Up early into what promised to be a sunny day, but was not. Fairly short etappe - pilgrim well and thankful to escape the sun.---
Up early, out late. The beautifully pink sky disappeared behind the fog coming in from the sea and later there were clouds most of the day.
This was a peculiar day in that I felt lost several times - not enough yellow arrows to be able to follow easily. But every time I was starting to go in the wrong direction someone turned up and pointed me the right way - uncanny it was - I did not even ask, and there they were. And I did not manage to go for hours without pause as the previous days, but sat on walls many times.
When at last I arrived at the Guemes albergue it turned out to have been, originally, a social center for Europe / Africa relations for 30 years which it still is and became a Pilgrims' albergue only 11 years ago - it was set up by a priest in his parents' house where he was born and he is still there. It has hospitaleros like the other albergues, but in addition a number of local voluntary helpers - they serve regular meals for everybody who is there at that time of the day - breakfast, lunch and evening meal - and all of that on a donation basis! Well, last night the stew turned out rather watery and with lots of potatoes, but even so it was most welcome - anyway how can you cater for all the pilgrims when you don't know how many there will be - as it turned out we were 40! We were eating our stew, I was sitting next to Pascal, a Frenchman who is our hospitalero - he lives in Mainz and speaks good German - so Pascal suddenly said 'I have an idea' - I had told him, like I have told many people, that I had a week to kill in Santander until the arrival of Andrea and Alison, and he suggested that I could kill time here helping - so now I have become an assistant hospitalera!"
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Debout de bonne heure dans ce qui semblait être un jour ensoleillé. Une étape relativement courte, le pèlerin en forme et contente d’échaper au soleil
C’est un jour bizarre pendant lequel je me suis perdue à plusieurs reprises : pas assez de flèches jaunes pour pouvoir les suivre facilement. Mais chaque fois que je commençais à mettre sur la mauvaise direction,
quelqu’un me remettait sur le bon chemin - c’était étrange - je ne demandais rien et ils étaient là. Je ne réussis pas à marcher des heures sans pause comme les jours précédents, mais j’ai pris le temps de m’asseoir sur des murets à plusieurs reprise.
Quand enfin je suis arrivée à l’auberge de Guernes il s’est avérée qu’elle avait été, à l’origine, un centre social pour des relations Europe/Afrique durant 30 ans, elle l’est encore, et est devenue en plus une auberge depuis 11 ans. Elle a été mise en place par un prêtre dans sa maison natale qui appartenait à ses parents et où il habite toujours. Il a des hospitaliers comme dans les autres auberges mais en plus, des aides locaux sur la base du volontariat . Ils servent des repas à ceux qui sont là : petit déjeuner , déjeuner et diner et tout cela sur la base d’un don. (gratuit)
Hier soir le ragout était assez liquide avec beaucoup de pommes de terre, mais même ainsi, cela était bienvenu. De toute manière, comment pouvez vous vous organiser pour les repas quand vous ne savez même pas combien seront les invités ! Hier, nous étions 40 ....Nous mangions notre ragout, j’étais assise près de Pascal, un français qui est notre hospitalier, il vit à Mainz et a un allemand correct. Et pascal dit soudain ;: “j’ai une idée” Je lui avais dit, comme à beaucoup d’autres, que j’ai une semaine à passer à Santander en attendant mes filles. Il m’a suggéré que je pouvais passer ce temps ici à aider, aussi, maintenant, je suis devenue une hospitalière assistante.
Padre Ernesto, curé de Guemes |
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