Well, off the Camino rather, in a hotel in Sestiello 2 km South of Grado the girls had made a reservation for the three of us - they are having a sieste after spending an hour catching up with the latest news and before going over to the retaurant for our evening meal. There is nothing in Sestiello, a tiny village half-abandoned, no shop, no bar, just this hotel set up in what seems to have been a large old house, completely and very tastefully modernized.
So this morning in Escamplero the man who is doing the Camino on his own left very early - he is from Strassbourg, by the way - into dense fog! For the first time on this camino I had coffee in bed while reading my book - bliss!
Got up at the same time as the other three - about 7am - and we had breakfast together. They are parents and daughter - the parents from Reims, started their camino in Bayonne and met up with their daughter in Oviedo. They had been walking much too quickly and arrived in Oviedo so early that they had to wait for several days for their daughter's arrival. The mother commented how thankful she was to have had a few days' rest! Somehow we never exchanged names......
I was the last to leave. So I locked up and took the key back to the restaurant according to the instructions given by the people who are responsible for the albergue. And off I walked into the fog.
Pleasant uneventful walk.... "chemins creux" (how would you say that in English, Rosalind?) like in Britanny with stone walls falling into ruins either side, meadows with outcrops of stone all over - this explains the number people mowing with hand held mowers which look like gigantic oldfashioned shaving machines (have to take a photo next time I see one).
After a while the sun came through and it became quite hot and this being a short (12 km ) etappe I soon arrived at the outskirts of Grado. Saw Sestiello indicated on a motorway sign and started following this when the idea hit me that this meant going to Sestiello on the motorway which, apart from being forbidden to pedestrians, might mean many kms more than going there on a small country road.
Except that there was no small country road! I went back to the road to Grado and along it for about 2 km through an industrial/commercial area which was still mixed with old streets with very old houses - you could tell how this run down former residential area was gradually being taken over by hypermarkets, DIY stores etc - until I came to a petrol station and asked: no, no country road! You go back to the second round-about and up to and under the motorway and from there to Sestiello.
So I bought myself an icecream and sat on the rubbish-bin (the only place where you could sit down in the petrol station) to get used to the idea of going back 2 km the way I had just come.
It was midday by then and quite hot. Finished my icecream and got into singing mode - went past the newly painted old houses which looked so cheerful, past the delapidated abandoned nightclub "Ilusion", past the superstores and up to and under the motorway and up the winding road to the village and, by then very hot and redfaced, into the courtyard of the hotel where what turned out to be the owner was talking to someone in a car and looking me up and down:"What can I do for you?"
When in our apartment, I had just the time to shower, get my clothes washed and have a quick siesta when the girls arrived. Long palaver on the terrace in the sun - see above!
Nice simple meal and to bed - Andrea is sleeping already, Alison still reading. And here I still blogging......
Day 5 Escamplero -
Grado 12km + 4km = 16
Bien, on n’est pas sur le chemin mais dans
un hôtel à Sestiello, un bourg situé à 2 km au sud de Grado. Les filles ont
fait une réservation pour nous trois. Elles font une sieste après avoir passé
une heure à prendre les dernières nouvelles et avant d’aller prendre notre
diner au restaurant.
Il n’y a rien à Sestiello, c’est un
minuscule village à moitié abandonné, pas de boutiques, pas de bar, juste cet hôtel
qui semble avoir été une grande maison modernisées complètement et avec beaucoup
de gout.
Ce matin à Escamplero, le gars de Strasbourg
qui fait le chemin en se débrouillant tout seul, est parti très tôt dans le
brouillard. Pour la première fois sur le chemin, je prends mon café au lit en
lisant. Le top !.
je me suis levée en même temps que les trois autres, c'est-à-dire vers 07 heures. Nous avons partagé le petit déjeuner. Ce sont les parents et leur fille, les parents de Reims on commencé le chemin à Bayonne et ont retrouvé leur fille à Oviédo. Ils avaient marché bien trop vite et sont arrivés à Oviedo si tôt qu’ils ont du attendre plusieurs jours l’arrivé de leur fille. La maman m’a confié le plaisir qu’elle a eu à prendre quelques jours de repos. On n’a jamais échangé nos noms...
je me suis levée en même temps que les trois autres, c'est-à-dire vers 07 heures. Nous avons partagé le petit déjeuner. Ce sont les parents et leur fille, les parents de Reims on commencé le chemin à Bayonne et ont retrouvé leur fille à Oviédo. Ils avaient marché bien trop vite et sont arrivés à Oviedo si tôt qu’ils ont du attendre plusieurs jours l’arrivé de leur fille. La maman m’a confié le plaisir qu’elle a eu à prendre quelques jours de repos. On n’a jamais échangé nos noms...
J’étais la dernière à
partir, j’ai donc fermé la porté et ramené la clef au restaurant selon les
consignes données par les personnes qui sont en charge de l’auberge. Et me
voila partie dans le brouillard.
Une marche agréable sans péripéties
particulières. Des chemins creux comme en Bretagne avec des murets en pierres qui
tombent en ruine et de l’autre coté des prairies avec partout des affleurements
de pierres ce qui explique le nombre de personnes qui tondent avec des
tondeuses sans moteur ressemblant à d’antiques rasoirs mécaniques. Je prendrai
des photos à l’occasion.
Après un moment, le soleil à fait son
apparition et il a fait passablement chaud. Comme c’était une étape courte, je
suis bientôt arrivée à la périphérie de Grado. Ai vu Siesiello indiqué sur une
pancarte d’autoroute et ai suivi cette direction. Je me suis alors demandée si
utiliser ce chemin pour aller à Sestiello (par l’autoroute) ce qui, à part que
ce soit interdit aux piétons, pouvait vouloir dire de nombreux kilomètres supplémentaires
à parcourir, bien plus que si j’empruntais une petite route de campagne.
Oui, mais le problème est qu’il n’y avait
pas de petite route ! Je suis revenue sur la route de Grado, l’ai suivie
sur 2 km à travers une zone artisanale et commerciale qui se mélangeait avec de
vieilles rues et de vieilles maisons. On peut dire que les maisons inoccupées étaient
progressivement phagocytées par les hypermarchés, les magasins de bricolage
...Enfin, je suis arrivée à une station service et me suis renseignée. Et, pas
de petite route, , retournez au deuxieme rond point, passez sur puis sous l’autoroute
et alors vous serez sur le bon chemin.
Je me suis acheté une glace, me suis assise
sur une poubelle (seul endroit ou poser ses fesses ( !!) dans cette
station service, dépitée par l’idée de refaire les deux km que je venais de parcourir.
Il était midi et il faisait assez chaud. Je
finis ma glace, et me voila « en mode chant » repassant devant les
vieilles maisons récemment repeintes, elles semblaient si joyeuses, devant le
night club abandonné « l’illusion », devant les grandes surfaces puis
sous et pardessus l’autroroute puis suis monté par la route sinueuse vers le
village, à ce moment avec le visage empourpré et suis arrivée dans la cour de l’hôtel
où ce qui s’avéra être le propriétaire, parlait avec une personne assise dans
sa voiture et me regarda « que puis je faire pour vous ? ! »
Prise de possession de l’appartement, douche,
lavage des vêtements, petite sieste et les filles sont arrivées. Long palabres
sur la terrasse au soleil (voir au début du teste)
Un
repas simple, au lit ensuite, Andréa dort déjà, Alison lit et moi je blogue.
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