Images de la ville étape sur
http://www.pbase.com/charales/castrourdiales
"Etappe 12: Pobena - Castro-Urdiales (Sunday, 22/08).
Sky overcast all morning and again in the middle of the afternoon; pilgrim in super shape.---
Had promised the Korean girl to wake her up at 6 am - so made my coffee then and back into my bed with my coffee. In order not to wake up everybody with my early coffee making, I find myself a socket and set up the equipment the night before - just have to plug it in.
Was ready to take off at the crack of dawn before most of the others for once - and later did not even notice when I was being overtaken by most of them. Will explain:
My telescopic sticks had become difficult to 'telescope' and after not being used at all for several days, the lower part would not budge! So on the flat along the river two days ago I did not use them at all, but yesterday I had the idea to extend the top part to a maximum - a bit short but better then nothing.
Then in the albergue all sorts of people showed up to gossip with the hospitaleros - you see, they open in the afternoon and then have to sit there ready to receive the pilgrims until they shut for the night at 22h or even later and the pilgrims arrive at any time - so I asked these people would they help me sort out my sticks - no success.
Today however the walk followed the main road most of the time - there is very little traffic on it since the opening of the motorway - and I came to a motorway service station which was accessible from where I was walking - halleluja!
The Shell girl, Anai Liendo Zaballa, was most friendly and helpful - she even engaged the services of a customer who had just come to get some bread (no shops left in the villages around). A lot of oil was dispensed and a lot of paper taken from the big roll to wipe off the excess. But we were successful in the end and I relaunched myself with new vigour helped by sticks the right length! No amount of wiping could stop the handles of the sticks slipping in my hands, but sweat soon did the trick.
Arrived early in this town and did not really want to go to the albergue yet - preferred being on my own a bit longer - did a bit of shopping and found myself a bench in a square under dense trees which gave lovely shade; watching people go by, feeling drowsy and dropping off to sleep from time to time. After a while I felt hungry enough to eat and finally went on my way to find the albergue. There was one bed (upper) left and more and more people arriving. So the 'overflow' has been put up in two tents in the garden!
Found several people I knew already: Patricia, the two Polish women, Theresa and Theresa; two German girls from Bamberg, Sarah and Andrea, two new ones from Flensburg, a Spaniard of my age ie 68 - I seem to be the oldest wherever I go except the first night in Irun: Francoise was 74! There is a French couple from Lorraine, Colette and Fernand, who have come from the Mont St. Michel to go to Santiago - they started at the beginning of July and they are celebrating their 40th wedding anniversary - so they cannot be as young as they look (like their in early 50s).
At about 7 pm everybody had disappeared - that's when I climbed on a bed in the corner and took the photograph of our dormitory to give you an idea of the typical sleeping conditions. Mostly we are 16 - 20 to a room. I have been lucky in that so far there has not been anybody who really snored, although almost everybody tells horror stories about not being able to sleep because of someone snoring - the most I have exerienced myself is people snuffling gently in their sleep. It feels very peculiar, when you wake up in the middle of the night, sharing a bedroom with so many strangers."
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"Etappe 12: Pobena - Castro-Urdiales (Sunday, 22/08).
Ciel couvert toute la matinée puis au milieu de l’après midi. Pèlerin en super forme.--
J’ai promis à une coréenne de la réveiller à 6 heures - j’ai donc fait mon café puis suis retournée dans mon lit. Afin de ne pas réveiller tout le monde avec ma confection matinale de café, j’ai trouvé une prise électrique et ai préparé l’équipement la veille au soir, il ne restait plus qu’à brancher.
J’étais prête à partir à l’aube, avant presque tout le monde, pour une fois et n’ai même pas fait de remarque quand j’ai été dépassée par tout le monde. Voila pourquoi.
Mes bâtons télescopique sont devenus durs à déplier car je ne les avais pas utilisés depuis plusieurs jours : la partie inférieure ne voulait plus bouger. Je ne les ai donc pas utilisés les deux derniers jours sur le chemin plat le long de la rivière, mais hier, j’ai tenté de les déplier au maximum, ils ont restés trop courts, mais c’est mieux que rien.
A l’auberge, il y toutes sortes de personnes qui viennent discuter avec les hospitaliers -voyez vos, ils ouvrent dans l’après midi et doivent rester là pour recevoir les pèlerins jusqu’à la fermeture à 22 heures ou parfois plus tard car certains arrivent à n’importe quelle heure. - J’ai donc demandé aux personnes s’ils voulaient m’aider à déplier mes bâtons mais sans succès.
Cependant aujourd’hui, le chemin suivait la route principale la plus part du temps - il y avait peu de circulation jusqu'à’ à l’entrée de l’autoroute (ou route à grande circulation). Je suis arrivée à une station service qui était accessible depuis l’endroit où je me trouvais : halleluja !
La “fille de chez Shell”, Anai Liendo Zaball était très agréable et très serviable.Elle a même réquisitionné les services d’un client qui était venu acheter du pain (aucune boutique dans les villages alentour) . Une grande quantité d’huile, des quantités de papier pour essuyer l’excédent et cela fonctionne ! J’ai pu repartir avec une nouvelle vigueur, les bâtons à la bonne longueur.
Je suis arrivée de bonne heure dans la ville et ne souhaitait pas rejoindre l’auberge de si tôt, préfèrent rester seule un peu plus longuement. J’ai fait un peu de shopping et ai trouvé un banc dans un square, sous des gros arbres qui donnaient une admirable ombre ; j’ai regardé les gens passer, somnolant et plongeant dans le sommeil par moment. Peu après je me sentis assez affamée pour manger et fit finalement route vers l’auberge. Il y avait un lit (celui du haut) de libre et de plus en plus de personnes arrivaient, l’”excédent” a été installé dans deux tentes dans le jardin.
Ai retouvé plusieurs personnes que je connaissais : Patricia, les deux polonaises, Theresa er Theresa, deux allemandes de Bamberg, Sarah et Andrea, deux autres de Flensburg, un espagnol de mon age (68 ans !). Il me semble que je suis la plus âgée si j’enlève la première nuit à Irun où il y avait Françoise (74 ans) Il y a un couple de français venant de Lorraine (Fernand et Colette) qui arrivent du mont st Michel ; ils sont partis début juillet pour célébrer leur 40 anniversaire de mariage, aussi ne sont ils pas aussi jeunes qu’ils le paraissent !
A environ 19 heures, tout le monde avait disparu, c’est comme cela que j’ai pu prendre la photo du dortoir pour vous donner une idée des conditions dans lesquelles on dort ! La plus part du temps nous sommes entre 16 et 20 dans la chambre. Je me considère particulièrement chanceuse car jusqu’à maintenant, il n’y a jamais eu de gros ronfleurs...
C’est très étrange de se réveiller le main et de partager la chambre avec tant de personnes inconnues.
Madame "SHELL" |
Le dortoir |
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