Conclusion.
At last ! I
came back a week ago last night. It took me a long time to find my feet – still
have not found them entirely, drifting somewhat....
This year’s
camino was less satisfying than the previous ones and I have been trying to
analyse why. First of all it was too short ! 16 days of walking is not enough –
it takes several days to get into it and before you know what is happening you
are out again. Then, considering the “shortness”, I spent too many nights in
hotels or casas rurales and not enough in albergues – the first and second
night, the fifth and then the eighth, nineth and tenth and then of course the
time spent walking with the girls we always stay somewhere where we can have a
private room with bathroom to ourselves – so of the total of 16 I spent only 6
nights in an albergue! And then the overall camino was not an overall camino,
but bits of one or another with the exception of the short Camino de San
Salvador. The fact that the overall camino was after all the old Roman road – Via
de la Plata Sevilla-Gijon – did not make
itself felt at all.
On the
other hand it was an interesting experience. The first part from Granja de
Moreruela to Astorga is an option chosen by very few people, so you are alone a
lot – most people prefer to take the Camino Sanabrés to Santiago at Granja de Moreruela .
Then the
bit of the Camino Francés I went against the “flow” between Astorga and León;
it gave me an idea of the number of people walking on the Camino Francés – not
my cup of tea; but then other people like that – Rahel, the Swiss girl I walked
with or in parallel for two or three days, loves the Camino Francés. And the
difficulty of finding the yellow arrows because they are painted to be seen by
those walking towards Santiago, so for me they were on the “wrong” side of the
lamppost or the house and I kept having to turn round to see whether there was
an arrow – not so difficult where there are many pilgrims coming towards you.
And finally
the Camino de San Salvador – that was one I liked very much! Wonderful
landscape, not too much road – well, I have forgotten already, have not reread
the blog – but definitely too short. I have heard that many people do that and
then continue on the Camino Primitivo to go on to Santiago. That is something I can
recommend to anybody considering such an undertaking.
And finally
the best thing about it was that my back lasted and my feet too! After the
problem I had had with my back last Christmas when I did not know where it had
come from, I felt very apprehensive – so much so that I had all the necessary
pills in my first aid kit in case “IT” struck again! A blister on the little
toe on my left foot announced itself, but with a Compeed applied immediately
did not develop any further.
My gear was
the same as in previous years – more than was necessary. But then you never
know – you might have rain on many successive days and not be able to dry your
clothes.
Next week
the tribe will start arriving, so I had better go now and prepare. And while I
am preparing, ideas about what to do next year are beginning to form in my head
– Camino de Torres? Whoever has heard of that??? http://caminosantiago.usal.es/torres/
And last
not least a gigantic THANK YOU to Bernard for the trouble he has taken to
secure the blog! THANK YOU, Bernard!!!
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Cette année le chemin m’a apporté moins de satisfactions que les autres années et je vais tenter d’en analyser les causes.
La première c’est que ce fut trop court. 16 jours de marche ce n’est pas assez. Cela prend plusieurs jours pour s'imprégner du chemin et voila que c’est déjà fini. Puis, compte tenu du peu de temps passé sur le chemin j’ai passé trop de nuits dans des établissements au confort agréable et pas assez dans les auberges pour pèlerins : la 1ère et la 2° nuit puis la cinq, la huit, la neuf et la dix et bien sur aussi la période où j’ai marché avec les filles car nous voulions toujours séjourner dans une une chambre à nous trois avec des commodités privatives. Donc sur un total de 16 nuits j’en ai seulement passées 6 en auberge ! Il y a aussi le fait que le camino n’existait pas en tant que tel mais était des tronçons d’un ou d’autres à l’exception du court chemin de San Salvador. Je n'ai pas tu tout senti le fait que le chemin était surtout une ancienne voie romaine, la Via de la Plata de Seville à Gijon.
D’un autre point de vue cela a été une expérience intéressante. La première partie de Granja de Moreruela à Astorga est une option peu choisie, donc vous êtes souvent seule, car la plus part des gens préfèrent cheminer sur le Camino Sanabrès de Granja de Moreruela à Santiago.
Puis sur la partie du Camino Francès je marchais à contre courant entre Astorga et Leon. Cela m’a donné une idée plus précise du nombre de personnes qui y marchent - ce n’est pas ma tasse de thé, mais d’autres aiment cela. Rahel, la suissesse avec laquelle j’ai marché sur le même chemin ou sur un autre lui étant parallèle, aime le Camino Francès. Et la difficulté est de trouver les flèches jaunes car elles sont positionnées de manière à être vues par ceux qui marchent dans l’autre sens vers Santiago. Donc pour moi il fallait que je me retourne souvent pour voir s’il y avait une flèche et ce n’était pas très facile, mais pas nécessaire quand il y avait beaucoup de monde qui arrivait face à moi.
Et enfin parlons du Camino San Salvador, celui que j’ai préféré. De merveilleux paysages, pas trop de routes, comme je n’ai pas relu le blog, je ne donne pas de détails, mais c’était trop court, vraiment trop court ! J’ai entendu dire que beaucoup de personnes le font et enchaînent vers Santiago sur le Camino Primitivo. Cela, je peux le recommander.
Et la meilleure chose a été que mon dos et mes pieds ont tenu la distance. Après les problèmes de dos que j’avais connu au Noël dernier sans savoir d’où cela venait, j’étais très inquiète, si bien que j’avais les médicaments nécessaires dans ma trousse de secours au cas où .... Mais j’ai seulement eu un début d’ampoule sur le petit orteil du pied gauche, vite stoppée par l’application d’un pansement adapté.
La semaine prochaine la tribu commencera à arriver et je ferai mieux d’aller finir les préparatifs. Et en préparant, le périple de l’an prochain prend forme dans ma tête : le Camino de Torres? Qui en a entendu parler? http://caminosantiago.usal.es/torres/
Et pour finir, merci à Bernard - papy vélo - qui a assuré la mise à jour de mon blog.
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C’est fini ! Voila une semaine demain soir que je suis de retour. J’ai mis un moment à reprendre contact avec la réalité, et je n’y suis pas encore tout à fait parvenue, je suis encore à la dérive.
Cette année le chemin m’a apporté moins de satisfactions que les autres années et je vais tenter d’en analyser les causes.
La première c’est que ce fut trop court. 16 jours de marche ce n’est pas assez. Cela prend plusieurs jours pour s'imprégner du chemin et voila que c’est déjà fini. Puis, compte tenu du peu de temps passé sur le chemin j’ai passé trop de nuits dans des établissements au confort agréable et pas assez dans les auberges pour pèlerins : la 1ère et la 2° nuit puis la cinq, la huit, la neuf et la dix et bien sur aussi la période où j’ai marché avec les filles car nous voulions toujours séjourner dans une une chambre à nous trois avec des commodités privatives. Donc sur un total de 16 nuits j’en ai seulement passées 6 en auberge ! Il y a aussi le fait que le camino n’existait pas en tant que tel mais était des tronçons d’un ou d’autres à l’exception du court chemin de San Salvador. Je n'ai pas tu tout senti le fait que le chemin était surtout une ancienne voie romaine, la Via de la Plata de Seville à Gijon.
D’un autre point de vue cela a été une expérience intéressante. La première partie de Granja de Moreruela à Astorga est une option peu choisie, donc vous êtes souvent seule, car la plus part des gens préfèrent cheminer sur le Camino Sanabrès de Granja de Moreruela à Santiago.
Puis sur la partie du Camino Francès je marchais à contre courant entre Astorga et Leon. Cela m’a donné une idée plus précise du nombre de personnes qui y marchent - ce n’est pas ma tasse de thé, mais d’autres aiment cela. Rahel, la suissesse avec laquelle j’ai marché sur le même chemin ou sur un autre lui étant parallèle, aime le Camino Francès. Et la difficulté est de trouver les flèches jaunes car elles sont positionnées de manière à être vues par ceux qui marchent dans l’autre sens vers Santiago. Donc pour moi il fallait que je me retourne souvent pour voir s’il y avait une flèche et ce n’était pas très facile, mais pas nécessaire quand il y avait beaucoup de monde qui arrivait face à moi.
Et enfin parlons du Camino San Salvador, celui que j’ai préféré. De merveilleux paysages, pas trop de routes, comme je n’ai pas relu le blog, je ne donne pas de détails, mais c’était trop court, vraiment trop court ! J’ai entendu dire que beaucoup de personnes le font et enchaînent vers Santiago sur le Camino Primitivo. Cela, je peux le recommander.
Et la meilleure chose a été que mon dos et mes pieds ont tenu la distance. Après les problèmes de dos que j’avais connu au Noël dernier sans savoir d’où cela venait, j’étais très inquiète, si bien que j’avais les médicaments nécessaires dans ma trousse de secours au cas où .... Mais j’ai seulement eu un début d’ampoule sur le petit orteil du pied gauche, vite stoppée par l’application d’un pansement adapté.
Mon équipement était identique à celui des autres années...plus qu’il est nécessaire d’avoir mais comme on ne sait jamais ...on peut avoir de la pluie plusieurs jours de rang et pas la possibilité de faire sécher ses vêtements.
La semaine prochaine la tribu commencera à arriver et je ferai mieux d’aller finir les préparatifs. Et en préparant, le périple de l’an prochain prend forme dans ma tête : le Camino de Torres? Qui en a entendu parler? http://caminosantiago.usal.es/torres/
Et pour finir, merci à Bernard - papy vélo - qui a assuré la mise à jour de mon blog.