Day 15 Lugo - San Roman da Retorta 20 km (+ the ups and downs are not worth mentioning)
Today is a glorious day. I am sitting on the stone flagged(?) floor in front of the albergue, my back against the low wall which everybody sits on upon arrival - it is so inviting!
It is 5 pm and I arrived at 2. Had my shower, did not wash my clothes because I have forgotten my all-purpose savon-de-Marseille in Lugo!
So, to finish last night: after having been chased out of the living/dining room at 10 pm and knowing that the albergue shuts at 10 (no key to be had), suddenly one young man came rushing in: "The hospitalero will let us out to join the fete and leave a door unlocked for us!" Great commotion, who will come along, and in the end 5 of the younger generation (who had already brushed their teeth to go to bed) left to join the brouhaha(?) outside.
And then at 10:30 pm suddenly the lights went out! With the carry-on before nobody had tried to switch them out and therefore nobody had noticed that there were no light switches - except in the bathrooms from where there came a bit of light.
And then some time during the night (the noise from the fete had been going on all night) there was a lot of banging on doors and windows downstairs (the dormitories were on the first and second floor) and shouting: "Somos peregrinos!" It occurred to me that that was not exactly a recommendation at that hour of the night. The hospitalero had put the door on a latch and the poor pilgrims had not understood how this worked.
Oh, just now a whole herd of cows (with a few sheep thrown in) have walked past me across the land which goes with the albergue - it is a shortcut which they must be used to taking - now that I am looking for it I can see a path! Seeing me sitting right next to their path made some of them stop to look at me. A cow is a big animal, even bigger when you are sitting on the ground and she is standing next to you and looking at you! And I know nothing about cows, how to talk to them, for instance. So I just quietly sat and waited for them to pass.....
So this morning the lights came back on full blast at 6:30! Nobody was wanting to get up, but it was so bright that everybody did get up anyway.
Beautiful sunshine all day. Easy walk, gently undulating countryside with mild ups and downs. A lot of walking on the roads which suited me; for me it is quicker because I do not have to look how/where I put my feet so as not to fall (a constant worry).
And it suited me also because I have developed a problem with the little toe of my right foot: I noticed it after the first very steep and very long descent coming down from the hights of Hospitales to Berducedo. That produced a bloody blister (literally and figuratively) on that toe which I treated and that is no problem any longer.
But the steep descent also put enormous pressure on the toe nail. This then was repeated on the following day with descent to the barrage which was just as steep and even longer. And that I cannot come to grips with. I covered it with all sorts of plasters, to no avail. When walking on the flat I'm allright - that is to say, whenever I stop, even if it is just for taking a photograph or looking at the landscape, the first few steps are always hurtful, but then it is ok. Going up is ok feetwise, but I get short of breath, that has always been difficult. But going down, even mildly, hurts and I have to make an effort keeping my foot as far as possible to the back of my shoe. Voila!
So at the next pharmacy I will try to get a sort of cap for my toe - I am carrying so much stuff for all sorts of ailments.....
Day 15 PS
Yesterday I forgot to say that this is a funny tiny albergue - an old house of poor people I think. In order to house the albergue the middle part has been separated from the end bits to make a space which serves as kitchen/dining room, about 2 m wide. The end bits are about 4 m long and 2.50 m wide and give just enough space for three lots of bunks each. There is no ceiling; as you lie in bed you look at the original roof construction! The sanitary block is a new one attached to one end of the house and access is from the outside. Imagine having to go in the rain...,,,
And this time there are mostly Spaniards in this albergue, except for the young man, Abel, I mentioned in Padron who is Hungarian and myself!
End of PS
Day 15 Lugo -
San Roman da Retorta - 20 km –Plus la peine de parler de la dénivelée.
Aujourd’hui c’est une journée magnifique. Je suis
assise sur le sol pavé en face de l’auberge, le dos contre le mur sur lequel tout le monde s’assoit en arrivant, c’est si tentant.Il est 17 heures et je suis arrivée à 14 heures. J’ai pris une douche, n’ai pas fait la lessive car j’ai oublié mon savon (multi usage) de Marseille à Lugo.Donc, pour en finir avec la nuit dernière, après avoir été « virés » de la salle à manger/salon à 22 heures et avoir été avertis que l’auberge fermait à 22 heures (pas de clef pour les pèlerins), un jeune homme a surgi : « l’hospitalier nous laisse aller à la fête et laissera la porte non verrouillée pour nous ! » Grand brouhaha, qui veut venir ? et voila 5 des plus jeunes qui vont rejoindre la fête bien qu’ils aient déjà brossé leurs dents avant d’aller se coucher.
Et à 22 h 30, les lumières s’éteignirent subitement.
Avec l’agitation qu’il y avait eu avant, personne n’avait tenté de les éteindre et personne n’avait remarqué qu’il n’y avait pas d’interrupteur, à l’exception
de la salle de bain d’où venait un peu de lumière.
Et durant la nuit (le bruit de la fête a duré toute la nuit) il y a eu des bruits avec des portes et des fenêtres qui claquaient au rez de chaussée (les dortoirs étaient au premier et au deuxième étage, ainsi que des cris : -somos peregrinos- (aide demandée pour
la traduction)
Il m’est venu à l’esprit que ce n’était pas un bon
conseil compte tenu de l’heure. L’hospitalier avait verrouillé la porte et les pauvres pèlerins n’avaient pas compris comment l’ouvrir....
Oh, j’y pense, tout un troupeau de vaches, avec
quelques brebis ont marché près de moi sur le terrain qui permet de rejoindre l’auberge (c’est un raccourci). Elles devaient avoir l’habitude de passer par là car en les observant, j’ai remarqué un passage. Me voyant assise le long de leur chemin, certaines se sont arrêtées me regarder. Quel animal immense, et encore plus quand vous êtes assise par terre et qu’elles sont là, debout à vous regarder !!! Comme je ne connais rien aux vaches, comment leur parler par exemple, je suis resté assise bien tranquillement jusqu’à ce qu’elles continuent leur chemin.
Et voila, ce matin les lampes se sont allumées à
pleine puissance à ...06 heures 30. Personne n’avait envie de se lever mais il faisait si clair que tout le monde s’est quand même levé.
Un beau soleil toute la journée. Une marche facile
dans une campagne ondulant doucement avec des montées et des descentes peu pentues. Beaucoup de marche sur la route, ce qui me convient bien ; pour moi, c’est plus rapide parce que je n’ai pas à regarder où et comment poser mes pieds pour éviter de tomber. C’est un souci permanent.Cela me convenait aussi car j’ai développé un problème avec le petit orteil de mon pied droit : je l’avais remarqué, après la descente très longue et pentue entre les hauteurs de Hospitales et Berducedo. Cela avait produit une ampoule pleine de sang sur cet orteil ; je l’avais traitée et cela n’avait plus posé de souci.Cependant les descentes raides mettent aussi une énorme pression sur l’ongle de l’orteil. Cela s’était répété le jour suivant en descendant vers le barrage ; c’était aussi abrupt et encore plus long que l’autre. Et je ne pouvais pas arriver à m’en servir pour m’agripper. Je l’ai couvert avec différents pansements afin de ne pas l’utiliser. Quand je marche sur le plat, c’est sans souci, cela veut dire que, à tout moment, si je m’arrête, même si c’est juste pour prendre une photo où pour regarder le paysage, les premiers pas pour repartir sont douloureux mais ensuite cela va mieux.Pour monter cela va bien du coté des pieds mais je m’essouffle beaucoup, ce qui a toujours été une difficulté pour moi. Mais alors quand je descend, même si la pente n’est pas raide,je dois faire un effort pour conserver mon pied contre l’arrière de de ma chaussure.
Voila !
Donc, à la prochaine pharmacie je vais essayer de
trouver une protection pour cet orteil – je transporte tant de choses pour ce genre d’affection ...
Day 15 Post scriptum
Hier, j’ai omis de préciser que c’était une auberge minuscule et drôle – une vieille maison de pauvres gens, je pense – Afin de la transforme en auberge la partie centrale avait été séparée des deux bouts pour faire un espace qui sert de cuisine et de salle à manger (environ 2 mètres de large) Les extrémités faisaient 4 mètres de long et 2.50 de large, juste la place pour installer 3 ensembles de lits superposés. Il n’y a pas de plafond ; quand tu es allongée sur le lit tu vois la charpente... Le bloc de sanitaires est en extérieur. Imaginez la situation si vous devez y aller sous la pluie...
En ce moment les espagnols sont majoritaires à l’auberge, sauf pour le jeune homme, Abel, dont j’ai déjà parlé à Padron et qui est hongrois et moi bien sur....
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