A final word for the blog:
This Camino was an extension of my long walk three years ago. At the time I thought I had finished with the Santiago - had proved that I could do it and that was the end of that. But at the back of my mind there was always this point, this question, could I not have gone along the Camino Primitivo? Until Albert, whom I had met in Sobrado and again on the way to the Cap de Finisterre, told me that surely I could have done it (thank you, Albert). And then the idea took hold that not only I could, but I would do it. That was at the end of last year.
With it came the realization that if I would do it, I had to do it soon, or I would be too old! And so I did do it and found it much less difficult than I had expected. I feel anybody who can do the other caminos can do this one. If you are not quite young you walk more slowly, but then on the other caminos people walk at different speeds, some do 40 km a day, others 15. Often I was greeted with a great Hello by some “young” people (in their late 40s?) who either had overtaken me or mostly just started earlier, when at last I did arrive (not so late, I thought!). Thus you talk and get to know each other somewhat - you find yourselves with all sorts of people under very unusual circumstances and people adapt differently - and that makes the charm of the camino.
This camino was quite short, almost too short. That is to say, it took me a long time to get into it – somehow I should have prepared my head better and earlier beforehand. Before I realized it, I had arrived and it was finished.
The weather was not very good, especially for this camino which goes mostly along fair heights such that in rainy weather with low clouds the magnificent views are lost. And we did have a lot of rain. This made the paths very muddy or made the water cascade down the more stony ones of the steep stretches. My new breathable cape was a great disappointment – I had not taken my wonder umbrella, thinking that in the mountains I needed both sticks and therefore both hands. When later Andrea had left me her umbrella I used that in the rain and walked with one stick, using the cape only to sit/lie on during my picnics/siestas. A large bin liner which I am always carrying anyway would have served just as well.
And on the whole, although my pack was considerably lighter than three years ago, I was again carrying much more than necessary. I like to be prepared for all eventualities rather than having to ask others to help me out. However I have observed people who walked with much smaller rucksacks. Well, has anybody got scissors? they ask in the albergue. Or, may I borrow your soap (when doing the washing). So next time I will reduce my pack. For example I will not carry a mattress in case the albergue is full, I can sleep on the floor with just my inflatable cushion under my hip. Possibly find a lighter rucksack – although I very much like my present one because it is so very comfortable.
Which brings me to the question of “next time”. If I am still alive, as Riton likes to say, and my health permitting, I will now go every year. My long walk three years ago with this year’s “extension” is one thing and finished. But I realize that it does me good to do something like this as long as possible. In Melide I met a woman from Mexico who showed me a photograph of two Dutch women, 78 and 80 years old, who were doing the Camino Francès. This inspired me and I thought why not I.
Why the Caminos de Santiago? They are there, in place you might say; they are all organized with accommodation at suitable intervals; you are not alone; if you have a problem, sooner or later someone comes along the same way and finds you; and if you have no problem even better, you may enjoy the encounters with lots of others which makes it very interesting.
So I am thinking of walking the first half of the Via de la Plata next year, probably in April or May. The Via de la Plata starts in Sevilla and goes more or less straight North to Astorga where it joins the Camino Francès or you can join the Camino Sanabrès somewhere - have no yet worked that out.
The blog will probably come back to life every time I set off again for those of family and friends who are interested.
Conclusion: On the whole this was a very good experience in spite of the rain, wonderful landscapes, beautiful paths with very little walking on roads, the right degree of solitude and the right number of people to meet.
And a great thank-you again to Bernard who fed my texts into the blog and translated them, to Marie-Claude for looking after my mail and standing by in case of problems with my finances, to Riton for moral and emotional support, and to both Marie-Claude and Riton for coming all the way to Biarritz to pick me up and bring me home!
Voilà!
PS. Here is an interesting website which gives lots of information on the Camino de la Plata
and on all the others as well.
A final word for the blog:
Ce Camino était l’extension de ma longue marche d’il y a trois ans. A ce moment là, je pensais en avoir terminé avec Santiago. J’avais prouvé que je pouvais le faire et c'était fini maintenant. Mais, enfoui au fond de ma mémoire, il y avait cette question lancinante : aurais je été capable de faire le chemin primitif ? Jusqu’à ce qu’Albert que j'avais rencontré à Sobrado et ensuite sur le chemin du Cap Finisterre, me dise que surement j’aurai pu le faire (merci Albert) Et alors l’idée a pris forme, non seulement j’en étais capable, mais j’allais le faire. C’était à la fin de l’an dernier.
Et vint la prise de conscience que je si le faisait, je devais le faire bientôt, sinon je serai trop vieille ! Et alors je l’ai fait et l’ai trouvé bien moins difficile que je ne le craignais. Je suis persuadée que tout ceux qui peuvent faire les autres itinéraires peuvent le faire aussi. Si vous n’êtes plus toute jeune, vous marchez plus lentement ; sur les autres chemins les gens se déplacent à des vitesses différentes, certains font 40 km par jour, d’autres 15. En arrivant le soir, j'étais souvent saluée par des “jeunes” (la quarantaine !!) qui soit m’avaient doublée ou la plus part du temps étaient partis plus tôt. Ainsi vous parlez, apprenez à vous connaître. On se trouve avec toute sorte de gens, dans des circonstances inhabituelles, les gens s’adaptent et cela fait le charme du Camino.
Ce Camino primitivo était assez court, presque trop court. Cela veut dire que j’ai mis du temps pour m’immerger, j’aurais du mieux préparer mon esprit et aussi plus en avance. Avant que je m’en rende compte, j'étais arrivé et j’avais fini.
La météo n’a pas été clémente, en particulier quand on est sur ce chemin qui serpente la plus part du temps sur de belles hauteurs si bien que lorsque le temps est à la pluie, on ne voit rien du magnifique paysage. Cela rend les sentiers très boueux et fait couler des cascades le long des sentiers caillouteux des pentes escarpées. J’ai été très déçue par ma nouvelle cape “respirante”, j’avais omis de prendre mon merveilleux parapluie, pensant que dans les montagnes j’avais besoin de deux bâtons de marche donc de deux mains ! Quand André m’a laissé son parapluie, je l’ai utilisé sous la pluie et marchais alors avec un seul bâton n’utilisant la cape que pour m’asseoir ou m’allonger pour les siestes après les repas. Un grand sac poubelle aurait eu le même effet.
Dans l’ensemble, bien que mon sac soit considérablement plus léger qu’il y a trois ans, je transportais encore plus qu’il n'était nécessaire. Je préfère être prête à faire face à toute éventualité plutôt que de demander aux autres de m’aider. Cependant j’ai observé des personnes qui marchaient avec des sacs plus petits. Bien, quelqu’un a t il des ciseaux ? demandent ils dans une auberge ; ou, puis emprunter votre savon (quand on fait la lessive) Donc, la prochaine fois je réduirai mon sac ! Par exemple, je ne prendrai pas de matelas au cas où l’auberge serait complète, je peux dormir par terre avec seulement mon oreiller gonflable sous les hanches. Je pourrai peut être trouver un sac plus léger, bien que j’apprécie beaucoup celui que je possède car il est très confortable.
cela amène la question de “la prochaine fois”. Si je suis toujours en vie, comme aime à le dire Riton, et si ma santé le permet, je partirai chaque année. Mon long périple d’il y a trois ans et l’extension de cette année est une chose, terminée maintenant. mais je m'aperçois que cela me fait du bien de faire quelque chose de semblable aussi longtemps que je le pourrai. A Melide, j’ai rencontré une femme de Mexico qui m’a montré la photo de deux hollandaises de 78 et 80 ans qui parcouraient le chemin des français. Elles m’ont inspirées et je me suis dit, pourquoi pas ?
Pourquoi les chemins de St Jacques ? Ils sont là, installés bien organisés avec le gîte et le couvert à intervalles réguliers,; vous n’êtes pas seuls, si vous avez un souci, tôt ou tard quelqu’un arrivera sur le même chemin et vous trouvera ; et si vous n’avez aucun problème, c’est encore mieux, vous pouvez prendre plaisir des rencontres des autres personnes ce qui rend ce périple très intéressant.
Je pense donc marcher sur la moitié de la Via de la Plata, l’an prochain, probablement en avril ou mai. Le Via de la Plata part de Seville et se dirige plus ou moins directement vers le nord en direction d’Astorga où il rejoint le chemin des français , vous pouvez aussi joindre le Camino Sanabrès je ne sais trop où, n’ayant pas approfondi le sujet.
Le blog reviendra probablement à la vie à chaque fois pour ceux de ma famille et de mes amis qui sont intéressés.
Conclusion
dans l’ensemble ce fut une bonne expérience en dépit de la pluie, de merveilleux paysages, de beaux sentiers et peut de marche sur la route. Le juste degré de solitude et le bon nombre de personnes à rencontrer.
Un grand merci encore à Bernard qui nourrit mon blog des textes que je lui adresse en anglais et les traduit, à Marie Claude qui prend soin de mon courrier et est prête au cas où il y ait un souci financier, à Riton pour le support moral et émotionnel et à Riton/ Marie Claude qui sont venus me chercher à Biarritz et me ramener à la maison.
Voila!
Un lien intéressant sur le Camino de La Plata et sur les autres chemins aussi