j'ai remarqué une épaisse poussière et toute sortes de choses ; c'est démoralisant quand on se réveille et que l'on prend son petit café...
J'ai pris un balai trouvé dans un coin avec d autres ustensiles de nettoyage; Dans la douche il y avait un écriteau : passez la serpillière après votre douche !! J'ai nettoyé le dortoir avec l'aide de la dame polonaise et on a mis les saletés en tas et non pas dans la poubelle, comme cela ils seraient trouvés....par ??? Quand je suis allée au bar de l'autre coté de la route, un des pensionnaires de la casa...en fauteuil roulant me fis signe frénétiquement. je luis fis signe que je ne voulais pas aller avec lui et j'ai continué vers le bar. Et avant que je m'en rende compte, il était là près de moi et a pris ma main. On s'est tenu par la main pendant que je buvais mon jus d'orange et j' expliquais à la barmaid, une très belle femme, que c’était mon amoureux. Elle me regarda l'air ébahi puis a souri.
Il a bien voulu me laisser partir à la fin et je suis retournée faire la lessive et me suis assise à l'extérieur pour aller à la messe, nous étions trois plus des pensionnaires de la résidence ; à la fin de la messe nous avons reçu la bénédiction du pèlerin et avons été invités à dîner, ce que j'ai décliné. . Maintenant je suis assise dans le bar, ait bougé vers une table qui était près des toilettes vers une table au centre de la salle.Le vacarme ambiant était tel que l'on pouvait croire le bar bondé et toutes les tables occupées alors qu'il n'y avait que 15 personnes mais il y avait un match de foot Atletico de Madrid contre Barcelone
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